A toute force et Forteresse : des murs gravés de "poèmes"
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A toute force et Forteresse : des murs gravés de "poèmes"
A toute force
Je me défendais
de faire de vous
une force.
Mais lorsque
vos colonnes
s’adossent
à la mienne
pour s’aider
à grandir,
elles aussi
me retiennent
réciproque
de droitesse
et m’étirent
vers un avenir.
𝐅𝐨𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞
Parce qu’un jour,
j’ai fais le vœu de vous
s’est tissé un lien
dans la durée de nos âges
qui s’étire et revient,
comme le tissu de portage
où pesait bon l’amour.
Cet amour pèse si lourd
qu’il a fait la différence
sur la balance
quand la douleur me terrassait
et que je ne me sentais
plus assez.
Forteresse face à la détresse.
vous avez été la frontière
au pire,
à maintenir
de vous, éloignée
malgré mes pensées adversaires
qui voulaient tant m’y amener.
𝐋´𝐨𝐧 𝐧𝐞 𝐬𝐞 𝐝𝐨𝐢𝐭 𝐫𝐢𝐞𝐧
𝐓𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐥´𝐨𝐧 𝐬´𝐚𝐢𝐦𝐞
𝐀̀ 𝐥𝐚 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐞𝐬𝐬𝐞
𝐃𝐞 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭
Si encore je me perds,
et rechute dans l’effort
et les plaids du canapé,
je suis celle qui se redresse
sur ces cuisses idem forteresse
qui, hier, vous voyez naître.
Et si je veux bien l’admettre,
qui n’ont eu de cesse
de vous porter,
depuis et désormais.
𝐋´𝐨𝐧 𝐧𝐞 𝐬𝐞 𝐝𝐨𝐢𝐭 𝐫𝐢𝐞𝐧
𝐓𝐚𝐧𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐥´𝐨𝐧 𝐬´𝐚𝐢𝐦𝐞
𝐀̀ 𝐥𝐚 𝐣𝐮𝐬𝐭𝐞𝐬𝐬𝐞
𝐃𝐞 𝐜𝐞 𝐪𝐮𝐢 𝐧𝐨𝐮𝐬 𝐯𝐢𝐞𝐧𝐭
Dans le temps qui va
sans se retourner,
je me voudrais
encore un peu
à vos côtés.
Alors je chemine,
comme je peux,
ni poids, ni héroïne,
mais le sparadrap
en bout de doigt
pour les au-cas-où
de vos genoux
qui se frotteraient
à l’âpreté d’exister.
Et même
quand vous n’aurez
plus besoin de moi,
j’espère être l’adresse
où vous viendrez recouvrer
le sommeil de l’enfance,
vérifier les promesses
des comptines immorales
qui n’ont de sens
que leur bancale
réassurance :
« 𝐸𝑠𝑡-𝑐𝑒 𝑞𝑢𝑒 𝑡𝑢 𝑚´𝑎𝑖𝑚𝑒𝑠 ?
- 𝑂𝑢𝑖.
- 𝑅𝑒𝑠𝑡𝑒, 𝑟𝑒𝑠𝑡𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑚𝑜𝑛 𝑏𝑎𝑡𝑒𝑎𝑢."
Maintenant je sais
que de loin ou de près,
c’est à nos côtés
que nous tiendrons debout.
Parce que la 𝐟𝐨𝐫𝐭𝐞𝐫𝐞𝐬𝐬𝐞, c’est nous.
« On part ensemble. On revient ensemble. » Maman.
La chanson de Jenifer :
https://youtu.be/FiLT-IzBWt0?si=gYFdAZhIqc0U0hcU