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Souchon hobo : du bobo au Beau.

Souchon hobo : du bobo au Beau.

Published Aug 29, 2020 Updated Aug 29, 2020 Music
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Souchon hobo : du bobo au Beau.

« Allo maman bobo »…

Chez Souchon, il y a toujours quelque chose qui ne passe pas et qui le rend « tout empâté, pataud ». Mais d’où vient donc cette « chantilly » qui freine « le tempo » et la plume ? Ce « gâteau » qui abîme l’estomac et la rime ? C’est une matière trouble et dérangeante et cependant si féconde en littérature… Le poète en fait émerger la « brindille et le phosphore », « le satellite et la météore » capables de révéler « la beauté d’Ava Gardner » ou de l’albatros, même « s’il patauge dans l’ice-cream »…

Mais analysons d’abord « d’où la peine vient ». Le chanteur est « peut-être un p’tit peu trop fragile » ? « Fichu, il mange trop » ? « Has been jeune homme, il se détériore » ? « KO. Down. Poussé en bas » ? « Cafard capillaire » ? « De quoi j’ai l’air avec mes détails, mes haltères » ?

Il faut l’avouer, « des fois, on sait pas bien ce qui se passe »… « On s’ennuie tellement »… « Wagon lancé, lit balancé », l’envers de l’Idéal, n’est-ce pas le spleen comme disait l’autre ? « Les lumières s’éteignent », « pardon aux play-boys littéraires », c’est une « banale song », une banale histoire de cœur. « Il la laisse, elle l’a laissé. Triste western » pour la chemise de Buffalo Bill. « Largué, classé, il a perdu tout ce qu’il aimait ».

Alors, comment remonter la pente et sortir du tunnel ? « S’asseoir par terre » ou bien « jogging Bois de Boulogne » ? Pour « foncer vers le bonheur », « sortir les gros pétards », rouler les mécaniques et rouler à bord de « la Chrysler », des « bolides extravagants » ? « S’ramener les cheveux en avant en les lavant » ? Se glisser « dans l’anorak de Jack Kerouac »… Et puis mentir, raconter du bidon, péter la gueule à tout le monde » jusqu’à ce qu’ils « rallument la salle » ?

Ou bien, encore une fois comme Baudelaire, ouvrir la fiole de parfum exotique... Tenir dans ses mains « les deux jolis seins de son amie », « coucher sur le sable d’or, marcher dans les pierres » et laisser tinter un « petit gobelet d’aluminium ».

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