Glückwunsch! Deine Unterstützung wurde an den Autor gesendet
Le Bruit des glaçons (Bertrand Blier, 2010)

Le Bruit des glaçons (Bertrand Blier, 2010)

Veröffentlicht am 1, Juli, 2020 Aktualisiert am 1, Juli, 2020 Kultur
time 1 min
1
Liebe ich
0
Solidarität
0
Wow
thumb Kommentar
lecture Lesezeit
1
Reaktion

Auf Panodyssey kannst du bis zu 30 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 28 articles beim Entdecken.

Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten. Einloggen

Le Bruit des glaçons (Bertrand Blier, 2010)

Ce que j'aime chez Bertrand Blier, c'est moins son humour noir et son goût pour les situations surréalistes que son romantisme fulgurant. Dans "Le bruit des glaçons" c'est encore plus évident que dans ses autres films.

Le combat d'Eros contre Thanatos en est le sujet principal. L'ouverture, abrupte comme souvent chez Blier donne le ton "Je suis votre cancer, je me suis dit que ce serait bien si on faisait un peu connaissance". D'un bout à l'autre du film Albert Dupontel et son pendant féminin Myriam Boyer jouent un rôle des plus originaux, celui du démon intérieur chargé de tourmenter sa proie sans répit avant de l'achever. La proie de Dupontel c'est Charles Faulque (Jean Dujardin), un écrivain qui a fichu sa vie en l'air et semble en panne de tout sauf de vin blanc. Dupontel pense qu'achever Faulque n'est qu'une formalité mais il se heurte à un os: Faulque a encore des désirs qui le tiennent en vie. Un surtout: il éprouve une puissante attirance pour Louisa sa bonne entre deux âges ("Laissez-moi aimer cette femme avant de mourir") mais il ne parvient pas à le lui avouer. Pire encore, l'intensité et l'objet hors-norme de ses désirs et sentiments (comme dans "Tenue de soirée" et "Trop belle pour toi") le panique et le fait fuir (dans l'alcool, la maladie, les liaisons sans âme etc.) Louisa c'est l'ombre de Charles, la servante dévouée, discrète mais dont les yeux perçoivent tout. Louisa c'est Anne Alvaro et quand on a dit ça on a tout dit. Anne Alvaro interprète la passion qui consume, qui dévore comme personne. Elle est bouleversante dans son rôle de madone sacrificielle prête à déverser des torrents d'amour pour vaincre ce cancer qui la dévore et dévore l'homme qu'elle aime. Pas étonnant que l'étouffant huis-clos finisse par prendre de la hauteur et au final, le large. 

lecture 295 Aufrufe
thumb Kommentar
1
Reaktion

Kommentar (0)

Dir gefallen die Artikel von Panodyssey?
Unterstütze die freien Autoren!

Die Reise durch dieses Themengebiet verlängern Kultur
Mr Plankton
Mr Plankton

Des larmes, de la vie, encore des larmes, encore de la vie...Ce film est bouleversant.De l'origine de la vie à...

Adélice Bise
1 min

donate Du kannst deine Lieblingsautoren unterstützen

promo

Download the Panodyssey mobile app