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Le sens des mots - chapitre 6

Le sens des mots - chapitre 6

Pubblicato 27 mag 2025 Aggiornato 27 mag 2025 Fantasy
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Le sens des mots - chapitre 6

VI


- Après toutes ces épreuves, commence Archibald, plusieurs de nos alliés nous

ont quittés… Bon d’accord : nous avons perdu plus de 20 soldats. Mais ce qui

compte le plus, c’est que nous touchons au but !

- Excusez-moi grand mage, intervient un jeune chevalier. Pourquoi avez-vous

décidé d’arrêter les recherches pour Line ?

- Voilà une question intéressante, commente le mage en se frottant sa barbe

blanche. Je vais vous le dire, moi : Line est une traîtresse !

Etonnement général.

- Je l’ai remarqué à plusieurs reprises… La première fois, elle a sursauté

lorsque j’ai prononcé le nom de « Larun ». Une autre fois, notre chère Line a

complètement pété les plombs ! Mais le plus flagrant a été qu’elle n’a jamais vu de

magie bleue en vrai. Même si l’arbalétrière était nouvelle, tout le monde dans le

royaume en a déjà vu… Ce qui me force à croire qu’elle vient d’une zone éloignée,

tel que ce manoir. Ainsi, grâce à mon sens exceptionnel de la déduction, je me suis

dit qu’elle n’était pas la personne à qui on avait affaire !

- Est-ce que ça vous a fait mal de comprendre ça après avoir tant cru en elle ?

demande le même jeune chevalier.

Après quelques larmes, Archibald bafouille :

- Ben, en fait… P… Plutôt, oui ! … J’ai … je croyais pouvoir lui faire

confiance, mais… enfin, je la considérais un peu comme la fille que j’ai toujours

voulu avoir… snif ! … Avant de la perdre, j’avais déjà causé la mort de plein de

personnes dans l’équipe ! Comme Brady et Boumy… Et avant eux, même avant

l’expédition… j’ai perdu un ami. Un ami qui m’admirait, mais que j’ai abandonné

avant de partir ! Ricochet…

- Courage, grand mage ! crie un arbalétrier.

- Ouais, on va y arriver ! ajoute un autre.

- Vous allez le défoncer, ce comte Lard ! encourage Carl.

- … ! « crie » Rachid Oublefacette, qui vient d’arriver.

En l’apercevant, le mage lui redonne la parole d’un claquement de doigt, En

constatant les effets, Rachid le remercie :

- Merci mille fois, grand chêne bleu ! Grâce à vous, je ne serais plus le même.

Je penserai aux autres avant et pas à moi !

- Ne t’en fais pas, le rassure Archibald en s’essuyant les yeux. Mais maintenant,

on va régler son compte au comte !

- Ouais ! crie toute l’équipe en chœur.



Un peu plus tard, tout le monde arrive au pied du manoir. Carl s’avance vers les

grandes portes et commence à toquer.

- Stop ! l’arrête Archibald.

Il montre une petite sonnette en tête de mort et appuie dessus. Une des deux

grandes portes s’ouvre et un démon maigrichon apparait.

- Qu’est-ce que vous voulez ? demande-t-il en soupirant.

- On veut entrer, c’est évident ! répond Rachid, sur un ton agacé.

- Fallait réserver. Au revoir.

La porte se referme et le mage sonne à nouveau.

- Quoi encore ? demande le démon.

- On veut réserver, dit Archibald avec un sourire niais.

- Comment ç… AÏE !

Carl lui donne un gros coup de poing dans le nez. Le démon s’écrase au sol et

l’équipe entière pousse les grandes portes pour passer. Deux gardes d’intérieur (des

démons bien plus balaises avec une massue) se dressent devant Archibald et l’un

d’eux le prévient :

- Faites demi-tour ou sinon…

- Sinon quoi ?! le provoque le mage. Si tu savais tout ce qu’on a traversé mon

coco, tu ferais moins le malin ! Alors, soit tu sors ton gros ventre de ma vue, soit tu

en subiras les conséquences. Pigé ?

