

La folie douce : Nuit noire
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La folie douce : Nuit noire
« Dans la nuit noire
Tôt ou tard
Va briller un espoir
Et germer ta victoire
Arme-toi de patience
La souffrance
N'est jamais inutile
Elle élève en silence
Tisse les fils
Invisible
D'une autre naissance»
Françoise Hardy,
Et soudain, tu as disparu
Je n’ai d’abord pas compris et cru.
Tu allais revenir vite, bien vite.
Alors, j’ai attendu la suite.
Silence.
Je t’appelle.
Le silence me répond, seul.
Il me semble éternel.
Je me rebelle.
Mais il est tenace, on dirait même qu’il m’engueule
De trop en faire.
Alors, je me tais.
Bouche cousue.
Je vagabonde dans mes pensées
Là, où je peux, à ma guise, te garder
Pour moi, rien que pour moi.
Toi et moi,
Dans ma bulle parfaite,
notre planète.
Dedans, ta voix résonne.
Rien ne m’étonne.
Rassurée,
je souris.
Mais dehors,
la nuit est si noire,
nulle étoile pour me guider, hors
de ma zone de confort, ce lieu illusoire.
Alors, j’écoute en moi,
les battements de mon cœur
pour cesser d’avoir peur.
Il est l’heure.
Je dois sortir.
J’entends soudain un écho qui soupire.
Lui aussi, il a peur.
Souviens-toi de la filante, mon amour…
Souviens-toi de la filante…
S’envolent nos âmes pour se rejoindre.

