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Martin Numa, roi des policiers

Martin Numa, roi des policiers

Publié le 3 mai 2020 Mis à jour le 3 mai 2020 Culture
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Martin Numa, roi des policiers

Martin Numa, roi des policiers, Léon Sazie, Oxymoron, 2019

Éloi Vidal, honnête garçon de recettes depuis de nombreuses années au Crédit Bordelais sis à Paris, ne rentre pas ce jour après sa tournée d'encaissements. Son chef ne croyant pas à une malversation de sa part attend quelques jours avant de prévenir la police. C'est Martin Numa qui est chargé de tirer cette affaire au clair. Accompagné de ses fidèles lieutenants, Prosper et Philippe et de son ami le journaliste Courville, il comprend très vite qu'une équipe très organisée prépare un gros coup.

Léon Sazie (1862-1939) est un auteur connu à son époque pour avoir créé deux personnages : Martin Numa dont la première aventure est celle dont je parle aujourd’hui, parue en 1907 ; suivront une douzaine de titres et le malfaiteur Zigomar en 1908, anti-héros prêt à tout même à vendre ses services aux Allemands, ce qui à l'époque est la pire des compromissions.

Mais revenons à Martin Numa, qui est doté d'à-peu-près toutes les qualités, c'est pas compliqué, on dirait moi angel. Contrairement à ce que je croyais au début, l'enquête n'est pas si simple que cela ni menée trop vite, comme d'autres titres de cette époque. Numa raisonne comme un célèbre détective d'outre-Manche, chaque détail est vu, scruté, analysé. Il ne s'engage jamais dans une action sans jauger sa capacité à en sortir. Tout est bordé, planifié et Prosper et Philippe guettent. Si je fais fi des "Martin Numa" à la pelle, à toutes les lignes quasiment pour rappeler combien il est grand et fort, d'un lyrisme désuet et un tantinet marrant : "L'égoutier, alors, s'engagea dans l'ouverture, et s'enfonça sous terre. Il ne portait pas de lanterne, lui. C'est dans la nuit, donc, qu'il allait s'avancer. Il devait marcher dans les ténèbres, au-devant d'un ennemi prévenu. C'était un acte non seulement de sang-froid, de courage, mais d'héroïsme. Qu'on y réfléchisse une minute... qu'on voit cet homme descendant, seul, dans un souterrain qu'il sait aux mains de ses ennemis... Il va dans la nuit, seul, au-devant du danger inconnu, mais certain, au-devant du péril ignoré, mais immanquable !... Il marche résolument, froidement au-devant du coup de revolver à bout portant, du coup de couteau dans le dos... de l'assassinat impitoyable. Et cependant, pas une seconde d'hésitation chez lui. Il refuse tout concours. Plus le danger est grand, plus la mort est proche, il tient à être seul pour accomplir cet héroïque devoir. Cet homme merveilleux est, on l'a déjà deviné, notre ami Martin Numa..." (p. 82)

Donc, si je fais fi de tout cela, eh bien, j'ai pris plaisir à lire ce roman policier, sauf qu'arrivé à la fin, eh bien ce n'est pas la fin, il y a une suite...

Toutes mes recensions sont sur mon blog http://www.lyvres.fr/

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