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De la répulsion

De la répulsion

Publié le 8 nov. 2022 Mis à jour le 15 août 2023 Culture
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De la répulsion

Après l’attraction voici la répulsion. Vaincre la répulsion n’est pas une mince affaire. Les scientifiques des projets ITER, SPARC, Z machine, etc. en savent quelque chose. Une réaction de fusion nucléaire nécessite que deux noyaux atomiques s’interpénètrent. Passés les 65 ans c’est parfois compliqué et ce en dépit de l’énergie et du cœur mis à l’ouvrage, alors essayez d’imaginer pour des noyaux vieux de plusieurs milliards d’années et ce, même s’ils ont été depuis toujours et sans faillir, chargés (électriquement) d’énergie positive. Imaginez combien il faut les y encourager. C’est là qu’interviennent nos amis scientifiques cités plus haut. Ils les pressent pour qu’ils se rapprochent, ils les chauffent à plusieurs milliards de kelvin. Ils fabriquent des laboratoires d’un kilomètre de long sur 400 mètres de large pour essayer d’y faire fusionner un gramme d’hydrogène.

Et tout ça pour quoi faire ? Pour espérer disposer à l’avenir d’une énergie presque illimitée, presque propre et presque bon marché. De l’énergie pour faire quoi ? Que notre bulldozer fonctionne au pétrole, au gaz ou à l’électricité non-polluante, s’il rase en quelques heures un hectare de forêt pour faire un parking de supermarché il aura quand même détruit la vie. 3,5 milliards d’années d’évolution irrémédiablement détruits en peu de temps et pour pas cher. « To be or not to be ... », comme disait l’autre.

J’éprouve donc des sentiments mitigés pour ces projets. La Z machine m’est tout de même plus sympathique. Les raisons ? Vous pouvez aisément imaginer la première, mais aussi parce que c’est le moins performant des tous ces projets. Du coup j’ai essayé de me mettre à la place de la Z machine. En tant que Z machine supérieure j’ai mis la barre très, très haut, et je me suis intéressé à la fusion, non pas d’un ridicule et minuscule noyaux d’hydrogène ou de deutérium mais à celle, visible à l’œil nu, d’un noyau de cerise à l’eau de vie.

Je m’y suis pris à plusieurs reprises mais à chaque fois l’expérience à du être abandonnée faute de matière première. « Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage ... » disait encore un autre. Je ne désespère donc pas, même si, cette année, le prix des cerises ne tenait pas compte des urgences scientifiques. Pour nous les chercheurs il devrait y avoir des subventions européennes sur les cerises. Sur l’eau de vie aussi.

 

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