Le jardin du 20 Août, avec Hildegarde
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Le jardin du 20 Août, avec Hildegarde
Comme Hippocrate bien avant elle, Hildegarde considère l’homme dans sa globalité, corps, esprit et âme.
Elle prône le chiffre quatre et dans ses écrits il apparaît très souvent : les quatre saisons, les quatre humeurs, les quatre points cardinaux et les quatre éléments naturels que sont l’eau, le feu, l’air et la terre. L’univers est formé de ces quatre éléments qui sont présents tout autant dans le corps humain et lui confèrent le mouvement. « C’est ainsi que fonctionne l’univers » dit-elle.
Pour Hildegarde, la maladie arrive quand il y a séparation de l’humain d’avec le divin. Elle répertorie 24 maladies principales. Elle classe les êtres en quatre tempéraments : colérique, flegmatique, sanguin et mélancolique.
Déjà, elle prétend que le cœur envoie le sang dans les veines, ce que ne peut en ce temps-là corroborer aucune étude médicale. Mais cette femme a une somme de connaissances qui dépasse celle de son époque.
Pour guérir elle préconise : d’avoir une alimentation qui soigne, d’utiliser L’énergie vibratoire des pierres, d’avoir recours aux plantes et à leurs vertus, d’écouter ou de faire de la musique, de prendre des bains et des massages, de marcher (!) d’évacuer (saignées, ventouses, etc.…) de se connaître mieux et de jeûner. Pour elle la maladie nous signale nos erreurs et les dualités qui sont à l’origine du mal; cependant l’homme détient les clés de sa guérison s’il respecte son corps et son âme et se soucie de modération et de sagesse. Elle appelle les aliments bénéfiques les « vivres » ceux précisément que nous appelons actuellement alicaments (aliments-médicaments)
Un mot revient très souvent dans son discours : la viridité : « la force verte guérisseuse » qui nous est apportée par les pierres et l’alimentation, et leur énergie vibratoire. Notre viridité varierait aussi en fonction des pensées négatives ou positives que nous entretenons. La viridité de la nature, par exemple, est visible au printemps, lors de la renaissance de la végétation.
Il est beaucoup question de nos jours de manger « local », eh bien c’est aussi ce que conseillait Hildegarde et à moins de 50 kilomètres de chez soi, s’il vous plaît !
« Nous sommes ce que nous mangeons » Hildegarde von Bingen
??? Eh bien, il y a du boulot ! Encore être salade/échalote, passe, mais cervelas/Ketchup, c’est moyennement poétique 😄
À demain !
la gaillarde conteuse