Comment en France, un député voire un ministre pourraient-il avoir deux nationalités ?
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Comment en France, un député voire un ministre pourraient-il avoir deux nationalités ?
La question posée est grave pour notre démocratie : dans quelle limite les droits du sol et ceux du coeur restent-ils solubles ?
- D'un côté Rachel Kéké, députée en "conscience partagée" chez LFI qui s'estime franco-ivoirienne ou ivoiro-française selon ses besoins, qui vient de tenter d’empêcher l’expulsion vers son pays d'origine d’un clandestin ivoirien délinquant-multirécidiviste notoire comptant 20 mentions à son casier-judiciaire. Emprisonné depuis 8 ans à Plaisir (ça ne s'invente pas) on lui reproche entre autres délits : port d’arme, préparation d’un crime, conduite sans permis ni assurances, nombre de refus d’obtempérer et plusieurs rébellions sur personnes dépositaires de l’autorité publique...
- D'un autre côté dans sa grande sérénité depuis 2001, la Justice française de décider de son expulsion vers son pays natal. Il était temps !
C'est là qu'intervient cette kéké* partisane qui, arborant fièrement son écharpe tricolore, tentera de faire pression sur l'Ambassade de Côte-d'Ivoire à Paris pour trouver une fin plus digne à son compatriote à moitié. Peine perdue, Paris perdu mais Plaisir gagné ; il laissera une place très enviée à un autre résident de pas sage et partira illico (ou en avion) afin de retrouver ce plaisirois au plus tôt au soleil et finir d'y passer sa villégiature à l'ombre.
Ainsi "sainte" de son écharpe tricolore, notre députée s'est-elle crue "Jeanne d'Arc", s'opposant avec force à la maréchaussée en arguant de son statut d'argile "d'élue de la République" ! Quatennens and co puis maintenant Kéké ; d'avoir à soigner de telles plaies, mais que va en panser Mélenchon ?
Honte à elle, mais en portant au pinacle une telle faille de notre Constitution, elle va permettre enfin d'ouvrir le débat...
Un débat pour élus nationaux de tous bords, l'occasion qui permettrait au peuple d'ouvrir enfin les yeux sur la conscience d'un quarteron de députés dont la fiabilité reste à prouver ; un débat sur les limites de la double-nationalité lorsque des antagonismes viendraient à les affronter.
Quant au cas de conscience qui devrait torturer l'élu -le moment venu- face au possible dilemme du choix quand on devient juge et parti (de chez soi), entre celui du coeur ou de la raison, la reconnaissance du ventre aurait une tendance naturelle à se rapprocher du coeur. A ce stade, si entre coeur et ventre la descente d'organes semble naturelle, rien de prémonitoire ne demeure acquis sur ses conséquences !
La question posée en exergue au titre d'une ministre et de deux Secrétaires d'Etat en poste et à double nationalité, devra bien un jour être posée. Comme pour la vingtaine de députés qui siègent aujourd'hui.
En démocratie, la souveraineté émane du peuple -et non de ses seuls représentants- qui choisit ses délégués pour porter sa voix ; à eux en retour de rendre compte.
C'est ce que nous, peuple français, attendrons de cette problématique.
*kéké : pour Larousse, : idiot, crâneur