Le garde le fixe d’un air perdu et interroge :

- Tu te prends pour qui ?

- Pour Archibald Valdavix, le plus grand mage de toute l’histoire de la magie

bleue. Et toi, mon pépère ?

En guise de réponse, il prend sa massue et tente d’assommer son concurrent,

sans le toucher. Les mages sont en général très bons en esquive ! L’autre démon

essaie également mais tout ce qu’il parvient à faire, c’est atteindre le pied de son

collègue.

- Aïe ! crie ce dernier. T’es pas bien, toi !

À son tour, il écrase le pied de son « allié ». Une bataille s’engage ensuite entre

les deux démons. Archibald et ses équipiers profitent de la diversion pour se

faufiler derrière eux. De toute façon, les 2 abrutis ne s’occupent plus d’eux !

La salle qu’ils occupent n’est que le rez-de-chaussée. Rien d’autre qu’un

escalier montant et deux brutes épaisses.

- On monte ? demande Carl sans réfléchir.

- Oui, répond simplement le mage.

Ce dernier devance la petite troupe, qui avance en file indienne dans l’escalier.

Ils finissent par arriver dans une petite salle, beaucoup plus agréable que le rez-de-

chaussée. Grâce aux décorations luxueuses, un arbalétrier en déduit :

- C’est une chambre. Et pas n’importe laquelle. Sûrement une suite royale !

- Oh, regardez ! s’exclame un chevalier.

Il montre le poster d’une arbalète des montagnes améliorée.

- Je crois que c’est la chambre d’une arbalétrière, comprend Carl.

Archibald frotte son menton poilu mais garde ses pensées pour lui…

L’équipe poursuit son chemin et quitte la chambre. Encore un escalier à monter

et, cette fois, en arrivant, le mage tombe sur un archer-ninja. Heureusement, celui-

ci lui tourne le dos. L’ennemi avance calmement et semble chercher son chemin,

ce qui est aussi le cas de l’équipe du mage ! Ce dernier se retourne vers ses

équipiers et leur fait signe de ne faire aucun bruit.

Pendant un bon moment, ils suivent cet archer-ninja sans se faire repérer… Au

bout d’un moment, leur « guide » les conduit dans un grand couloir, donnant lieu à

plein de portes. L’une d’elles, qui est plus éloignée, semble différente des autres.

Elle parait plus sécurisée et une pancarte y est suspendue :

« DANGER ! Laboratoire ! »

Archibald ne réfléchit pas : il fonce vers la porte, sans tenir compte de l’archer-

ninja. Ce dernier, en le voyant, le vise et tire une flèche. Heureusement, Rachid le

pousse juste avant et la flèche ne touche pas le mage. Quand l’archer-ninja se

retourne, Carl le désarme et lui fait une prise de catch. À terre, leur ennemi ne peut

plus rien faire. Malgré tout le bruit, personne d’autre ne semble avoir donné

l’alerte.

De son côté, Archibald tente d’ouvrir la porte menant au laboratoire mais,

naturellement, celle-ci est barrée ! Le mage réfléchit au sort le plus adapté et finit

par trouver :

- Jusque-là, on a enfoncé des portes ouvertes !

Soudain, Carl se retrouve propulsé contre la porte ! Cette dernière s’ouvre sous

le choc, dévoilant ainsi le magnifique laboratoire. Fasciné par toutes les

éprouvettes, Rachid se précipite dans la salle, pourtant dite « dangereuse » …

- Incroyable ! crie-t-il à tout instant. Extra !

Le fan de science ne sait pas où donner de la tête. Derrière lui, son équipe tente

de le rattraper sans réussir.

- Reviens, c’est dangereux ! le prévient Archibald.

- Aucun risque ! Les produits qui sont ici n’exploseront pas !

- Ce n’est pas ça ! On peut facilement nous repérer, ici !

Le scientifique ne l’écoute plus du tout et poursuit tranquillement son chemin.

Sans regarder où il va, Rachid finit par se cogner contre un chimiste en plein

travail.

- Excuse-moi, Carl.

En constatant que ce n’est pas du tout Carl, il recule lentement.

- Qu’est-ce que tu fais là ? lui demande le chimiste.

- Euh… je suis en… stage !

- Vraiment ?

- Oui. Mais j’aimerais bien contribuer à la création du Dragon Ether-Nocif ! Si

c’est possible…

- Si tu veux. Nous sommes en manque de personnel.

- C’est par où ?

- Prends cet escalier, répond le chimiste en lui montrant le chemin.

Rachid se dirige vers l’escalier, tout en sachant qu’il est couvert par son équipe.

Celle-ci, en effet, le suit de très près…


Lorsque toute la troupe arrive en haut de l’escalier, le laboratoire spécialement

fait pour le projet EDEN est devant eux ! Encore une fois, Rachid est fasciné par

les alentours, mais Archibald le rattrape au bon moment. Il lui fait également la

morale :

- Pas question de s’éparpiller une seconde fois !

- Mais la dernière fois ça nous a permis de trouver le chemin.

- Sauf qu’ici, il y a bien plus de monde et certains gardes patrouillent.

- Quel est le plan ? demande Carl.

Le mage réfléchit, mais ne sait pas comment procéder pour la suite de

l’opération. Trop fier pour affirmer son ignorance, il regarde Rachid en mode :

« Bah vas-y, répond ! ». Le scientifique observe tout autour de lui et repère une

géante citerne grise où est inscrit : « Accélérateurs de croissance liquides ».

Son visage s’illumine et il dit :

- Archibald ?

Celui-ci ne le regarde même pas. Après un soupir, Rachid reprend :

- Grand mage ?

- Qu’y a-t-il ?

- Tu vois cette grande citerne, là-bas ? Je veux que trouve un sort adapté pour la

détruire ! Ou pour n’importe quoi d’autre, du moment qu’elle ne puisse plus servir.

Le mage frotte son menton poilu et se met à prononcer ceci :

- Avec une couleur si terne, tu ne mérites pas d’exister !

Mais vous n’êtes pas naïfs ! Vous connaissez la règle élémentaire de la magie

bleue concernant les jeux de mots et tout-ce-qui-n’est-pas-une-expression.

Ainsi, le sort ne fonctionne qu’à moitié et la citerne, au lieu de disparaitre,

s’écroule lentement…

- C’est tout ce que j’ai trouvé ! s’excuse Archibald. Mais, après tout, ce n’est

pas si grave ! Non ?

- « Pas si grave » ? reprend Rachid totalement paniqué. Attends de voir les

conséquences !

Quand on parle des conséquences, elles arrivent ! Quelques scientifiques se

retrouvent aspergés d’accélérateurs de croissance et deviennent plus grands. L’un

d’entre eux atteint 3 mètres de haut ! Mais heureusement, la panique finit par

cesser, tout comme la vague de produits chimiques. Le chercheur de 3m redresse la

citerne et le danger est écarté. Sauf qu’en stabilisant la structure, le géant arrive à

apercevoir l’équipe d’Archibald ! En les pointant du doigt, il crie :

- Gardes ! Attrapez-les !

Aussitôt, 4 démons armés jusqu’aux dents foncent sur eux. L’équipe se sépare

en 2 groupes : Rachid, Carl et le mage ; les 5 autres chevaliers et arbalétriers.

Ces derniers arrivent à repousser un garde mais fuient le second. Leur course se

déroule dans un laboratoire ! Quoi de pire ? Mais, finalement, un jeune chevalier a

une idée ! Il renverse toute une armoire vitrée, bourrée de fioles et élixirs. En

s’écroulant, elle libère toutes sortes de substances multicolores. Quelques-unes

explosent, d’autres créent un léger brouillard… Mais l’une d’elle (de couleur verte

comme de la bave de Lidulorf) arrive à retenir le démon. Celui-ci se retrouve

bloqué : ses pieds sont collés au sol ! Il n’y a pas pire comme humiliation…

Le trio avance bien de son côté : il a semé un démon dans un épais brouillard

chimique. Hélas, l’autre vient de les bloquer dans un cul-de-sac. Archibald

retrousse ses manches et provoque le garde :

- Je vais te démonter !

Rien ne se passe. La blague était sans doute trop nulle pour créer un quelconque

sortilège ! Le démon (qui n’a évidemment rien compris…) jette sa massue rouillée

sur le mage, qui l’évite avec classe.

- T’es pas doué, toi ! commente Carl.

Le garde le fixe et commence à marcher lentement vers lui. Carl se fait pipi

dessus et regarde Archibald d’un air apeuré. Le mage prend la massue et se met à

réfléchir. Après avoir trouvé, il déclare au démon :

- Plus je te vois, avec ta massue rouillée, plus je me dis : T’es Thanos !

Encore une blague nulle… Le mage comprend que son ennemi n’a pas capté et

tente de lui expliquer :

- Vu que ta massue est rouillée, elle risque de donner le tétanos et…

Soudain, le démon s’écroule …… de rire ! Il ne peut plus s’arrêter de rire !

Impossible de savoir s’il a compris la blague : on ne sait jamais ce qui se passe

dans la tête d’un démon… Jamais.

Plus de temps à perdre, Archibald s’enfuit vite, suivi de ses deux compagnons.

En chemin, ils croisent les 5 autres et l’équipe se reforme, sans s’arrêter de courir.

Quand c’est comme ça, c’est que le mage a repéré quelque chose…

- Tu as vu quelque chose d’intéressant ? l’interroge Rachid.

- Oui : la cage du dragon Ether-Nocif !

L’équipe presse le pas et finit par atteindre la fameuse cage. À l’intérieur, un

jeune bébé dragon quadrupède. Si beau… mais déjà dangereux ! En s’approchant,

Archibald manque de se faire mordre la main.

- On le tue ? propose le mage.

- Quoi ?! réagit aussitôt une arbalétrière.

- Ce dragon risque de devenir une arme de destruction massive !

- On est vraiment obligés ? s’assure Carl.

- Toi aussi, tu doutes que…

- Bien sûr que non ! Moi aussi j’aimerais l’écraser !

- Attendez ! intervient Rachid. Il y a un autre moyen de…

Une voix retentit et résonne dans tout le laboratoire :

- Bienvenue à vous !

- Qui est-ce ? demande Archibald.

- Ah… Ainsi le grand chêne bleu est parmi nous.

- Qui êtes-vous ?

- Tu ne devines pas ?

- Comte Larun ! (la prononciation est : « Laroune »)

- Bien joué ! C’est que tu dois être très perspicace pour avoir fait tout ce

chemin. Mais, en même temps, je t’ai un peu aidé…

- Comment ça ?

- Rejoins-nous, ma chère !

Au même moment, une jeune fille brune débarque, devant eux.

- Line ! s’exclame Carl.

- Carl, répond-elle, avec un air de dégout. Toujours aussi répugnant !

- Sale traitresse ! Tu ne vaux pas mieux !

- C’est toi qui le dis…

- Que fais-tu ici, Line ? interroge Archibald, déçu d’avoir eu raison.

- Je collabore avec l’ennemi, c’est vrai. Mais pas seulement…

- Ne me dis pas que…

- Si, en effet. Je suis la fille du comte Larun !

- Quoi ?! s’exclame l’équipe.

- Espèce de… dit le mage en fonçant vers elle.

L’arbalétrière prépare une flèche et vise son ancien allié. Sans en tenir compte,

Archibald continue à fondre sur celle qu’il considérait comme sa fille… Alors que

c’était celle de l’ennemi.

- Stop ! intervient le comte Larun en personne, arrivé dans le labo.

Les deux adversaires s’arrêtent aussitôt. Même si le mage a arrêté sa course,

son esprit est en train d’étrangler Line. Celle-ci ajoute :

- Tu as de la chance, vieillard !

Le grand chêne bleu est célèbre pour son sang-froid. Ainsi, il arrive à garder

son calme et à ignorer la réflexion :

- Larun ! Il ne faut pas que ce dragon Ether-Nocif puisse grandir.

