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Deuxième partie : La remise en question - Chapitre 4 : Les agents pathogènes

Deuxième partie : La remise en question - Chapitre 4 : Les agents pathogènes

Pubblicato 12 ott 2024 Aggiornato 13 ott 2024 Society
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Deuxième partie : La remise en question - Chapitre 4 : Les agents pathogènes

Les problématiques liées aux sources d'énergie, à leur production, à leur extraction, à leur exploitation, à leur prix et à la pollution engendrée par leur utilisation ne sont pas les seules à provoquer chez certains la remise en question d'un certain nomadisme de l'Homme moderne. 

Deuxième partie : La remise en question - Chapitre 4 : Les agents pathogènes

On en a pris conscience à l'époque du COVID, mais on en avait déjà parlé dès 2003 avec le SRAS (la fameuse "grippe aviaire"), d'autant plus qu'une de ses premières victimes a vu sa maladie se déclarer de manière fulgurante à bord d'un avion : les voyages et les déplacements, proches ou lointains, sont des vecteurs de maladies. Tout comme les grands rassemblements humains (et autres) sont de véritables bouillons de culture d'agents pathogènes.

Ce n'est pas là quelque chose de nouveau. Déjà à l'époque de ce que l'on appelle en Europe "les Grandes Découvertes" (et que l'on appelle probablement d'expressions moins flatteuses ailleurs), les explorateurs européens exportaient leurs propres virus et bactéries contre lesquels ils étaient eux-mêmes immunisés mais qui décimaient des populations autochtones qui n'avaient pas eu l'occasion de développer les anticorps adéquats (il se murmure même que ce serait la vraie cause de la faiblesse apparente de la résistance des populations amérindiennes aux colonisateurs espagnols à l'époque de Christophe Colomb et Fernand Cortès). Échange de bons procédés : ces mêmes explorateurs en ont aussi ramené la syphilis, qui était jusqu'alors inconnue en Europe et qui elle aussi y a marqué les esprits (et pas que les esprits). 

Plus modestement, chacun sait qu'en cas de grippe ou d'infection bactérienne, il vaut mieux rester chez soi et garder le lit, et pas seulement parce que la fièvre et autres inconforts exigent du repos, sont désagréables en société et rendent peu ou pas du tout productif. Il s'agit tout autant, sinon plus encore, de s'isoler pour éviter de contaminer autrui. Se mettre en quarantaine pour éviter la contagion n'était donc pas un comportement inconnu avant le COVID, même si, les maladies les plus courantes restant malgré tout bénignes, il devenait courant de se présenter au travail même en étant légèrement malade histoire de ne pas prendre de retard dans ses tâches et dans son planning dans un environnement professionnel de plus en plus exigeant sur les performances. Et chacun sait que pour se rendre dans certaines destinations sans risquer d'en ramener des infections - ou simplement d'en souffrir sur place - il est obligatoire de recevoir au préalable les vaccins adéquats.

Certes, le confinement généralisé que nous avons connu pendant le COVID était une mesure extrême, mais même cela n'était pas nouveau : en Europe en tout cas, on en a connu l'équivalent durant la Peste Noire, ce qui nous fait remonter au milieu du quatorzième siècle. La nouveauté en la matière a plutôt consisté à appliquer une telle mesure à l'échelle de toute l'humanité en même temps à travers la planète (ou peu s'en faut).

Quoi qu'il en soit, l'humanité sait depuis longtemps que si l'on veut éviter la propagation des maladies, il vaut mieux limiter ses déplacements. Ou tout au moins les réduire au strict minimum absolument indispensable. Et aussi se protéger quand on se déplace : si le port du masque a constitué une véritable petite révolution en Europe et aux États-Unis, cela fait belle lurette qu'il est entré dans les mœurs dans les pays asiatiques où il est carrément devenu un accessoire de mode.

masques faciaux asiatiques
Crédit image : © Magikoboutik - Etsy

D'ailleurs, même en Europe, au temps de la Peste Noire, les médecins ne visitaient pas leurs patients sans porter ces masques qui les faisaient ressembler à des corbeaux, et dans leur excroissance caractéristique en forme de bec, ils logeaient pour les respirer un mélange de plantes médicinales qui était censé - et pas tout à fait à tort apparemment - les protéger de la contagion.

masque de médecin au temps de la Peste Noire
Crédit image : © www.plaguedoctormasks.com

 

Crédit image de couverture : © lexashka - iStockphoto

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Commento (2)

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Arthyyr 4 giorni fa

Génial l'utilisation de Fernand Cortes à la place de l'apocope Hernan (ou Hernando, ou Fernando etc...). Hernan est un conquistador. Fernand apporte la syphilis.

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Jackie H 3 giorni fa

Merci Arthyyr 🙏🏻

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