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Mon Paon

Mon Paon

Publié le 23 févr. 2025 Mis à jour le 23 févr. 2025 Fantaisie
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Mon Paon

Je me souviens d'avoir croisé et "communiqué" avec des paons au parc floral de Vincennes dans les années 1980. Je savais imiter leur cri (LEEEEOOONNNN) et quand je le poussais, discrètement en me cachant dans un fourré, ils me répondaient sans que je les vois, à plusieurs centaines de mètres. Et j'avais pu ensuite en fin de balade les prendre en photo, de près (ma mini vidéo de moins d’une minute sur Dailymotion).

Il m'est arrivé bien plus tard, au jardin du muséum de Toulouse en 2012, d'en croiser à nouveau et là encore d'échanger leur cri.

Je les trouve impériaux.

Je rêve (ah si j'étais riche....) d'avoir une grande propriété avec un parc de plusieurs hectares. J'aurais un paon que j'aurais apprivoisé. Il vivrait en liberté dans le parc, je l’appellerai un moment tous les jours pour lui offrir des friandises (des graines de tournesol).

Dans un rêve, toute magie est possible.

Je recevrais un jour dans ma propriété mes enfants adultes (trentenaires). Je les ferais s’asseoir en bordure du parc, je me placerais à trois mètres d'eux et je lancerais mon cri d'appel de mon paon que j'aurais bien évidemment nommé Léon. J'aurais mon bras gauche tendu et équipé comme un bras de fauconnier, je tiendrai comme d'habitude dans la main gauche un grand pot en verre avec une cinquantaine de graines de tournesol. Léon arriverait en volant du fond du parc et viendrait se poser sur mon bras pour manger ses friandises. Je le laisserais en manger une bonne dizaine et puis je lui dirais qu'il est magnifique. Je caresserais doucement son cou bleu et ses plumes plus douces que de la soie. Il comprendrait en voyant les invités qu'il y aurait quelque chose de spécial. Je lui demanderais d'abord de me faire un câlin et il poserait sa tête et son cou quelques secondes contre mon cou au coin de l'épaule. Ses multiples plumes sur sa tête, plantées comme des aiguilles, sont très souples et caressantes, elles sont sensibles comme les moustaches d'un chat et il sait les frotter délicatement.

Il reprendrait une bonne dose de graines et puis il regarderait mes invités. Je lui présenterais alors principalement et distinctement mon fils et ma fille, que j'aurais préalablement prévenus. Il ferait un petit cri qui voudrait dire bonjour hommage et respect et il sauterai de mon bras pour s'avancer vers eux. Il ferait un mouvement de révérence avec la tête et mon fils et ma fille ferait de même. Il s'approcherait ensuite au plus prés, mes enfants assis dans des fauteuils de jardin seraient à sa hauteur, jusqu'à ce que mon fils et ma fille osent délicatement lui caresser le cou comme j'avais fait. Il me regarderait, aux aguets quand même, puis en confiance, me demanderait d'un petit cri aigu si leur faire un câlin serait possible. J'aurais plus peur pour mes enfants que pour Léon, les paons ont quand même une belle corpulence, un cou puissant et presque un bec de rapace, mais en confiance (c'est la magie des rêves), je dirais à mes enfants qu'il veut leur faire un bref câlin et qu'il ne devaient pas bouger. Les câlins effectués, il reviendrait vers moi avec une sorte de sourire ravi au fond de l'oeil. Cela provient du respect et de la confiance. Face à des inconnus, il était normal qu'il ait aussi un peu d'appréhension. Mais comme cela faisait plus d'un an que je l'avais mis en totale confiance, il en retirait encore plus de satisfaction. Et puis je lui dirais qu'il est tellement beau qu'il se serait remis en face de mes enfants et qu'il aurait déployé sa roue (la ferme de Beaumont).

Enfin, il aurait ressauté sur mon bras pour finir le pot de graines de tournesol et il se serait envolé en criant LEEEOOONNNN et en retournant vers le fond du parc, je lui aurais donné comme d'habitude une impulsion avec mon bras pour l'élancer dans les airs.


Quoi de plus beau que de rêver à la majestueuse nature, quand la civilisation humaine est si décadente, et que les pourris au pouvoir ne pensent égoïstement qu'à l'exploiter !

Bruno

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