

Falcon-Dog - Chapitre 11 bis
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Falcon-Dog - Chapitre 11 bis
La Forteresse ressemble beaucoup à une gigantesque cage depuis que la grille
s’est déployée. Désormais, nul ne peut s’en échapper.
Sur le champ de bataille, tous
les baraquements militaires sont détruits. Le terrain est divisé en deux parties bien
distinctes, deux camps opposés.
D’un côté, les troupes de Suprêmiaou : de moins en moins de karaté-cats, mais
encore quelques lieutenants. Ces derniers, armés de pistolets-à-pelote, ne
représentent pas vraiment une menace pour les Canins. En revanche, lorsqu’ils tirent
sur une aéro-niche, les pelotes s’enroulent autour des hélices et provoquent la chute
de l’appareil.
De l’autre côté, le Commandentier ordonne à toutes les aéro-niches restantes de
ne plus voler et de rester au sol. Les derniers artilleurs descendent donc pour
rejoindre leurs alliés. Ils se tiennent derrière les ruines des baraquements, qui
forment des remparts, et tirent sur les karaté-cats qui approchent. Les Bazookaniches
attaquent à distance, eux aussi. Leur énorme canon peut bombarder le camp ennemi
et faire d’importants dégâts. Bientôt à court de munitions, le Commandentier se
repose un peu. Sa dernière bataille remonte à plusieurs mois. Essoufflés, les
soldalmatiens et les sabradors en font de même. L’armée de la Révoltruffe gagne
progressivement du terrain, même si la bataille est encore loin d’être terminée…
- Dernier étage, annonce la voix de synthèse de l’ascenseur.
L’Amiral Cabos appuie aussitôt sur un bouton pour que les portes restent
fermées. Le berger allemand souhaite s’adresser à son escadron d’élite :
- Vous vous souvenez que des
gardes nous attendent sûrement,
derrière ces portes. Sans mon
sniper-à-croquettes, je ne vous
cache pas que je ne serai d’aucune
utilité. Je risque plutôt de vous
ralentir… (Il prend le badge spécial
puis poursuit :) Je vais rester ici
pour me reposer un peu, mais je me
tiens prêt à démarrer l’ascenseur
dès que vous reviendrez.
- Pourtant, intervient le Général Cocker, tu voulais te venger personnellement de
Suprêmiaou.
- C’est le cas. Mais dorénavant, c’est à vous que je confie cette tâche. (Cabos
regarde chaque membre de l’escadron d’élite, avant d’ajouter :) Je ne vous donne
qu’un seul ordre : éliminez Suprêmiaou ! Pour la Révoltruffe et le peuple canin !
- Pour la Révoltruffe ! clament les trois autres Canins, tous en chœur.
L’Amiral appuie sur un bouton et les portes s’ouvrent. Le reste de l’escadron
d’élite avance dans le couloir principal : Mentalos en tête, Falcon-Dog au centre,
Cocker à l’arrière pour couvrir le groupe. Étonnamment, l’escadron ne croise pas le
moindre garde sur plusieurs mètres.
- Restez très vigilants, souffle le Général sans lâcher son pistolet-à-pelote. Même
si nous n’avons pas repéré de garde, cet endroit est sûrement truffé de pièges…
L’escadron d’élite progresse toujours, sans relâcher sa concentration. Soudain,
Falcon-Dog repère une caméra et murmure :
- Encore une caméra ?
Ses deux alliés s’arrêtent aussitôt. Grâce à ses pouvoirs, Mentalos arrache
aussitôt la caméra de son support et la fracasse contre le sol. Simple précaution.
- Comment ça, « encore » ? relève le Général Cocker. Tu en as vu une autre ?
- Au rez-de-chaussée, avoue Falcon-Dog. Mais on était pressés et je n’étais pas
sûr. (Le cocker affiche un regard terrifié.) J’aurai dû vous avertir ?
- Au rez-de-chaussée, avoue Falcon-Dog, mais on était pressés…
Le cocker affiche un regard terrifié.
