À Marie Bulsa
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À Marie Bulsa
Photo de Joshua Sortino sur Unsplash
À Marie Bulsa
Pardonnez mon audace, vous qui lisez ces lignes,
Les yeux un peu curieux, mais qu’un sourire souligne.
Je n’ai pu résister à cette initiative,
Dans un repli d’espoir, de laisser ma missive
Se glisser en secret, au sein de votre sac,
Parmi les enquêtes d’Alexandre Dulac.
Voyez-vous, gente dame, dont la plume au papier
Vient conter ces histoires de futurs policiers,
Ce que vous écrivez, en ce temps qui est vôtre,
En vient à se produire, en ce temps qui est nôtre.
Et là, votre sourire, je peux le voir descendre,
Comprenez qui nous sommes : Fanny et Alexandre.
Quel est donc ce possible, qui nous fait vous écrire ?
C’est incompréhensible, mais nous allons mourir.
Alors, nous avons fait, au-delà de vos pages,
Une enquête anonyme, dont tous les recoupages
Nous ont menés à vous, dans l’espace et le temps :
Continuez d’écrire ou la mort nous attend.
Nous laissons ce support, ces feuilles numériques,
Dont les lignes se mêlent à ces fils chimériques,
Qui tissent l’existence des mondes parallèles.
Nos feuilles identiques devraient être jumelles,
Donc, sans avoir besoin de franchir de nouveau
Et l’espace et le temps, nous pourrons lire vos mots.
Vous l'aurez compris, Fanny et Alexandre sont les héros du roman "BPE" de Marie Bulsa, un Bureau de la Police Européenne crée en 2991. À Marie de leur répondre.
✍🏼 JCM
Ai-je envie de leur répondre. Il connaissent depuis 3 tomes mes pensées à présent. Peut-être est-ce à toi que je veux répondre poète ! MDC B
À Jean-Christophe Mojard
Je reconnais bien votre Art,
Jean-Christophe Mojard.
De la prose et des vers tout en rimes,
Tel est là, votre somptueux crime.
Sachez que votre plume
atteint mon cœur de femme,
tout votre être s’exprime
dans un merveilleux rythme.
Fanny et Alexandre ont bien guidé votre main,
pour m’écrire ce poème en quatre sizains.
Maintenant, laissez ce pli dans mon sac s’échouer,
et glissez-vous dans mon esprit un tantinet dérangé.
La bonne destinée d’Alexandre
n’est pas toujours très tendre.
Je ne peux pas le faire périr,
cela viendrait à me détruire.
Il est en partie mon reflet masculin,
il porte mes joies, mais aussi mon chagrin.
La mort le poursuit, mais jamais ne l’atteint,
il est homme de loi pour accomplir son destin.
Il est vrai que ses enquêtes sont toujours singulières,
alors, laissons-le repartir dans son futur où il a fort à faire.
Quand à moi, je m’en vais lire les textes de vos univers,
Si proches des miens, remplis d'amour et de sentiments divers.
Marie
La Meliancolique 8 months ago
C'est très joli, bravo à vous deux !
Marie Bulsa 9 months ago
J'adore ton texte poète ! si joliment tourné.
Il est vrai que nos univers sont similaires et le tien est particulièrement magnifique et sensible. Merci pour ce moment d'écriture
Jean-Christophe Mojard 9 months ago
Merci à toi de t'être prêtée au jeu et bravo.
Bernard Ducosson 9 months ago
Tant va la plume légère qui chatouille les mots...
Jean-Christophe Mojard 9 months ago
Quand le chat touille la crème vient.