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À nos Printemps

À nos Printemps

Publié le 15 juil. 2024 Mis à jour le 17 juil. 2024 Poésie et chanson
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À nos Printemps

                                 

                         

À nos jeunesses, à nos vieillesses,

à nos espoirs, à nos promesses.

À nos enfants, à nos printemps,

à ceux d'hier et ceux d’avant.

À nos familles, aux amitiés,

garçons ou filles qu'on a aimés

puis oubliés.

À nos mémoires

qu’ont parfois tendance à flancher.

À nos soupirs, à nos désirs,

aux premiers pas, aux souvenirs.

Aux tristes chutes, aux vaines luttes,

à nos combats contre l'inculte.

À nos victoires et nos défaites,

aux heures sans gloire et aux conquêtes.

À nos violences, nos perditions,

à nos errances, aux horizons.

À nos passions, nos ambitions,

nos rêveries, nos déceptions.

À nos tristesses, ce qu'il en reste,

celles qui demeurent et celles qui cessent.

À nos douleurs, à nos rancœurs,

à tout ce qui fait du mal au cœur

mais qui nous laisse avec l’ivresse

d'une eau d'envie d'une vie meilleure.

À tous ces jours tombés du lit,

pour un amour, pour une folie.

À nos tambours battant chamade,

pour un détour, pour une balade.

À nos croyances, aux naïvetés,

à nos enfances surexcitées.

À ce qu'on est, ce qu'on était,

ce qu'on ne sera plus jamais.

Aux maux du cœur et au fragile,

à ce qui nous semble inutile

mais qui nous ronge ou nous grandit,

qui nous allonge quand vient la nuit.

Aux pleines lunes, aux hurlements

et à l'écume des océans.

Que l'on soit de terre ou de mer,

nous sommes des loups, des solitaires.

Au ciel en feu, quand l’astre se lasse

et que loin des yeux,

sous la surface,

il s’en balance de laisser nuit

faire ce qu’elle peut d’un ciel sans lui.

D’un ciel orage, de lumineuses,

d’un ciel nuage, de nébuleuses,

d’un ciel comme coussin de satin

pour qu’enfin Dame Lune repose.

À toi veilleuse majestueuse,

apaisant les choux et les roses

telle une nourrice céleste

pour nos printemps tombés du nid.

À vous les scintillantes,

les prophétiques et les filantes,

dans le présent ou l’avenir,

je ne cesserai de vous écrire.

Et puis à toi, toi qui me lis ;

mes prétentieuses, mes pleurnicheries.

Viens avec moi vers l’infini,

on va se faire les galaxies…

 

Auteur, compositeur, interprète, guitare/piano et montage vidéo : Oren le conteur

Texte à retrouver dans "Nous n'irons plus voir la mer"

Dossier "Nous n'irons plus voir la mer"

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Commentaires (6)

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Luce il y a 2 mois

ne sommes nous pas toujours l’inculte de quelqu’un 🧐😉??

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Aline Gendre il y a 2 mois

dentelles de mots contre l'inculte ...

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Luce il y a 2 mois

sublime…

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