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Fitzcarraldo (Werner Herzog, 1982)

Fitzcarraldo (Werner Herzog, 1982)

Publicado el 9, sept., 2022 Actualizado 9, sept., 2022 Cultura
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Fitzcarraldo (Werner Herzog, 1982)

Et si c'était le rêveur fou qui avait vu juste? Terry GILLIAM avait son Don Quichotte perdu dans la Mancha, Werner HERZOG son Fitzcarraldo "conquérant de l'inutile" et les deux réalisateurs ont en commun d'avoir entrepris des tournages homériques à la hauteur de leurs projets démesurés. Mais à la différence de Terry GILLIAM dont la première tentative se soldera par un échec, Werner Herzog, animé par le souci de coller au plus près d'un réel pourtant semé d'obstacles a priori impossibles à franchir parviendra au bout de son aventure. D'une certaine manière "Fitzcarraldo" n'est autre que le réalisateur soulevant des montagnes pour donner corps à son rêve. Et c'est cette sensation de voir un rêve se concrétiser dans le réel qui rend le film aussi fascinant. Il y a en fait deux parties dans le film. La première, "réaliste" est celle où les propriétaires terriens qui exploitent l'hévéa se moquent de Fitzcarraldo et de son projet de construire un opéra dans la jungle amazonienne. Pour trouver l'argent nécessaire, celui-ci décide d'acheter un bateau à vapeur afin de mettre en valeur un endroit non encore approprié mais réputé inaccessible. La deuxième commence quand le bateau à vapeur devient "le char blanc" hissé mètre après mètre au sommet d'une montagne par une tribu indienne qui lui fait ensuite dévaler un fleuve en furie dans l'espoir d'apaiser les démons des rapides. C'est à partir du moment où le chant de Caruso sorti du gramophone de Fitzcarraldo et les croyances indiennes se rejoignent et communient dans un même mysticisme que le film prend sa dimension complètement hallucinée. Et ce qui lui donne cette aura, c'est aussi que réel et fiction n'ont fait qu'un. Je l'ai souvent souligné (à propos des films de Tom CRUISE ou de George MILLER) mais aucun effet spécial ne remplacera jamais le vécu gravé dans les images animées telles que la terreur dans les yeux de Klaus KINSKI qui ne faisait pas semblant quand le navire dévalait les rapides ou sa joie en le voyant se soulever (on peut dire ce que l'on veut de cet acteur mais on ne peut pas nier son engagement total). On peut en dire de même des indiens qui se présentent devant la caméra tels qu'ils sont en réalité et utilisent leurs propres techniques pour hisser le bateau, combinées à celles des ingénieurs de l'équipe (ce qui est d'ailleurs retranscrit dans le film). Werner HERZOG manifeste du génie dans cette manière de capter le réel (imprévus compris comme la redescente du bateau) et de le faire entrer dans le film tout en lui donnant la consistance d'un rêve. Le bateau devient une sorte de monstre de métal qui gémit, se tort, se cabre et se cogne aux éléments mais en ressort vivant. L'anti-Titanic en somme.

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