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Falcon-Dog 2 - Chapitre 8 bis

Falcon-Dog 2 - Chapitre 8 bis

Pubblicato 28 set 2025 Aggiornato 28 set 2025 Adventure
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Falcon-Dog 2 - Chapitre 8 bis

Lisa se balade seule, dans le village des épagneuls, quand elle passe devant l’une

des nombreuses huttes. Elle s’arrête un instant, juste devant celle-ci.

La porte est ouverte, des voix proviennent de la hutte :

— …solé mais j’connais pas grand-chose sur c’te bande de loups sacrés. ‘Peux

point vous aider… J’voudrais bin, mais j’peux point.

— Pas de soucis. Cependant, j’aurais une autre question à vous poser, si cela ne

vous dérange pas.

— Dites toujours, mais j’vous garantis rin du tout.

— Est-ce que vous savez si les loups sont les seuls à vivre au Hurle-Bois ?

Cette voix bien familière ne surprend pas Lisa : c’est évidemment Cabos qui

demande quelques informations. Dans la maison en bois, tout-à-l’heure, elle n’a rien

osé lui dire de ce qu’elle savait. Rien de ce qui concerne le pouvoir de Mauve, ou

encore le mystérieux individu… Par curiosité, Lisa écoute la suite :

— Ma foi ! ‘Sont pas nombreux, les fous qui s’aventurent là-dedans, et encore

moins ceux qui y vivent… Mais j’peux vous dire qu’une fois, en partant à la chasse

avec mes gars, j’en ai vu un ! C’te dingue-là, il devait vivre dans les profondeurs du

Hurle-Bois, pour sûr.

— Et… vous lui avez parlé ?

— C’est lui qui nous a gueulé d’sus ! On venait de réussir à tuer un satané loup,

qui rôdait près de not’ village. Et pi v’là le fou qui vient nous faire la morale, nous

dire qu’on a pas l’droit de faire ça. Mais c’est notre sécurité, qu’est en jeu ! Il vit

seul dans son coin tout pourri, et c’est bin fait pour lui ! Et avec ça, il sent mauvais.

Son odeur, c’est po du tout une odeur de chez nous, non. Son odeur, c’est une odeur

d’étranger…

« Etranger ? » se répète Lisa, toute songeuse. Pour elle, ça ne fait aucun doute :

il parle de l’autre… Elle se tient toujours à l’écart de l’épagneul, mais assez près

pour suivre le moindre de ses mots. En écoutant tout cela, elle prend suffisamment

confiance pour intervenir dans cette conversation. Lisa entre dans la hutte, en

surprenant Cabos et l’épagneul, puis déclare :

— Je l’ai déjà rencontré, votre « étranger ». Et je me fiche de ce que vous en

pensez, si son odeur est étrangère, s’il défend les loups ou s’il n’est pas d’accord

avec vous ! Peu importe, car il a beaucoup de choses à nous apprendre et …

— Du calme Lisa, intervient l’Amiral Cabos en se levant tranquillement. Viens

avec moi.

Sous le regard irrité de l’épagneul, les deux Canins sortent de la hutte. Lisa est

un peu plus apaisée, maintenant. Elle reprend d’une voix basse, pour que seul Cabos

puisse entendre :

— Il m’a parlé, hier soir. S’il est venu vers moi, c’est grâce à Mauve.

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— Comment ça ? Je ne suis pas sûr de comprendre… Tu dis que ta louve a réussi

à attirer l’Etranger ?

Lisa montre sa blessure cicatrisée à l’Amiral et prend le temps de tout lui

raconter. En écoutant son récit, il prend conscience du pouvoir de guérison de cette

louve. Sa curiosité le pousse à aller plus loin :

— Merci de m’avoir expliqué tout ça, Lisa. Ce sont des informations très

précieuses. J’ai une dernière question, qui concerne directement la mission, et qui te

concerne avant tout.

La sabrador a la vague impression qu’elle va recevoir des responsabilités.

— L’équipe te fait entièrement confiance et, désormais, je m’en remets à toi.

D’après toi, Lisa, est-ce que nous devons partir à la rencontre de l’Etranger ?




L’île maudite tremble sous les pas de Férus depuis plusieurs heures. L’énorme

fauve s’est déplacé à travers son vaste territoire, entouré d’innombrables panthères,

afin de rejoindre le fameux Mur de Brume. L’indestructible, l’infranchissable,

l’insurmontable Mur de Brume. Il se dresse, là, devant lui, s’étale sur des kilomètres.

Férus n’est désormais qu’à quelques pas de l’épais brouillard.

Cette longue traversée lui a permis d’emporter avec lui toutes les panthères du

reste de l’île. Elles sont désormais toutes là, autour de lui, à s’affairer à leur unique

tâche, leur mission, leur devoir : fragiliser le Mur de Brume. Malgré les panthères

prises au piège dans les marécages, certaines sont déjà parvenues à traverser. Leur

nombre ne fait qu’augmenter. Elles attaquent déjà les villages en meute, se

répartissent dans les quatre coins d’Ethélys, terrorisent tous ceux qu’elles

rencontrent. Néanmoins, Férus a d’autres ambitions bien plus grandes : il aspire à

libérer la totalité des panthères de son île. Ainsi, il pourrait écraser lui-même le

monde qu’il rêve de réduire en cendres depuis si longtemps. Ses nombreux rêves où

Ethélys sombre dans un chaos infernal sont loin d’être réalisés, à ce jour… mais dès

que ses sbires auront détruit le Mur de Brume, rien ne pourra l’arrêter. La

gigantesque armée sera guidée par Férus, qui sera lui-même guidé par la haine.

