Chapitre 11
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Chapitre 11
L'univers, le cosmos, les ancêtres, les anges gardiens. Un théâtre ou la femme évolue , elle croit à la roue qui tourne , elle croit au bien et au mal , elle croit à la vie après la mort , elle croit que les ancêtres protègent , elle espère plus que tout que les astres s'alignent, que les étoiles brillent dans son ciel.
Malgré les larmes , malgré la déception, malgré le chagrin elle a plus d'espoir que le reste de la planète. Un espoir sain d'une vie saine et heureuse.
Son bonheur est simple, son bonheur c'est voir le sourire de son enfant, de le voir rire aux éclats. Alors elle joue comme une enfant, elle veut que l'enfance de la chair de sa chair soit la plus belle. Elle remplie leurs vies de souvenirs doux , de regards intenses qui aiment la découverte, sortir , se faire violence pour faire des belles choses pour enfin oublier la violence qui fait suinter les murs de leur appartement. Pour oublier les cris d'un homme tirant, d'un père absent.
Elle rigole de la situation, elle a le sens de la dérision, elle respire l'envie de vivre pleinement avec son enfant de le rendre heureux et confiant.
Alors elle danse la chenille, elle joue la marelle, elle invente des histoires, où ils sont les héros heureux et courageux. La femme apprend à vivre seule accompagné d'un être qui compte sur elle, elle est responsable de l'avenir de son cher , elle est fier d'être la mère de cet enfant, elle pense sincèrement que quelque part il l'a choisi, alors elle tient le coup coûte que coûte.