

Falcon-Dog 3 - Chapitre 12
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Falcon-Dog 3 - Chapitre 12
Chapitre 12 : Chat va cogner !
Le relief montagneux de la Vallée volcanique fait l’écho d’un bruit sourd qui
interpelle tout le monde. Il s’agit d’un puissant bourdonnement d’origine inconnue.
Lisa et Billy ont aussitôt scruté le ciel mais n’ont rien aperçu. Le son grave disparait
aussi vite qu’il est apparu.
Les Canins se regardent entre eux, dans l’incompréhension totale.
Un soldalmatien se tourne en direction du Chaudron et l’observe avec attention.
Complètement abasourdi, il se met à hurler :
– Regardez… Ce sont les … karaté-cats ?! Impossible !
Et pourtant, c’est la vérité. L’armée féline de Suprêmiaou, tant détestée de la
Révoltruffe, est de retour ! Un véritable tsunami de karaté-cats inonde le champ de
bataille. Ces innombrables chats sont prêts à en découdre… avec les panthères. Les
Canins sont stupéfaits en voyant des karaté-cats se joindre à eux, dans ce combat
qu’ils croyaient définitivement perdu.
Les chanonniers, fidèles à leur poste, utilisent leur canon démesuré pour
bombarder les panthères avec des missiles vivants : les karaté-cats roulés en boule
sont d’excellents projectiles ! Propulsés à grande vitesse, ils atterrissent sur leurs
adversaires et les attaquent de toutes parts. Leur avantage majeur : le nombre.
L’armée féline compte plus d’un millier de soldats !
Le lieutenant Todd, l’un des plus hauts gradés de l’armée féline, s’adresse à l’un
des chanonniers de son bataillon :
– Tout cela me rappelle de bons souvenirs ! Sauf que cette fois-ci, l’ennemi n’est
plus le même. Je n’aurais jamais cru dire ça un jour, mais … tâchez de ne pas tirer
sur les chiens. C’est compris ?
– Oui, mon lieutenant, répond le chanonnier automatiquement.
– Au fait, le Colonel Firat est resté près du Chaudron où nous nous sommes
posés. Il a dit qu’il serait bientôt de retour.
Il marque une pause. Le chanonnier se prépare à lui dire « Oui, mon lieutenant. »
mais se fait couper par Todd, qui continue :
– Je ne sais pas ce qu’il compte faire, mais en attendant je dirige l’armée. (Il fait
une nouvelle pause.) Eh bien, alors ?
– Heu… Oui, mon lieutenant !
Pendant ce temps, le Général Cocker emmène Lisa et Billy dans une aéro-niche,
avec la Meute sacrée, pour se réfugier sur l’autre rive du Sandroc. Les soldalmatiens
eux aussi se retrouvent enfin en sécurité. Cocker constate que les deux jeunes
affichent une triste mine et leur demande :
– N’êtes-vous pas rassurés de voir que les karaté-cats prennent le relais ? Vous
pouvez enfin vous reposer.
– Général, j’ai une triste nouvelle à vous apprendre… soupire Lisa en détournant
vivement le regard. C’est l’Orfèvre.
– L’Orfèvre ? Que veux-tu dire par… Oh !
Il ne lui faut pas beaucoup de temps pour comprendre. Les traits de son visage
tombent d’un seul coup. Pour la première fois, Billy et Lisa voient les yeux du
Général Cocker se remplir de larmes. Le silence s’installe dans l’aéro-niche.
En observant les bataillons de karaté-cats, Cocker trouve la force de retrouver un
peu d’enthousiasme :
– Maintenant, au moins, nous pouvons être sûrs qu’il n’y aura plus de perte dans
la Révoltruffe.
L’avantage numérique de l’armée féline est payant : les panthères de feu sont
presque toutes éliminées ! Deux ou trois fauves seulement ont pu s’enfuir, mais cela
ne fait rien. Il ne faut pas oublier en revanche les centaines de karaté-cats qui ont
subi de sévères brûlures et ceux qui ont perdu la vie… Ce genre de détail ne traverse
même pas l’esprit du lieutenant Todd, qui considère cette bataille comme une
victoire parfaite. Il s’adresse à un chanonnier avec un grand sourire :
– J’ai réussi… enfin je veux dire : nous avons réussi à vaincre toutes ces
panthères ! Et sans rencontrer de véritable difficulté.
– Oui, mon lieutenant.
Cependant, Todd se retourne et remarque alors de nouveaux ennemis : les
panthères noires descendent du Chaudron dans leur direction. Même si les karatécats sont presque aussi nombreux qu’au départ, la fatigue les rend beaucoup moins
agressifs. Auront-ils la force de combattre des fauves enragés maîtrisant la foudre ?