Auprès de toutes les autres panthères, qui soufflent toujours leur feu sur la brume

épaisse, Férus décide de participer lui-même. Le fauve terrifiant crache ses

immenses flammes, plus imposantes que celles des autres, dans un vacarme

assourdissant. La fragilisation du Mur de Brume s’accélère, de manière inexorable,

encore et toujours. Le brouillard s’affaiblit progressivement, devant les yeux de

Férus. Ce n’est qu’une question de temps, selon lui, pour que tout se dissipe.



— Alors c’est ça, le fameux « serpent d’eau » ? demande Billy en observant un

fleuve avec un débit important. Il doit être sacrément puissant, dis-donc !

— Sûrement, répond Lisa sans arrêter sa marche, mais nous ne devons pas traîner

car notre voyage n’est pas encore fini. Souviens-toi des paroles de l’Etranger : il faut

rejoindre l’endroit où « la langue fourchue du serpent d’eau se sépare en deux ».

L’équipe s’enfonce dans le Hurle-Bois, c’est bientôt la tombée de la nuit. Hors

de question d’attendre plus longtemps, selon Lisa, pour aller à la rencontre de ce

mystérieux personnage. Naturellement, les Canins ont écouté le récit de sa

mystérieuse rencontre et lui ont accordé leur confiance pour partir le soir-même, sans

patienter un jour de plus. Rien que tous les cinq, en comptant Mauve, mais sans

escorte de soldalmatiens afin d’être plus mobiles et discrets. Certes, l’équipe

progresse vite, mais toujours avec prudence. La dernière fois, les Canins ont eu de

la chance de tomber sur une louve aussi docile que Mauve… sauf que ce n’est pas

le cas chez la plupart des loups du Hurle-Bois !

Falcon-Dog, quant à lui, a eu du mal à se décider à partir. Pour lui, quitter

Mentalos pendant un certain temps c’est risquer de ne pas le voir se réveiller. C’est

sa confiance envers Lisa qui l’a convaincu. Lorsque les soldalmatiens et artilleurs –

ainsi que le dernier pilote – ont appris qu’ils devaient rester au village des épagneuls,

ils ont rassuré Falcon-Dog en lui promettant de toujours garder l’œil sur Mentalos.

Ils se chargeront aussi de l’alimenter en eau et en nourriture. D’autre part, ils ont

reçu l’ordre de l’Amiral Cabos de ne surtout pas parler de leur expédition chez

l’Etranger aux épagneuls. Ils pourraient devenir méfiants… Ces chiens de chasse

sont en effet hostiles à cet individu, aussi particulier soit-il. Donc il n’est pas question

de les embrouiller.

Après un certain temps de marche, l’Amiral Cabos se risque à escalader les

branches d’un arbre pour prendre un peu de hauteur. Il se saisit de ses jumelles puis

annonce :

— On se rapproche de notre destination ! Je vois déjà la fameuse « langue

fourchue du serpent d’eau ». Il y a une nette séparation du fleuve en deux cours

différents.

En continuant à marcher dans le Hurle-Bois, les Canins atteignent en effet le

point de séparation indiqué par l’Etranger. Une joie inexplicable s’empare de Lisa.

Suivie de sa fidèle Mauve, elle s’élance vers une tente qui se dresse près des

buissons. La sabrador ne fait pas attention au piège tapis sous les feuilles à l’entrée

de la tente. Une corde se tend, un lasso se resserre autour de ses pattes. Elle se

retrouve piégée, puis tombe au sol.

— Qu’est-ce qui t’arrive, Lisa ?! s’inquiète Falcon-Dog en accourant.

— Je n’ai rien, ça va…

Ses trois équipiers se rassemblent autour d’elle en urgence. Le nœud est

impossible à défaire et la corde est trop solide. Impossible de la libérer. Une voix les

surprend tout-à-coup, derrière eux, comme sortie de la nuit. Son accent semble…

étranger :

— Je n’aurais pas songé que tu allais ramener ta petite escouade.

Tous les yeux sont rivés sur lui. Lui, avec sa capuche et son ton provocateur. Lui,

qui ressemble parfaitement aux descriptions de Lisa. Seul son collier, constitué d’une

dent, n’a pas pu être vu par Lisa, ce soir-là. L’Etranger au visage masqué est scruté,

surveillé, dévisagé par les visages méfiants des Canins qui envisagent de se défendre

de cet individu sans visage. D’où vient-il ?

— La prochaine fois, tu éviteras de tomber dans un piège aussi évident, tout de

même !

Sur ces mots teintés de mépris envers Lisa, l’Etranger sort promptement un

poignard, comme pour intimider l’équipe des Canins. L’Amiral Cabos ne quitte pas

son sniper-à-croquette mais garde sa méfiance pour lui. Il le regarde taillader la

corde, d’un geste aguerri, et délivrer Lisa. Tout cela, sous les grognements de

Mauve, qui s’est pourtant montrée silencieuse jusque-là. Elle semble dire « Pas

touche à ma nouvelle amie ! ». Falcon-Dog ne le quitte pas des yeux, lui non plus.

Le super-chien ne pense pas que cet individu se servira de son poignard pour les

menacer… mais, après tout, personne ne le connaît suffisamment pour en être

certain.

L’Etranger s’écarte ensuite de la tente, à la surprise générale, puis soulève un tas

de feuilles pour dévoiler son véritable abri : un terrier. La tente n’était donc qu’un

leurre, accompagné d’un piège. Cela évite les mauvaises rencontres, au moins…

Après avoir soigneusement dégagé l’entrée du terrier, il savoure le silence de

stupéfaction des Canins qui l’observent. Puis il se contente de s’incliner et de dire :

— Veuillez entrer.

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