Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Lyvres
Feu pour feu

Feu pour feu

Publié le 26 mars 2020 Mis à jour le 26 mars 2020 Culture
time 2 min
CREATIVE ROOM

Lyvres

Accueil
0
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 164 lectures
0
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Feu pour feu

Feu pour feu, Leye Adenle, Métailié, 2020 (traduit par David Fauquemberg)

"A Lagos, paradis des embouteillages, un jet privé s'écrase sur une résidence dans le quartier des vieilles fortunes avec à son bord le principal candidat au poste de gouverneur. Aussitôt, on lui trouve un remplaçant, assuré d'être élu : chief Ojo. La séduisante Amaka, l'avocate des femmes, se révolte : chief Ojo est son ennemi juré, un salaud fini, avec un goût prononcé pour les très jeunes filles et quelques cadavres dans le placard. Elle a les moyens de le faire tomber." (4ème de couverture)

Retour de Leye Adenle après son excellent Lagos lady et d'Amaka, son héroïne avocate qui n'a pas froid aux yeux. Et comme pour le précédent, ce roman est vif, rapide, dynamique. Tout s'enchaîne dans de courts chapitres qui passent d'un narrateur à un autre, d'une action à une autre -au risque parfois de perdre un peu le lecteur, entre tous les noms de personnages et de lieux. Sur fond d'élection du gouverneur de l’État de Lagos, Leye Adenle dénonce la corruption à une échelle incroyable. Les magouilles sont à toutes les pages, à peine réelles, violentes : sexe, argent, tout est bon pour gagner mais surtout faire perdre son adversaire. La perversion est poussée à son paroxysme.

C'est un roman noir qui ne fait pas dans la dentelle et n'est pas tendre avec la société politique nigériane. Il ne fait pas bon être une femme dans ce pays, et encore moins une femme qui a des convictions et qui entend défendre les femmes. Je ne connais pas bien le pays, mais il ressort de cette lecture qu'il est violent parfaitement inégalitaire, son personnel politique totalement corrompu et prêt à tout pour rester en place.

Un romancier à suivre, car il démontre une nouvelle fois avec ce roman combien est grand son talent pour raconter une histoire et son pays. Le noir est son vecteur, formidable pour faire passer son message. A lire si ce n'est pas encore fait, et le mieux, c'est de commencer par Lagos lady, ça n'en sera que meilleur.

Toutes mes recensions sur mon blog http://www.lyvres.fr/

lecture 164 lectures
thumb 0 commentaire
0
réaction

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Culture

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey