

Le sens des mots - chapitre 1
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Le sens des mots - chapitre 1
(j'ai écrit ce petit récit en 4e, soyez indulgent envers son immaturité svp)
LE SENS DES MOTS
I
Il était une fois, un vieux mage nommé : Archibald Valdavix.
Il était très expérimenté et défendait son village depuis des
décennies. Le « grand chêne bleu », ainsi surnommé pour son aspect protecteur, se
servait de ses sortilèges pour contrer les attaques ennemies. Archibald puisait ses
sortilèges dans son Grand Livre des Sortilèges, un vieux grimoire âgé d’un siècle.
Les formules magiques n’étaient que des expressions du « futur » et leur
invocation se produisait à l'agitation d’un Grangil sacré. Ce dernier n’était qu’un
ancien bâton de mage dont l’extrémité se constituait d’un cristal magique : le
Noubil.
Tout va bien … quand tout-à-coup, un esprit noir tente d’accéder au château !
La difficulté, avec les esprits noirs, c’est qu’ils sont imprévisibles et vifs. Ils
ressemblent à des gobelins noirs et peuvent se changer en ombres pour se faufiler
discrètement. Il est donc très compliqué de les remarquer ! Leur seul point faible,
est la poudre de Noubil ; à leur contact les esprits noirs disparaissent. Ils sont donc
sensibles à la magie bleue (magie impliquant le Noubil).
En haut des remparts, au creux d’une tour, un éclaireur-arbalétrier fait son
travail : il dort. Soudain, il se réveille ! Pile au moment où l’esprit noir tente de
traverser le fossé. Quel Hasard ! En plus, il y a un dieu qui s’appelle : Hasard !
Mais quel farceur, ce Hasard ! Cependant, rassurez-vous à ce sujet : le Hasard
fait bien les choses ! Pour en revenir à l’histoire, l’éclaireur réagit en dégainant
son petit « smart-fouine » (le portable à la mode à l’époque, ne vous moquez
pas !).
Au beau milieu du village, un parfait silence règne … jusqu’au bruit
insupportable du « Saint-sung » d’Archibald Valdavix ! Stressé par les regards
énervés des passants, le vieux mage décroche :
- Allô, Archibald Valdavix à l’appareil j’écoooouuuute !
- Grand mage, un esprit tente de traverser le fossé du château ! s’écrie
l’éclaireur.
- Quel tour ?
- La 26A !
- Quel angle ?
- 25° Sud !
- Quel type d’ennemi ?
- Un esprit noir !
- Vous êtes qui ?
- Eric Ochet !
- Le nouveau ?
- Oui !
- Bonne chance !
- Merci ! Euh, quoi ? Je vais devoir le combattre ?
- Cela vous pose un problème ?
- Euh, bien sûr … que non…
- Je plaisantais ! Ne sois pas tendu, Ricochet ! Je m’en charge…
- Ah, merci monsieur ! Au fait, c’est Eric Ochet.
- …
- Allô ? Allô ? Oooh, ça fait mal de se faire raccrocher au nez…
- BOUH !!!
- Aaaah !
- Hé, hé, hé ! Je vous ai eu, hein ? Bon, j’y vais !
- Ah, euh … OK ! Je … euh… D’accord ! Bon…
Au moment où l’esprit noir parvient à passer le fossé, Archibald est là !
Hasard… Le vieux mage consulte son Grand Livre des Sortilèges et brandit son
Grangil. Il le secoue et dit :
- Tu broies du noir, tu seras broyé !
- Mais, je… (il commence progressivement à se désintégrer) Aaah…
- Pourquoi voulais-tu attaquer le château de Katam ? C’est insensé !
- Je voulais vous délivrer un message !
- De qui ?
- De moi !
- MDR !
- MDR ? (Il pense que ça veut dire : Menteur Dignement Raté) Hé !
Archibald commence à repartir, mais l’esprit noir, à moitié désintégré, le
supplie :
- J’implore votre aide, grand chêne bleu ! Si je le pouvais, je me serais
agenouillé… Mais par pitié, faites-moi confiance !
Archibald ralenti, réfléchit ……………… et repart.
- S’il vous plaît !!! s’écrie l’esprit noir, en plein désespoir.
- Bon, j’arrive ! crie Archibald, comme papa qui cède tout à son enfant.
Le mage inverse le sort et demande à l’esprit noir :
- Prouves-moi que j’ai eu raison en m’expliquant ton message.
- Je me promenais dans la forêt Kibba et j’ai entendu des cris de terreur
provenant du village des Macadiens. Il s’agissait d’un énorme incendie qui a
ravagé tout leur village. Cependant, il ne s’agissait surement pas d’un accident ; les
Macadiens sont peut-être idiots, mais pas au point de laisser leurs feux de camp
sans surveillance. Le responsable est …
Tout d’un coup, par pur Hasard, une flèche traverse le corps de l’esprit noir.
Ce dernier s’écroule. Archibald se retourne et s’écrie :
- Ricochet ?!
- Mais, il allait vous attaquer ! s’explique l’éclaireur-arbalétrier. Parler avec un
esprit noir… Vous avez perdu la balle, Archibould ? Euh ! Vous avez perdu la
boule, Archibald ?
- Mais non, Ricochet ! Il allait me dire quelque chose de très important ! (Il
s’adresse à l’esprit noir souffrant) Qui était-ce ?
- Euh … ce … c’était le … le comte …
- Un comte ? Quel comte ?
- J’y viens, c’est bon ! Bon … « tousse » c’était … le comte L … La, Lar … le
comte Larrrrr… ooooh …
Il se pourrait que ce soient ses dernières paroles… Archibald s’énerve et tape le
corps de l’esprit noir et celui-ci se met à tousser :
- C’était … « tousse » … le comte Larrr … ! (nouvelle flèche) AAAH !
- Ricochet ! crie Archibald.
- Désolé, Monsieur…
Archibald regarde l’esprit noir attentivement et déclare :
- Il n’en dira pas plus.
- Je suis désolé, grand Mage ! pleure Eric.
- Ce n’est pas grave, répond Archibald avec sarcasme. Ne t’en fais pas…
- Ouf, ça me rassure !
Archibald fait la grimace. Il soupire et dit :
- En tout cas, il faut que l’on se rende au village des Macadiens.
- « On » ? Comment ça « on » ? s’étonne Eric.
- Je vais former une équipe de soldats d’élites ! Ils devront être suffisamment
entrainés car nous ne savons pas à qui nous aurons affaire ! Il faut se méfier des
Macadiens, c’est peut-être un piège…
- Woooh !
- Une fois au village Macade, nous nous informerons au sujet de ce comte
« Lard ». Ce dernier semble dangereux, d’après l’esprit noir !
Archibald se dirige vers l’intérieur du château, mais Eric lui demande :
- Où allez-vous, maintenant ?
- Je vais chercher de bons soldats à la salle de formation, répond le grand Mage.
C’est là que je vais trouver les meilleures recrues de tout le château. Tu peux venir
avec moi, si tu veux.
- Oh ! Euh, bah je … ‘fin j’veux bien, mais…… J’arrive !
Tous deux se rendent à la salle, l’un étant plus timide et plus maladroit que
l’autre. Duo amusant…
Pendant ce temps, au manoir sinistre du comte Larun (et pas « Lard »), un
grand buffet de méchants est organisé. Un démon se lève et dit :
- Comte Larun, je vous remercie pour ce buffet. Cependant, je tiens à
sanctionner votre prestation d’hier, au sujet de mes diables rouges…
- Qu’ai-je donc fait à vos diables ? demande le comte Larun, avec un petit
sourire de côté. Vous aurais-je déplu ?
- Vous savez très bien de quoi je parle ! répond le démon, en cédant légèrement
à la provocation. Vous souvenez-vous de vos archers-ninjas ?
- Je vois. Vous tentez de me provoquer à votre tour en parlant de mes archers-
ninjas défunts… Sachez que ce petit jeu peut durer longtemps, et je propose d’y
mettre un terme. Que diriez-vous d’un duel, Mensis ?
- J’accepte, Larun ! répond le démon Mensis. Mais après le buffet…
Un peu plus tard, le buffet est terminé, les ventres sont pleins et les deux
challengers sont prêts pour le duel. Il se tiennent tous les deux face-à-face et se
préparent à dégainer leur épée. « L’arbitre », un riche baron, attend le bon moment
pour dire le signal. Le comte Larun fixe intensément Mensis et tente de le
déconcentrer au mieux. Au bout d’un moment, le démon s’impatiente et détourne
le regard un instant. Aussitôt, Larun fait un signe à l’arbitre, si discret qu’il ne
parait pas aux yeux de tous les spectateurs. Ensuite, le riche baron dit le signal et le
comte dégaine son épée. Surpris, le démon regarde partout autour de lui… Il se
sent très bas, littéralement. Soudain, Mensis aperçoit son propre corps … sans
tête ! Et oui, le coup a été tellement rapide que le démon n’a rien remarqué. Le
comte Larun s’accroupit, ramasse la tête de Mensis et la brandit devant tous les
méchants présents. Ces derniers poussent des cris de joie. Larun, fier, clame haut et
fort :
- Que celui qui ose s’attaquer à moi après ça, lève la main ! (Bien évidemment,
personne ne se dévoue) Bon. Eh bien j’offre une tournée générale à la brasserie
« Au pichet de sang » !!!
À nouveau, des cris de joie jaillissent de la foule, comme d’un seul troll. Seul le
corps sans vie de Mensis reste sur le désert rouge, dépourvu de toute vie…

