

Falcon-Dog 3 - Chapitre 3 bis
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Falcon-Dog 3 - Chapitre 3 bis
Cabos répond automatiquement :
– Reçu, cinq sur cinq. Que se passe-t-il ?
– J’ai besoin d’inspecter votre sniper-à-croquette au plus vite ! En parcourant
mes plans, j’ai remarqué un défaut potentiel : le câble reliant la batterie au viseur ne
supporte pas les courants intenses. C’est risqué parce que, en cas de surchauffe…
BOUM !
L’Amiral Cabos reste perplexe face à cette information. Le meilleur armurier de
la Révoltruffe aurait-il commis une telle erreur ?
– Je vous rejoins tout de suite, répond-il après une courte réflexion, mais je ne
resterai pas plus de cinq minutes.
– J’ai bien peur que le changement de câble nécessite une bonne vingtaine de
minutes.
– Cinq minutes. Vous n’avez pas besoin de moi pour changer des fils, pas vrai,
l’Orfèvre ?
– B… bien sûr, Amiral.
Cabos éteint le poste de communication radio, sort de son bureau avec son arme
et se dirige d’un pas nonchalant vers l’atelier de l’Orfèvre. Quelques secondes plus
tard, le Général Cocker et Lisa entrent furtivement dans son bureau sans être vus. Ils
s’activent sans perdre de temps pour rechercher le livre des Cinq Mondes.
– Commençons nos recherches, chuchote le cocker sans quitter des yeux les
étagères remplies de livres. D’après ce qui est prévu, l’Orfèvre retiendra l’Amiral
pendant vingt minutes. Cela nous laisse assez de temps pour trouver ce que l’on veut.
– Mais s’il revient plus tôt que prévu ? s’inquiète la sabrador.
Le Général Cocker avale sa salive nerveusement et se contente de répondre :
– N’y pensons pas… Concentrons-nous plutôt sur notre mission.
Les deux Canins parcourent le moindre recoin du bureau de l’Amiral Cabos. Peu
de temps s’écoule avant que des bruits de bottes résonnent dans le couloir. Le cœur
de Lisa se met à tambouriner. Elle imagine déjà le pire… Malgré son angoisse, la
sabrador annonce qu’elle va jeter un coup d’œil. Le Général Cocker, pendant ce
temps, s’accroupit et tente d’ouvrir un petit coffre. Son visage s’illumine enfin mais,
quelques instants plus tard, se décompose lorsqu’il entend une voix grave et
puissante :
– Je peux savoir ce que vous fichez ici ?!
L’imposante carrure du chef de la Révoltruffe se tient devant eux. Lisa se sent
minuscule ; le Général ne se relève pas encore. Le visage de l’Amiral est déformé
par la colère.
– Alors ? gronde-t-il en les fusillant du regard. Lève-toi, Cocker !
– Veuillez m’excuser Amiral, implore ce dernier en obéissant. J’attendais votre
arrivée justement, pour savoir si…
– Ne me prends pas pour un idiot, sinon ça va barder !
Un silence pesant s’installe. Cabos s’approche de lui et brandit sa patte d’un air
menaçant :
– Fais très attention à ton comportement, Cocker ! Je commence sérieusement à
penser que tu me caches des choses.
Sans le regarder dans les yeux, le Général Cocker s’incline et se dirige vers la
sortie, suivi de Lisa.
– Une dernière chose… dit l’Amiral Cabos à l’intention du cocker.
Ce dernier ferme les yeux mais écoute attentivement.
– Pour l’instant, je te laisse en liberté. Mais si je découvre qu’il se passe quelque
chose dans mon dos, je t’envoie à la surface où des panthères affamées seront ravies
de te voir. Ou alors, tu pourrais bien te retrouver dans la même cellule que les
prisonniers félins. Tu passeras le bonjour au Colonel Firat !

