Allégorie autour du mouvement des Gilets-Jaunes

Fait de Société

Comme une plante multi-saisons résistant au froid et au gel, au soleil comme aux embruns, plante rebelle jugée "peu cultivée" par ceux détracteurs qu'on aura chargé d'éradiquer car bien trop volubile en touffes serrées ; la flor-vulgaris des Champs Zélizés est une plante des rocailles, sobre au point de se passer de l'outrance des canons à eaux. Espèce vivace mais éphémère qui envahit les Champs le samedi principalement, sa variété la chienlit gilet-jaune vient de faire un retour remarqué entre Arc-de-Triomphe et Place-de-la-Concorde (concorde : humour subtil), s'insérant pour monter en graines entre les fissures dépavées de la Capitale comme pour mieux se l'approprier à partir de ses racines.

Cette végétation folle, désordonnée et envahissante, qui s'attache aux pavés de Paris au point de les déstabiliser, celle que Macron a supplantée chaque fois qu'elle s'égayait dans un malheureux trou de bitume, est tenace. Elle a su résister à la froideur de nos dirigeants comme à l'absence de chaleur de ceux qui la combattait pour d'égoïstes intérêts personnels.

Elle vient de faire son retour cet été en arborant les couleurs jaunes dégradées des champs de blés. Ainsi le vent de la révolte se sera t'il levé !

Intégrée au mouvement des Antivax, elle poussera vite à ce que les choses changent dans le bon sens -celui de l'histoire- dans notre beau pays de France...

Antivax + Gilets-Jaunes ; quand le bouquet  final -(au label jaune)- finira t'il par péter ?

Crédit image : The conversation

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