

Aponi
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Aponi
Aponi, papillon de nuit,
chrysalide d’amour
au jardin paradis.
Offre-moi tes jours
avant qu’ils ne s’enfuient.
Aponi, papillon de vie,
déploie tes ailes
au ciel bleu nuit.
Envole-moi, ma fille de l’air,
au vent de ton souffle lumière.
Aponi, papillon meurtri,
fleur aux couleurs ternies,
qui me dis que sous tes plumes,
fille de Lune,
il est un cœur à l’agonie.
Aponi, papillon de pluie,
fais-moi totem,
je t’en supplie,
que la cadence de tes danses
m’emporte d’une transe infinie.
Aponi, papillon, s’évade
loin des troupeaux,
loin des Tipis,
le temps de quelques escapades,
au bras d’un nomade sans patrie.
Aponi, papillon joli,
petite indienne
qui s’est éprise
d’un cœur de bois, d’un inconnu,
contre l’avis de sa tribu.
Aponi, papillon d’envie,
déshabillons nos âmes, ici,
dans le secret de l’interdit,
où les amours en contre-jour
deviennent des jours tout contre amour…
Extrait de "Nous n'étions que des Pantins sans filtre" (Dossier)

