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Falcon-Dog 2 - Chapitre 11

Falcon-Dog 2 - Chapitre 11

Pubblicato 28 set 2025 Aggiornato 28 set 2025 Adventure
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Falcon-Dog 2 - Chapitre 11

Chapitre 11 : Tout finira par se dissiper…


Le lendemain matin, dans Spectror, le Général Cocker se lève avant tout le

monde. Il a un impératif : la veille, il a demandé à l’Orfèvre de concevoir d’autres

bombes électriques, dans l’espoir de se défendre des panthères, puis a planifié une

démonstration en condition réelle. Ce test a lieu dans peu de temps.

Cocker s’empresse de rejoindre le hangar, qui a été choisi comme lieu de rendez-vous.

Après quelques minutes, l’Orfèvre le rejoint auprès d’une aéro-niche. Le

vaisseau est prêt à partir. Les panthères rôdent dans tout Ethélys, donc il ne sera pas

difficile de croiser une meute près d’un village. Chose surprenant : l’Orfèvre n’est

pas seul, trois caniches l’accompagnent. Le Général Cocker reconnaît parfaitement

ces vaillants soldats, armés d’un gigantesque canon démesuré :

— Je suis content de vous voir, mes chers Bazookaniches !

— Le plaisir est partagé, Général, répond l’un des trois caniches avec sa voix

aiguë en s’inclinant. Nous sommes fiers de participer à cette expérience.

— Comme vous le savez, notre canon est habitué à tirer des balles en caoutchouc

à toute vitesse… explique un autre caniche. Mais cette fois-ci, nous allons utiliser

une bombe électrique comme nouveau projectile !

L’idée semble réjouir le Général. « Les Bazookaniches se sont bien battus lors

de la bataille de la Forteresse suprême, d’après le Commandentier, pense-t-il. Ce

sont de précieux alliés, il n’y a aucun doute. J’ai hâte de les voir en action ! »

Entre le Canyon rouge et les champs de Spectror se trouvent quelques petits

villages, perdus dans l’immensité des plaines. Ces hameaux n’ont pas été épargnés

par les panthères non plus, car des villageois sont toujours portés disparus. Mais

depuis que la Révoltruffe a envoyé des messages d’alerte par radio, nombre d’entre

eux se sont montrés beaucoup plus prudents. Il n’est pas rare de voir des petites tours

de guet, fabriquées en urgence pour surveiller les lieux. Les villages essaient de

repérer les dangers à l’avance et parfois, grâce à cette mise en place, la Révoltruffe

est prévenue à temps pour les sauver.




Dans un village situé à l’Ouest du Canyon rouge, un éclaireur repère des fauves

auprès des maisons. Il tente de garder son calme, malgré ses tremblements, et

prévient la Révoltruffe par radio :

« Une meute de cinq panthères tachetées s’approche dangereusement de nos

habitations. Il nous faut un soutien, car nous n’avons aucune arme. Voici nos

coordonnées : … »

Au même moment, l’aéro-niche du Général Cocker atterrit près de lui.

L’éclaireur n’en revient pas : « Alors ça, c’est du rapide ! » À la fois rassuré et

intrigué, il se demande comment les Canins ont fait pour arriver trois secondes après

son message…

Les portes de l’aéro-niche s’ouvrent aussitôt. Les

Bazookaniches sortent en vitesse. Le Général Cocker et

l’Orfèvre les suivent. Il n’y a pas de temps à perdre ! Les cinq

fauves ne se tiennent qu’à une vingtaine de mètres. Quand

l’énorme canon est bien positionné, les Bazookaniches ouvrent

le feu. Le bruit du coup de canon alerte les panthères, qui se

préparent à fuir… mais c’est trop tard. En une seconde, la bombe

éclate et les électrocute. Chaque fauve s’effondre

instantanément.

Les villageois – ainsi que l’éclaireur, qui est toujours aussi impressionné – se

tournent vers l’équipage de la Révoltruffe et poussent des cris de joie. Sous un

tonnerre d’applaudissements, le Général Cocker jette un coup d’œil aux

Bazookaniches. Puis il fait face à l’Orfèvre, qui affiche un sourire satisfait. En posant

une patte sur l’épaule de l’ingénieur, le Général conclut :

— Je pense que nous tenons l’arme parfaite.




L’équipe a levé le camp dès l’aube. Elle est partie le plus tôt possible, avec la

ferme intention de stopper Férus avant qu’il ne soit trop tard. La totalité des loups

accompagne Falcon-Dog et ses équipiers. Tout ce monde voyage désormais à travers

la steppe ; le Hurle-Bois est loin derrière. Même s’ils ont quitté leur territoire, les

loups sacrés courent toujours avec la même vitesse, la même agilité, la même

énergie.

