Congratulations! Your support has been successfully sent to the author
Le roman
 Chapitre 8

 Chapitre 8

Published Apr 20, 2022 Updated Aug 2, 2022 Culture
time 3 min
0
Love
0
Solidarity
0
Wow
thumb 0 comments
lecture 183 readings
0
reactions

On Panodyssey, you can read up to 10 publications per month without being logged in. Enjoy9 articles to discover this month.

To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free! Log in

 Chapitre 8

De toute façon elle a d'autres préoccupations, parceque le malheur ne vient jamais seul il invite d'autres moments de larmes et de doute, est ce qu'elle a un peu de chance ou rien?

Après une séparation libératrice de son ex , ex chevronné dans l'art de la manipulation et de l'emprise mentale. Les soucis se succèdent, déjà lui faire face au tribunal en tremblant, le  souffle coupé, une respiration retenue, un regard fuyant, un coeur qui bat tellement qu'il se retrouve logé à côté de ses pieds . La tête qui chauffe piquée par un millier d'aiguilles. Un vrai supplice , la femme retiens les mots de son avocate "je suis là pas d'inquiétude", malgré ces mots elle reste figée comme une statue en cire . 

Les dates , les jours et les mois se suivent comme une promesse, elle attend impatiente la fin de ce feuilleton. Le coeur lourd, les larmes ruisselantes , sa tête ressemble à une  grenouille parce que ses yeux la supplient d'arrêter, ils sont gonflés et rouges vifs. 

Le rôle de maman l'attend au tournant si elle faiblit, mais elle ne faiblit pas elle regrette juste d'avoir choisi ce père . 

Son enfant s'est exprimé à travers son corps il a mal ici et là. Il boîte une vie bancale , il vomit le dégoût de cette union, il propose un corps souffrant de symptômes atypiques, un corps qui crie son désarroi. 

Une opération après l'autre, ce corps chétif fait face à la mutilation au profond de sa chair. Et cette femme avait un seul souhait souffrir la douleur de son enfant elle voulait laisser des lombeaux de son corps à elle ,et préserver celui de ce dernier.

La vie n'est pas que noire elle est aussi grise.

Quelques moments de répits, comme si le ciel se dégage le temps d'une respiration pour revenir sombre . Un orage qui électrifie , qui la fait reculer.

L'homme prends son enfant de temps en temps, en ne respectant rien et dans la foulée il tente le lavage de cerveau, l'enfant est perdu qui croire ,qui ne pas croire, sa mère ou son père.

À chaque retour au domicile, la femme réquilibre tout , en tout cas elle espérait réussir à faire avancer son enfant sereinement dans la vie, d'avoir confiance dans ses compétences , d'être un battant et combattant. D'aimer la simplicité des choses et d'être satisfait même de peu,  d'être curieux d'apprendre à goûter les sensations et sentiments agréables.

Il est temps que la femme pense un peu à elle, l'abstinence s'est imposée parce que le passé la bien traumatisé, la vie familiale partie en fumée, ses espérances d'une vie de famille s'est cassée avec le fracas d'une porcelaine fragile heurtant le sol.

Au lieu de commencer par une coquetterie, elle a commencé par faire endurer à son corps la souffrance de la course à pieds qui s'est transformée au fil du temps en juissance.

Les tensions disparaissaient, elle embrassait la liberté retrouvée, c'était le moment d'être heureuse, son souhait courir tout le temps, courir des milliers de kilomètres, avec sa sueur partait sa souillure. Cette sensation d'avoir été dupée, trompée, bernée, la rendait malheureuse. 

 

Elle avait le besoin de se sentir fière de cette vie de célibataire, elle se lançait des défis, des envies, des tentations de grandir, ses échecs et réussites la rassuraient.

Ça n'empêche que la solitude pèse même si on a les biceps qui peuvent porter . La nuit est terrible, c'est le moment de refaire le monde un million de fois. Le passé refait surface, le présent angoisse, et le futur est le monstre qu'on redoute.

Enfermée dans une cage comme son ex l'a toujours voulu, sa main à lui est invisible, sachant faire d'elle encore son objet.

Elle tourne en rond comme une bête blessée. Son énergie est au plus bas . La peur au ventre comme une boule de feu qui l'a dévore tout doucement.

Le hasard a ramené vers elle des gens respirant la bienveillance. Ils l'ont élevé, tiré vers le haut, ils l'ont aidé et encouragé. Ils étaient sa bouée de sauvetage.

 

 

 

 

lecture 183 readings
thumb 0 comments
0
reactions

Comments (0)

Are you enjoying reading on Panodyssey?
Support their independent writers!

Prolong your journey in this universe Culture

donate You can support your favorite writers

promo

Download the Panodyssey mobile app