Le point final et après...
Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.
Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit !
Se connecter
Le point final et après...
Le point final est posé, le roman est terminé. Pour me donner un objectif atteignable j’ai réduit mes projets pour l’année. Ce premier roman n’est en fait que la première partie de mon projet initial. La correction et la mise en page sont achevées, le format PDF créé. Avant de décider de l’avenir que je veux lui donner, je profite de la fin d’année pour m’inscrire à un concours de roman. La date est respectée, le document envoyé. Voilà, mon roman poussé par d’autres vents, sans savoir où cela le conduira.
Je respire, je fais une pause, deux mois d’attente avant le résultat. Peut-être qu’il plaira ? Ou peut-être pas ?
Je me balade sur les réseaux sociaux, l’autoédition est toujours possible, pour vendre combien de livres ? A priori, la moyenne est d’une centaine.
Les campagnes participatives marchent plus au moins bien en fonction du réseau de chacun. Écrire aux maisons d’éditions, il faut classer mon roman dans une catégorie, cibler les maisons d’éditions les plus pertinentes pour tenter de les intéressées.
Je me promène le long des allées, des centaines, des milliers de livres sont exposés. Tous ces référencements me donnent le tournis, classique, thriller, autobiographie, fantasy, jeunesse, les couvertures sont d’une grande variété, mon livre va se perdre au milieu de toute cette littérature. Les auteurs connus sont en tête de gondole, un coup de projecteur sur de nouveaux auteurs et un livre est mis en avant quelques jours.
La version numérique sur le géant du commerce en ligne ? Les avis sont tranchés entre les « pour » et les « contre ».
Je longe la bibliothèque, sur un mur à l’abri de la pluie des dizaines de livres un peu passés ne trouvent plus preneur… Mon roman sera-t-il ainsi oublié ?
Aujourd’hui je passe du rêve à la réalité, mes pas me conduisent chez un imprimeur, le monsieur qui m’accueille est disponible, il m’entraîne dans sa petite salle d’exposition. Sur le chemin, l’ordinateur d’un designer, le bruit d’une machine à relier et un homme qui travaille en cadence. Les étapes de création s’exposent devant moi. L’imprimeur me présente les différents formats, des exemplaires créés, des qualités de papier, des épaisseurs, des effets, des reflets, on parle de police, de marge. Quel plaisir !
Toucher à son rêve, pour le voir se réaliser. Il me montre le fonctionnement du logiciel en ligne pour établir un devis, il me fait une simulation pour 100 livres, moins de 10 euros pour un format classique de librairie. Je ne sais pas encore, et pour la couverture ?
Le designer peut la créer : la face, la tranche, la quatrième de couverture. Tout est accessible, tout est réalisable.
Et si je veux juste mon exemplaire ? Moins de 50 euros et j’ai mon livre sous le sapin à Noël ! Quelle époque merveilleuse !