- J’aurai dû vous avertir ? s’inquiète le golden retriever.
Cocker ne prend même pas le temps de lui répondre : il
fait demi-tour et se met à courir. Dix mètres plus loin, un
bruit métallique retentit et le Général annonce :
- Il y avait une autre caméra. Je viens de la détruire. Il doit y avoir beaucoup de
caméras dans ces couloirs, je n’avais même pas pensé à ça. J’imagine que…
Suprêmiaou sait exactement où nous sommes.
- Il doit nous attendre, déduit Mentalos. Mais pas tout seul, c’est certain. Il ne
prend jamais le moindre risque.
- Je suis d’accord avec toi. On se tiendra prêt à l’affronter, quel que soit le nombre
de gardes !
- Est-ce que Suprêmiaou nous a vu combattre Firat ? demande Falcon-Dog.
- C’est probable, répond Mentalos. Il a dû suivre notre parcours depuis que nous
sommes entrés dans les couloirs. Grâce à ses caméras.
- Peu importe, on ne peut plus faire marche arrière… conclut le Général Cocker.
L’Amiral nous a donné l’ordre d’éliminer Suprêmiaou et nous allons lui obéir.
Continuons d’avancer !
Sans perdre son courage, l’escadron d’élite se remet à avancer dans le couloir.
Pendant ce temps, dans son bureau, le chef suprême des félins consulte sa
nouvelle tablette numérique. Mais cette fois-ci, ce n’est pas pour voir les conquêtes
de territoire : Suprêmiaou surveille l’escadron d’élite ! En effet, grâce à toutes les
caméras placées dans les couloirs, il a pu suivre leur parcours depuis son bureau. Un
écran de contrôle est retransmis sur sa tablette pour chaque appareil de surveillance.
En revanche, Mentalos et le Général Cocker ont découvert les caméras et les
désactivent sur leur chemin, au fur et à mesure. Le chef suprême des félins ne peut
donc plus les voir, même s’il devine facilement où se trouvent les Canins à chaque
fois qu’une caméra est désactivée.
Parmi tous les écrans de contrôle affichés sur sa tablette, Suprêmiaou sélectionne
celui de l’ascenseur où se trouve l’Amiral Cabos. Une caméra lui permet de voir
l’intérieur de l’ascenseur. Tout en gardant un œil sur son ennemi juré, le félin appuie
sur un bouton de sa tablette et ordonne :
- Gardes n°15 et n°16, partez en direction de l’ascenseur. Une fois là-bas, vous
suivrez mes instructions…
Un peu plus tard, l’escadron d’élite avance toujours dans le couloir principal.
- Pas le moindre garde, souffle le Général Cocker en fronçant les sourcils. Très
étrange, tout de même.
- C’est plutôt bien, non ? interroge Falcon-Dog.
- Je ne sais pas. Moi, ça m’inquiète…
Quelques minutes plus tard, un coup de feu éclate loin derrière l’escadron d’élite.
Un hurlement retentit immédiatement après.
- C’était la voix de l’Amiral ! s’exclame Cocker, en faisant volte-face. Je dois
aller le rejoindre au plus vite.
- Il ne faut pas qu’on se sépare ! conteste Mentalos.
- Sauf que notre chef n’a plus aucune arme sur lui et il est blessé. (Le Général
Cocker se met à courir et lance à ses alliés :) Continuez d’avancer sans moi et
éliminez Suprêmiaou !
Malgré son désaccord, Mentalos obéit et poursuit son chemin, suivi de FalconDog. Les deux super-chiens restent attentifs au moindre bruit qu’ils entendent. Après
quelques pas supplémentaires, l’husky murmure :
- Voilà la porte du bureau de Suprêmiaou…
Sans faire le moindre bruit, les deux Canins se plaquent contre le mur, chacun
d’un côté de la porte. Après une inspiration, Mentalos ouvre la porte et entre avec
Falcon-Dog.

