Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte….tachez d’être heureuses
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Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte….tachez d’être heureuses
Photo texte cadeau éditeur
C’est un texte très court, mais c’est plus qu’un livre. J’ai voulu le mettre en lumière en hommage aux femmes et au 8 mars « journée internationale des droits des femmes » (je trouve honteux qu’il n’y ait qu’un seul jour dans l’année pour traiter de ce problème; le 8/3/2008 j’exprimais mon hymne à la femme).
Rendez-vous compte de l’ancienneté de ce texte, il m’a été offert en 1991 comme cadeau par les Editions Godefroy. Avec une indication de la provenance par un médecin qui l’utilise comme « médicament » dans sa salle d’attente.
Allez tranquillement parmi le vacarme et la hâte, et souvenez-vous de la paix qui peut exister dans le silence.
Sans aliénation, vivez autant que possible en bon termes avec toutes personnes.
Dites doucement et clairement votre vérité ; et écoutez les autres, même le simple d’esprit et l’ignorant; ils ont eux aussi leur histoire.
Évitez les individus bruyants et agressifs, ils sont une vexation pour l'esprit.
Ne vous comparez avec personne : vous risqueriez de devenir vain ou vaniteux. Il y a toujours plus grands et plus petits que vous.
Jouissez de vos projets aussi bien que de vos accomplissements. Soyez toujours intéressés à votre carrière, si modeste soit-elle ; c'est une véritable possession dans les prospérités changeantes du temps.
Soyez prudent dans vos affaires ; car le monde est plein de fourberies.
Mais ne soyez pas aveugle en ce qui concerne la vertu qui existe ; plusieurs individus recherchent les grands idéaux ; et partout la vie est remplie d’héroïsme.
Soyez vous-même. Surtout n’affectez pas l’amitié.
Non plus ne soyez cynique en amour, car il est en face de toute stérilité et de tout désenchantement aussi éternel que l’herbe.
Prenez avec bonté le conseil des années, en renonçant avec grâce à votre jeunesse. Fortifiez une puissance d’esprit pour vous protéger en cas de malheur soudain. Mais ne vous chagrinez pas avec vos chimères. De nombreuses peurs naissent de la fatigue et de la solitude.
Au-delà d’une discipline saine, soyez doux avec vous-même. Vous êtes un enfant de l’univers, pas moins que les arbres et les étoiles ; vous avez le droit d’être ici. Et qu’il vous soit clair ou non, l’univers se déroule sans doute comme il le devrait.
Soyez en paix avec Dieu, quelle que soit votre conception de lui, et quelles que soient vos peines et vos rêves, gardez dans le désarroi bruyant de la vie, la paix dans votre âme.
Avec toutes les perfidies, ses besognes fastidieuses et ses rêves brisés, le monde est pourtant beau. Soyez positif et attentif aux autres.
Tachez d’être heureux.
Trouvé dans la cathédrale Saint Paul de Baltimore en 1692. Auteur inconnu
2 liens de sites qui proposent une traduction différente.
http://pema.free.fr/xxx01.php3?isFrame=y (avec la version originale en anglais)
http://accesdirect.over-blog.com/article-2172326.html
Franchement quelle richesse de la langue française au vu de ces différentes interprétations. Bien-sûr, celle qui me touche le plus est celle que je communique ci-dessus.
Je trouve ce texte bien plus puissant qu’un livre, je serai ravi de le faire découvrir aux internautes attirés par Panodyssey.
(rajout d’un ancien message sur la beauté des femmes : Femmes objets, publicité exécrable).