Congratulations! Your support has been successfully sent to the author
 Bateau ivre au Brough à Wick 

 Bateau ivre au Brough à Wick 

Published Feb 16, 2021 Updated Feb 16, 2021 Travel
time 2 min
1
Love
0
Solidarity
0
Wow
thumb 0 comments
lecture 194 readings
1
reaction

On Panodyssey, you can read up to 10 publications per month without being logged in. Enjoy9 articles to discover this month.

To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free! Log in

 Bateau ivre au Brough à Wick 

L’un des points forts de la côte nord-est, du côté de Wick, Catihness, c’est le matin, ou le soir… En été, on se lève tôt, car sous ces latitudes, le ciel reste clair et le soleil est pressé lui aussi de se pointer.

              Souvent, dans ce grand nord de l’Écosse, la belle matinée est gâchée par une vague de « showers » ou de « drizzle » selon les termes de la météo. « Showers », c’est le leitmotiv, n’espérez rien d’autre quand vous écoutez le bulletin météo du matin que « showers »…C’est comme ça qu’il faut peut-être comprendre l’expression « douche écossaise » !

              Alors, il faut devancer les « showers », et s’engager sur le sentier « picoté par les blés » qui mène à la mer. Le ciel est paisible sur « le Brough », à quelques centaines de mètres de l’ancien château viking, « Auld Wick castle », au ras de la falaise.

Le « Brough » est un rocher isolé, distant de la côte d’à peine quelques mètres. En ce début d’été, les oiseaux de mer – guillemots, macareux, goélands et autres fous de bassan - nichent et se querellent dans cette espèce de « cage à poules » où les cris et caquètements vont bon train et font trembler la « presqu’ile ballottant sur les bords ». La paroi est blanchie des fientes de ces « oiseaux clabaudeurs aux yeux ronds » dont les voix font un « opéra fabuleux ».

               « Dans les clapotements furieux des marées », c’est un « bateau ivre »… Que d’embarquements dans ces solitudes ! Il suffit de regarder les mouettes s’engouffrer à l’intérieur des grottes profondes pour, comme le jeune Arthur Rimbaud dans son « jardin illuné », se coucher « sur des toiles écrues, et pressentir violemment la voile ».

lecture 194 readings
thumb 0 comments
1
reaction

Comments (0)

Are you enjoying reading on Panodyssey?
Support their independent writers!

Prolong your journey in this universe Travel
Jour 9
Jour 9

Les racines c’est pour les plantes. Les hommes ont des pieds : Voyagez !

Franck Labat
1 min

donate You can support your favorite writers

promo

Download the Panodyssey mobile app