ou : le grand déballage du plein-temps au rayon séniors !

ou : la faillite, nous voilà ?

ou : réforme de la retraite, Macron vous plaisante ces bons vieux !

S'accoutumer au débat sur ce thème est la raison de ce pamphlet, car long est le chemin qui mènera de la décision à sa pleine réalisation ; disons la distinction à entendre entre prémices et prémisses pour qui voudrait approfondir le propos...

Le report par étapes de l’âge de départ à la retraite de 60 à 65 ans (?) qui se décidera en janvier 2023 est aux yeux de nos politiques visionnaires la seule alternative à la pérennisation par le retour à l’équilibre de nos systèmes de retraites ; "soit-disant" par répartitions, mais pas qu'eux ! Au "mieux disant" pour les optimistes, au plus 10 ans pour les autres...

Ainsi aurait pu doctement parler Elisabeth Borne, en prélude de son affrontement de mi-janvier face aux syndicats. L'Etat cherchera-t'il -aux travers d'elle-, de prendre le poul des travailleurs en tentant de les isoler des nantis-conformistes des régimes dits spécieux en leur imposant via le terme "omettre" pour prévenir de leur fièvre, d'afficher à tous la liste des mesures et largesses dont ils abusent depuis bien trop longtemps sous couvert de syndicats ouvriers qui se sont tournés véreux en instillant le fric dans le verbe ? Honte à ceux qui, partis en pré-retraite avant l'âge requis chauffent gratuitement en plein été leur maison de campagne ; comme à leur famille de prendre le train sans avoir à s'acquitter du prix du billet....

Avant même de purger, de saigner voire de les tuer à l'attache de leurs passe-droits notoires et avantages-acquis (non-dits simulés) qui font de leurs "privilèges" (mot dit) la détestation d'un bon nombre de jaloux et parmi eux de pas mal d'ans vieux !

Rentrer dans le rang et tout serait dit.

Et sera t'elle assez "couillue" pour tous les rangs contrer ?

La retraite c'est absurde à dire, mais c'est une fin en soi ! Le grand débat que va entamer le gouvernement tournera essentiellement autour de l'âge de cessation d'activité qui marquera le retrait d'une vie sociale comblée. Aux extrêmes, le RN l'exige (pour soi s'entend) et c'est une Marine-Le-Pen hiératique dans sa stature d'égérie adroite, qui restera en même temps droite dans ses bottes et debout sur ses grands chevaux ; fut-elle équilibrée pour autant ?

Quant au parti-pris de Macron, sa "Renaissance" c'est trop d'hommages  mais sa position restée longtemps bien arrêtée, balance désormais entre 64 et 65 ans pour faire les doux yeux vers sa droite et récolter un maximum de suffrages de Républicains perdus. Il prône un arrêt glissant mais contrôlé à 64/65 ans pour ainsi fixer à terme, l'âge de repos de nos petit-enfants à l'approche du leurre 65 ans. En filigrane de ses manoeuvres, les 43 ans de cotisations si chers à Lemaire semblent déjà encaissés.

L'heureux-cul nécessaire assis entre deux "chez-eux", les Républicains auront donc à décider sur le sort de la énième réforme sur le sujet. Tout comme vous l'évoquiez au "part avant", Monsieur Ciotti !

Eh si Ciotti baissait culotte ?

Aux dernières nouvelles, le bon-gnome Ciotti qui, malgré les résultats de son élection en tant que patron de LR, n'aura pas réussi à dépasser le maître (Retailleau), car sur le plan stratégie-politique il lui reste à apprendre. Fichu de se faire mettre de s'associer -un temps- aux bons vouloirs de Macron, Il aurait la velléité de se  rallier au "chauve qui peut général" en lorgnant vers le camp macronien au prix de l'amputation de son plan de départ d'une année. Ce rapprochement de circonstance tiendrait à ce seul abandon. A l'opposé voire à l'extrème, le risque de désosser LR de son aile droite pour partir découvrir d'autres rivages plus sûrs, permettrait à notre Marine nationale si sensible à l'échouage, enfin de décoller-rer.

Tapi dans son nombre (d'adhérents à Reconquête), Zemmour -le diable hautain- disons le Malin, veille déjà aux gains pour récolter sa dîme et à moyen terme, gagner assez d'élus à l'appui de ses déjà 132000 cotisants lui déléguant les rênes du 1er parti-politique de France. De là à s'offrir les moyens d'asseoir en son siège de suprême-assis surmonté d'un dais majuscule, une Droite magnifiée pour avoir su s'unifier d'une façon adroite en vue de la Présidentielle de 2027, tout dépendra des grsticulations d'ici à 4 ans de ses deux remuants partenaires de droite campés sur sa gauche.

Quand on saura que l'anagramme de "Eric et Marine" dit "REMERCIAIENT", on se demande aujourd'hui de quoi ; mais à terme on pourrait bien le pressentir !

Je n'en ai discuté avec personne, mais c'est la position de mon parti. (Georges Marchais)