- Pourquoi ça ? demande le comte ironiquement. Tout être vivant a le droit de

prospérer et de vivre en liberté.

- Arrête ce petit jeu ! Tu sais aussi bien que moi que ce sera un vrai monstre ! Il

détruira ce royaume et ton manoir également. Tôt ou tard.

- Sauf si je l’élève ! Il m’obéira et je le contrôlerai. De force !

- Que tu es naïf, Larun… Un dragon Nocif n’obéit jamais à l’homme. Mais un

dragon Ether-Nocif, encore moins !

- C’est toi qui est naïf, Valdavix ! Tu crois que tu peux me donner des ordres,

mais ce n’est pas toi qui contrôle la situation ! Tu n’as jamais rien contrôlé,

d’ailleurs. Combien de personnes as-tu tué, déjà ? Combien de gens qui croyaient

en toi ? Hein ?

Le mage ne répond rien, honteux.

- C’est bien ce que je pensais… Les gens comme toi ne méritent pas de vivre !

Line ? Tire !

L’arbalétrière prépare son arme et prend tout son temps pour viser. Archibald

ne bronche pas et regarde le sol, sans rien faire. Son équipe est pétrifiée par la peur

de le perdre et ne réagit pas…

Soudain, une flèche transperce le corps de Line ! Elle s’écroule, inconsciente.

Le mage l’observe et reconnait la flèche. Il crie :

- Ricochet ! Tu m’as sauvé !

- À votre service ! répond Eric Ochet, depuis un coin bien caché.

Quand le mage le repère, il est rassuré : Larun ne le trouvera sûrement pas !

Après ça, le comte court en direction de sa fille. En la voyant, il prononce, d’une

voix sinistre :

- Tu vas regretter ça, Valdavix !

- Mais ce n’est pas moi qui…

- YAAAH !

Larun se précipite vers Archibald, avec une large mais fine épée, rappelant un

couteau de boucher. Le mage se concentre de toutes ses forces pour trouver un

sort… En entendant le déclic d’une arbalète qui se recharge, le comte s’arrête et

dit :

- Un arbalétrier d’élite te protège… Très bien, à nous deux !

Il tient son épée devant lui, comme les Jedi pour contrer les tirs.

- Tu sais, j’ai été chevalier d’élite, un temps ! avertit Larun.

Au moment même où la flèche est propulsée, l’épéiste se tourne vers l’origine

du son et repousse la flèche avec son arme en une fraction de seconde.

- Quel réflexe ! commente Rachid.

- Tu vas voir, toi… ajoute Carl en se dirigeant vers le comte.

Ce dernier lui tourne le dos mais l’entend arriver. En se retournant, il lui tranche

une jambe, d’un coup d’épée.

- Aaah… crie Carl lorsqu’il tombe à terre.

Le sang coule à flot depuis son moignon. Archibald déclare :

- Tu as du sang froid, Carl !

Le sang coagule et sa jambe se remet en place. Même s’il ressent encore la

douleur, il peut être heureux de retrouver son membre. Le comte Larun court vers

le mage avec sa terrible arme, recouverte de sang, et lui crie :

- Pour avoir tué ma fille, tu vas mourir !

Après avoir bien réfléchi, Archibald déclare :

- L’épée de poltron n'a pas de pointe !

Aussitôt, l’épée de son ennemi s’arrondit au bout. Maintenant, elle ressemble à

une cuillère… En rage, Larun la jette et provoque le mage :

- Tu vas regretter ce que tu viens de faire, Valdavix !

Puis il se tourne vers le scientifique de 3 mètres de haut :

- Maintenant !

Le chercheur se dirige vers la cage du dragon Ether-Nocif avec un très long

tuyau. Celui-ci est relié à la citerne d’accélérateurs de croissance.

- J’y vais ! annonce le scientifique en poussant la manette du tuyau.

Juste après, les accélérateurs de croissance sont projetés sur le bébé dragon, qui

commence à grandir sous les yeux de l’équipe.

- Non ! crie Archibald. Ne faites pas ça !

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