À la tête du groupe, c’est l’Amiral Cabos qui mène le bataillon, chevauchant un

membre de la Meute sacrée. Les traits de son visage montrent une grande conviction.

Personne n’est plus furieux que lui envers Férus, plus déterminé que lui à

emprisonner les panthères. Personne n’est plus rancunier que lui envers les félins.

— La vue est assez dégagée par ici, annonce l’Etranger à toute l’équipe pendant

le trajet. Nous pourrons bientôt apercevoir le Mur de Brume.

Grâce à ces mots, il parvient à rassurer les Canins. Puis il leur indique une colline,

à moins d’un kilomètre devant, et explique :

— Nous devrions nous arrêter là-bas. Il s’agit de la colline de St Bernard. Elle a

été nommée ainsi en l’honneur de ce célèbre escaladeur, qui a vécu dans un bois près

d’ici. « Saint-Bernard » aurait été le premier à gravir les Montagnes de Glace, et…

Les connaissances de l’Etranger auraient pu le faire parler pendant des heures, si

l’Amiral Cabos ne lui avait pas coupé la parole :

— Ecoutez-moi tous. Quand nous arriverons au Mur de Brume, la Meute sacrée

demandera à tous les loups sacrés de passer à l’action sans attendre. Il faut le

reconstituer au plus vite pour bloquer Férus !

L’Etranger s’éloigne, tout en observant Cabos. Si sa capuche ne dissimulait pas

son visage, tout le monde aurait pu voir son coup d’œil noir. Qui sait comment il

peut réagir, armé de son poignard ? Après tout, qui le connaît vraiment ? Seul

Falcon-Dog est assez près de lui pour l’entendre murmurer :

— La rage ne reste pas éternellement emprisonnée : elle s’échappe toujours avec

violence…

L’Etranger sait qu’il a été entendu mais ne fait rien pour se cacher, il assume ses

propos. Falcon-Dog en profite pour l’interroger sur un autre sujet :

— Je voulais savoir quelque chose, l’Etranger : pourquoi vous m’aviez dit que

« tout se dissipera » ?

Aucune réponse.

— Pourquoi vous ne me répondez pas ? Expliquez-moi !

— Tu le comprendras bientôt. Dans quelques minutes, à peine.

— Qu’est-ce que… ? Mais de quoi parlez-vous ?! J’en ai assez, de tous ces sousentendus !

L’Etranger le scrute sans rien dire. Sans s’en rendre compte, Falcon-Dog et lui

se sont écartés du groupe. Personne ne les entend, ici.

— Tu t’appelles « Falcon-Dog », c’est bien ça ?

— Oui. Et alors ?

— Ecoute-moi bien, Falcon-Dog… Il y a beaucoup de choses que vous ne savez

pas, toi et tes amis. Mon rôle est d’apporter du savoir. Et le savoir est une arme.

Grâce à mon livre des Cinq Mondes, vous avez appris beaucoup sur le peuple des

loups, n’est-ce pas ?

— C’est vrai. On en sait plus de choses sur eux, maintenant. De nombreux

mystères se sont… hum, comment dire ?

— Dissipés ? Alors, c’est parfait. J’ai donc réussi ma mission. Si j’ai accepté de

vous aider, ce n’est pas pour votre Révoltruffe ; ça, je m’en fiche complètement !

C’est pour Ethélys. J’espérais simplement pouvoir aider ce monde. Ethélys n’a

jamais pu être en paix et en équilibre…

— Sauf au moment où les panthères étaient enfermées sur l’île maudite.

— Erreur. Comme tu me l’as entendu dire : la rage ne reste pas éternellement

emprisonnée, elle…

— Elle s’échappe toujours avec violence. Ah, je commence à comprendre.

— Enfin ! Et dans quelques instants, tu remarqueras qu’il y a sûrement autre

chose qui s’est dissipé …

Arrivé en premier sur la colline de St Bernard, l’Amiral Cabos incite sa monture

à redoubler de vitesse. Le loup sacré gravit le petit mont en accélérant. Après être

descendu de la créature, Cabos est fier d’être sur les lieux avant tout le monde, pour

voir le Mur de Brume. Ou ce qu’il en reste…

Son visage se décompose. Ses yeux sont remplis d’effroi. Un effroi qui se change

vite en haine. L’Amiral observe, impuissant, toutes les panthères qui s’évadent de

l’île maudite. C’est trop tard.

L’armée de Férus s’écoule comme de la lave en fusion.

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