Glückwunsch! Deine Unterstützung wurde an den Autor gesendet
Gens de Dublin (The Dead, John Huston, 1987)

Gens de Dublin (The Dead, John Huston, 1987)

Veröffentlicht am 11, Dez., 2021 Aktualisiert am 11, Dez., 2021 Kultur
time 2 min
0
Liebe ich
0
Solidarität
0
Wow
thumb Kommentar
lecture Lesezeit
0
Reaktion

Auf Panodyssey kannst du bis zu 30 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 29 articles beim Entdecken.

Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten. Einloggen

Gens de Dublin (The Dead, John Huston, 1987)

"Gens de Dublin" est le dernier film de John HUSTON. C'est une adaptation littéraire, celle de la nouvelle de James Joyce "The Dead" extraite du recueil "Les Gens de Dublin" à qui il est fidèle tout en en faisant son oeuvre testamentaire. C'est en effet le film d'un homme qui se savait condamné et dont la fin tombe comme un couperet. Car le film (très court, 1h15) est divisé en deux parties de longueur inégale. La première qui dure une heure relate une soirée dans une famille de la bonne société dublinoise au début du XX° siècle. Les couleurs sont chaudes, on chante, on danse, on rit et il faut être attentif aux légères dissonances de l'ensemble pour comprendre que derrière la façade joyeuse, il y a l'ombre de vies insatisfaites, inaccomplies, inachevées qui parfois se fait jour à travers un long regard mélancolique tourné le temps d'une vieille chanson irlandaise vers un ailleurs invisible, une voix hésitante célébrant des noces qui on le découvre à travers l'inventaire visuel des objets de sa chambre n'ont jamais eu lieu, l'excès d'alcool d'un homme sous l'emprise de sa mère, un poème d'amour rempli d'amertume ou un plan sur des marches d'escalier vides. Et puis arrive le moment où se produit le basculement vers la deuxième partie du film qui ne dure qu'un quart d'heure. Quart d'heure qui donne tout son sens au film. C'est dans le climat intimiste d'une chambre d'hôtel (on relèvera la contradiction qui elle aussi a du sens) que Gretta Conroy (Anjelica HUSTON, la propre fille du cinéaste qui d'une certaine manière devient son porte-parole) avoue le secret qui la tourmente c'est à dire la personne qui occupait ses pensées lorsqu'elle écoutait avec une profonde émotion la vieille chanson irlandaise avant de s'écrouler dans une posture troublante qui évoque davantage la mort que le sommeil. Et puis soudain, la neige et les couleurs froides de l'extérieur hivernal envahissent l'écran et la chambre d'hôtel cède la place à un cimetière alors que le film se termine sur un monologue, celui de son mari qui découvre qu'il est (et a toujours été) complètement seul.

lecture 161 Aufrufe
thumb Kommentar
0
Reaktion

Kommentar (0)

Dir gefallen die Artikel von Panodyssey?
Unterstütze die freien Autoren!

Die Reise durch dieses Themengebiet verlängern Kultur
Mr Plankton
Mr Plankton

Des larmes, de la vie, encore des larmes, encore de la vie...Ce film est bouleversant.De l'origine de la vie à...

Adélice Bise
1 min

donate Du kannst deine Lieblingsautoren unterstützen

promo

Download the Panodyssey mobile app