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Red Rocket (Sean Baker, 2021)

Red Rocket (Sean Baker, 2021)

Published Dec 19, 2024 Updated Dec 19, 2024 Culture
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Red Rocket (Sean Baker, 2021)



Je suis plus que partagée sur "Red Rocket". D'un côté je lui trouve des qualités esthétiques et documentaires et un attrait pour le sordide maquillé en rose bonbon qui fait la spécificité de ce réalisateur. On a donc d'un côté un panel de marginaux avec une prédilection pour le white trash (même s'il y a aussi dans l'histoire une famille matriarcale haute en couleurs de dealers afro-américains) et de l'autre une imagerie lollipop au travers du personnage bien surnommé de Strawberry dans sa boutique de donuts ainsi que des panoramas photographiques grandioses sur les cheminées fumantes de la raffinerie sur fond de coucher de soleil. Tout cela est "diablement" séduisant. Oui mais d'un autre côté, le personnage que l'on suit, Mikey (Simon REX, ex-star du porno gay) est tellement à gerber que cela devient pénible à la longue de se sentir manipulé par une telle crapule. Certes il a pour lui l'assurance, le bagout, certains diront le charisme (bof), certes ses mésaventures et sa mythomanie peuvent faire sourire tant qu'il ne passe que pour un pique-assiette à la Jean-Claude Dusse sous testostérone mais la fin du film nous dévoile qu'il s'agit d'un prédateur de type pervers narcissique de la pire espèce. C'est embêtant de sentir une certaine sympathie de la part du réalisateur envers ce personnage sous prétexte qu'il rame comme un malade pour s'en sortir. Comme je l'ai déjà dit, tant qu'on en reste à des combines foireuses ou à des petits mensonges, aucun problème mais le film garde le même ton mi-goguenard, mi-complice quand Mikey se met à exploiter les autres sans vergogne, faisant taire son jeune voisin sur sa complicité dans un carambolage ce qui lui fait échapper à toute poursuite ou détournant une mineure dans le but de la prostituer dans le milieu du cinéma porno d'Hollywood et ainsi de se refaire une santé financière en tant que proxénète. Il est impossible de supporter la satisfaction indécente d'un tel personnage face à de tels actes et la complaisance que manifeste le réalisateur à son endroit invalide le film pour une très large part.


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