Hooo, le beau titre !

Je commente ce livre, dans ma classroom des livres que j’ai appréciés, mais pas celui là.

D’ailleurs je pense que je n’en verrais jamais la dernière page.

Je suis très critique justement sur le titre car j’espérais que la lumière serait très claire et la parole rendue intelligible.

J’arrête là ma lecture et je vous livre les dernières lignes lues, page 30, paragraphe ‘La Bible de nos jours’ (je dois préciser que ce livre est paru en 1967) :

« ’’ Il s’échappe de la pensée contemporaine une immense conviction d’insuffisance’’, écrit M. Nedoncelle. Nous frisons de nouveau le paradoxe car au regard superficiel, notre époque pourrait apparaître au contraire très fière de ses découvertes et de sa puissance. En réalité les philosophies de l’inquiétude et du désespoir ont fait ces derniers temps un certain nombre d’adeptes. Nous savons bien que le progrès ne supprime pas le suicide, tant s’en faut. Mais si la conscience de faiblesse et d’incapacité peut fermer le coeur de l’homme, l’amener à la révolte jusqu’au désir de mort pour se venger – croit-il – du monde et de la société, elle peut aussi le guérir de son orgueil, l’ouvrir aux autres et à Dieu. Or l’attitude spirituelle de la pauvreté biblique n’a pas d’autre fondement que cette conviction de la faiblesse de l’homme et partant de sa nécessaire dépendance vis-à-vis de Dieu. L’homme moderne peut se reconnaître dans ce qu’on a pu appeler ’’le pessimisme biblique’’ ; mais la Bible peut grandement l’aider à dépasser sa crise en lui rappelant sans cesse que malgré tout l’avenir est ouvert, que le dialogue avec l’autre reste possible. Le dialogue avec Dieu, la rencontre de Dieu, l’histoire biblique n’est pas autre chose. Le Dieu de la Bible n’est pas un Dieu lointain mais ’’L’emmanouel’’ (Dieu avec nous). La Bible ne donne pas une définition théorique et abstraite de Dieu, comme le traité de Théodicée de notre classe de philosophie. Elle le montre partant et agissant parmi les hommes.Le Dieu de la Bible est le saint de la vision d’Isaïe mais il est aussi l’Epoux du livre d’Osée, le Père de la révélation évangélique. On connaît le choix de Pascal. L’homme moderne lui aussi est sans aucun doute infiniment plus proche du Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, Dieu de Jésus Christ, que du Dieu des philosophes dont il entendait parler naguère encore jusque dans les églises ».

Heureusement, je n’ai pas acheté ce livre, je l’ai trouvé dans un dépôt de libre échange.

Il me semble que la Bible d’aujourd’hui est la même que la Bible de 1967. Mais alors, le message qu’elle souhaite délivrer doit être le même ! Je me demande bien à quoi joue Dieu avec les conflits humains de ces dernières années (Russie/Ukraine, Israël/Palestine).

Dommage pour ces écrits qui sont pour mes neurones une lumière bien obscure. D’autant que cinquante ans après, « Emmanouel » est président de la république française…. Ah, bravo Dieu pour le coup….

Quelle « suffisance » pour cet auteur….vouloir prétendre à éclairer la parole divine !

Si elle est vraiment divine, n’est-elle pas claire par définition ?

Bruno