LES DEUX MODÈLES D'ACTION DE BWBW

Mercredi 1er avril 2020 

Au XXI^e siècle, l’Humanité doit, d’urgence, résoudre des problèmes locaux et relever des défis globaux. En septembre 2015, les 193 États membres de l’ONU ont adopté à l’unanimité l’Agenda 2030 et les 17 Objectifs de Développement Durable, et ont affirmé officiellement leur ambition commune d’atteindre ces 17 ODD précisés par 169 cibles et 232 indicateurs.
Depuis plus de quatre ans, nous aurions dû retrousser nos manches et travailler ensemble pour atteindre ces objectifs salutaires pour le monde, et pourtant, à cause de contraintes de court terme, nous restons enlisés dans l’inertie ou ne faisons que des pas de bébés, de sorte que nos actions affichent des résultats et des impacts dérisoires par rapport à la gravité des problèmes et des enjeux.

Pourquoi n’avons-nous, collectivement, ni la force de prendre des décisions difficiles, ni le courage d’entreprendre des actions nécessaires pour le bien commun ? Nous sommes 7,5 milliards d’êtres humains sur la Terre et il y a autant de réponses à cette double question, car chacun reconnaît uniquement sa propre vérité qui le guide sur son chemin de vie.
Pour Better We Better World, l’indécision et l’inaction ne sont pas des réponses ni des solutions. Nous décidons et nous agissons, et nous appelons tous les êtres humains à décider et à agir, en plein accord avec leur libre-arbitre et leur sens de la responsabilité. Dans notre ADN, nous avons deux modèles (ou deux modes d'action) illustrés par la réaction salutaire face à la tempête qui détruit tout et emporte tout.

Première phase : La créativité en mouvement ou la paix intérieure, pour entrer dans l'œil du cyclone et se trouver momentanément en sécurité ; cette réponse individuelle est illustrée par la vidéo de présentation de la voiture Aventador :
Lamborghini Aventador LP 700-4, A relentless force (www.youtube.com/watch?v=vEvBbNe3rqU) 

Deuxième phase : Le génie collectif ou le réveil soudain après le désespoir et la dépression causés par une catastrophe ; cette réponse collective est illustrée par une séquence du film Avatar de James Cameron :
Avatar - Toruk Macto ! (24/31) (www.youtube.com/watch?v=zDPG_AhLXaI) 
La planète Pandora est habitée par les Na’vis ; après la destruction de leur Arbre Maison par des envahisseurs terriens, le clan des Omaticayas sombre dans la désespérance et la passivité des victimes. Jake Sully vient vers eux après avoir réussi l'exploit de dompter Toruk, l’un des monstres volants mythiques de la planète ; il est alors reconnu comme le sixième Toruk Makto, le fédérateur et le libérateur de tous les Na'vis.

Après la crise sanitaire, économique, sociale, politique et culturelle causée par le covid-19, les formules rituelles business as usual et the show must go on seront très probablement invoquées et la croissance effrénée des activités et de la consommation reprendra, conduisant inéluctablement l’Humanité vers des catastrophes et des guerres. Nous devons absolument modifier cette trajectoire et remplacer la violence, l’avidité et l’égoïsme par la bienveillance, la sobriété et la solidarité.
Nous sommes enfermés dans une tragédie dont l’issue ne peut être que malheurs et souffrances. Pour éviter le désastre final et franchir urgemment le point de bascule, nous estimons empiriquement que 2 milliards d’êtres humains de tous les pays devront se mobiliser dans 10 millions de projets concrets sur le terrain. Les résultats cumulés de tous ces efforts produiront la masse critique pour atteindre, dès 2030, les 17 ODD.

Mais les efforts ne sauraient cesser en 2030, ils devront être poursuivis jusqu’à la fin du siècle pour consolider les changements. Pour construire le monde meilleur, pacifique et heureux que nous appelons de nos vœux, BWBW est et restera une minorité active, pleinement consciente que le salut de l’Humanité, des générations futures et de la Terre sera collectif ou ne sera pas.
Avec nos propres limitations de connaissances, de compétences, d’expériences et de ressources, nous obtiendrons des succès et nous commettrons des erreurs, mais nous nous relèverons à chaque fois que nous tomberons.