Aimer est une œuvre majeure
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Aimer est une œuvre majeure
Photo de Sven Mieke sur Unsplash
Aimer est une œuvre majeure
Étendu sous le ciel je regarde la nuit
Scintiller les étoiles aux battements de cœur
Que j’ai pensant à celle au centre de ma vie
Mon bonheur idéal jusqu’à ce que j’en meure
Je n’ai plus ni l’envie ni le temps du hasard
À mes jeunes erreurs j’ai appris la sagesse
Aimer n’est pas un prix breloque de bazar
C’est une œuvre majeure au-delà des promesses
Car les mots sont faciles et perdent leurs valeurs
Au décours des années quand les corps dépérissent
Aux silhouettes graciles en vient la pesanteur
Et les fleurs aux années lentement se flétrissent
Aux beautés d’artifices je choisis le charme
Je choisis les sourires et le cœur en avant
L’humour taquin complice et des fleurs pour seule arme
Le présent l’avenir le dialogue et le temps
Et chaque jour durant rechercher l’oxygène
Entretenir le feu la flamme la passion
Ces gestes ces moments quotidiens qui amènent
À sentir même vieux le trouble des frissons