Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
La Panthère rose (The Pink Panther, Blake Edwards, 1963)

La Panthère rose (The Pink Panther, Blake Edwards, 1963)

Publié le 10 août 2021 Mis à jour le 10 août 2021 Culture
time min
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 473 lectures
0
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 28 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

La Panthère rose (The Pink Panther, Blake Edwards, 1963)

Un pied dans le cartoon* (la célèbre panthère des génériques), l'autre dans le burlesque (où l'art de semer la zizanie et de tout détruire) et le troisième dans le nonsense british (le désopilant zèbre fait penser à du Monty Python), voici la quintessence de l'art du génial Blake EDWARDS secondé par le non moins génial Peter SELLERS dans ce qui s'est avéré être le premier volet d'une série de films à succès. Catastrophe ambulante, partout où l'inspecteur Clouseau passe les objets trépassent ^^. Sa science du dérèglement mise en scène avec une précision d'horlogerie (car la mise en scène c'est l'art de l'agencement des corps dans l'espace et le comique jaillit ici de scènes chorégraphiées comme des ballets) fait particulièrement merveille dans les scènes de groupe comme ce sera le cas quelques années plus tard dans "La Party" (1968). Comme tous les grands burlesques, Clouseau se débat dans un monde qui n'est pas fait pour lui et dont il ne comprend pas les codes. Bien que "La Panthère rose" soit par moments très drôle**, il y a une cruauté sous-jacente à voir la façon dont le pauvre inspecteur est abusé et manipulé par son épouse rouée et ses complices. L'opposition entre la vision candide du burlesque*** et celle, cynique de la bourgeoisie dans lequel il évolue ne révolutionne en effet pas le monde comme dans "La Party" (1968) qui s'inscrit dans un contexte soixante-huitard. Clouseau est voué à servir de victime expiatoire à cet ordre social corrompu.

* L'oeuvre de Blake EDWARDS a non seulement inspiré la série animée de la Panthère rose avec le personnage créé par Friz FRELENG et le célébrissime thème de Henry MANCINI mais aussi celle des Fous du volant d'après "La Grande course autour du monde" (1965).

** C'est le timing des gags qui fait toute l'originalité de Blake EDWARDS plus que la nature des gags en eux-mêmes, souvent repris de films antérieurs (les gorilles se déplaçant en miroir font penser à une célèbre scène de "La Soupe au canard" (1933), la cachette dans la baignoire pleine à "Certains l aiment chaud" (1959) etc.)

*** Dont l'inadaptation se rapproche du vécu autiste.

lecture 473 lectures
thumb 0 commentaire
0
réaction

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Culture
Mr Plankton
Mr Plankton

Des larmes, de la vie, encore des larmes, encore de la vie...Ce film est bouleversant.De l'origine de la vie à...

Adélice Bise
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey