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The Florida Project (Sean Baker, 2017)

The Florida Project (Sean Baker, 2017)

Veröffentlicht am 26, Okt., 2020 Aktualisiert am 26, Okt., 2020 Kultur
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The Florida Project (Sean Baker, 2017)

"The Florida Project", film caractéristique du cinéma indépendant américain "décentré" est construit sur des contrastes: entre l'univers enchanté de Disney World (qui reste hors-champ puisque les personnages n'y ont pas accès) et sa périphérie décrépite, entre l'apparence pimpante tendance kitsch du "Magic Castle" destiné à l'origine aux touristes du parc et la misère qui grouille à l'intérieur, entre les enfants qui explorent et transforment leur environnement en terrain de jeu et celui des adultes qui tentent de survivre. C'est un cinéma d'interstices qui filme les entrées de ville colonisées par les axes routiers, les motels, les parkings, les centres commerciaux criards, les pavillons abandonnés réduits à l'état de squats (héritage sans doute de la crise des subprimes). Ces endroits que la plupart des gens traversent sans s'y attarder et le long desquels des enfants livrés à eux-mêmes poussent tant bien que mal. Issus pour la plupart de familles monoparentales, ils vivent dans une situation de plus ou moins grande précarité.  Le réalisateur se focalise sur Moonee (Brooklynn Prince, excellente), une petite fille de 6 ans délurée et plutôt mal élevée. Il faut dire que sa mère (Bria Vinaite, dénichée sur les réseaux sociaux grâce notamment à son look excentrique) n'est pas vraiment du genre responsable. C'est une gamine (au point de surpasser parfois sa fille en immaturité) qui vit d'expédients au jour le jour entre petite délinquance et prostitution. Forcément cela signifie que tôt ou tard, Moonee sera confrontée à une réalité trop dure pour son âge. Les autres mères ont davantage la tête sur les épaules (l'une d'elles a même un emploi) mais la fragilité de leur situation est rappelée par le camion d'aide sociale qui vient régulièrement apporter de la nourriture au grand dam du propriétaire du motel qui aimerait bien redorer le blason de son établissement. Veillant sur cette population essentiellement composée de femmes et d'enfants, Bobby (Willem Dafoe, seul acteur professionnel du casting au milieu d'amateurs épatants de spontanéité et d'énergie, enfants comme adultes) le gérant du motel tente de leur venir en aide dans la mesure de ses possibilités et des limites de son rôle. La scène de la coupure de courant est révélatrice de leur dépendance mais son intervention n'est pas que matérielle. Il se substitue au père absent pour repérer et chasser les pédophiles qui tournent autour des gosses dans une zone où ceux-ci sont nombreux (et leurs prédateurs aussi par conséquent).

En dépit du fait que j'ai été globalement séduite par ce drame social aux couleurs pop, âpre mais sans misérabilisme, j'ai trouvé la chute un peu décevante, maladroite et hésitante la fuite dans le rêve me paraissant être une facilité par rapport à la réalité du drame que vit Moonee.

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