Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
24 juillet 2022

24 juillet 2022

Publié le 24 juil. 2022 Mis à jour le 24 juil. 2022 Culture
time 1 min
1
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 1 commentaire
lecture 79 lectures
1
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

24 juillet 2022

24 July

How I long, how I search for them when I pass. When I see them standing there, the sailor, the fat woman, the dirty little man with the pipe, I wonder what they will do when they break up and go home. They will think of the pub they have left, the road will be Ionely to the cottage, they will know that they will always be all alone in the world. The sailor will undo his trousers. The fat woman will think of her illness and the dirty little man will burst out crying.

Comme je les attend, comme je les recherche quand je passe[1] ici. Quand je les vois se tenir là, le marin, la grosse femme, le petit homme crasseux à la pipe. Je me demande ce qu’ils feront une fois qu’ils arrêteront et rentreront à la maison. Quand ils penseront au pub qu’ils viennent de quitter, la route sera bien solitaire jusqu’au cottage, ils sauront alors qu’ils seront toujours seuls au monde. Le marin enlèvera son pantalon. La grosse femme repensera à sa maladie et le petit homme crasseux éclatera en larmes.

 

 

[1] Il y a une ambiguïté en anglais, car « pass water » signifie uriner. Denton Welch semble parler d’une situation dans laquelle il se retrouve dans un lieu précis, un pub anglais, donc l’ambiguité doit demeurer en français, je choisis de la traduire par « ici », sans préciser où, les toilettes du pub ou ailleurs. Je pourrais certes m’inspirer de la traduction qui a déjà été faire dans les années 60, si je l’avais. Je vais donc la rechercher.

Deuxième illustration de Denton Welch que Michael De-La-Noy a choisi de mettre en présentation du "premier chapitre". Je comprends de plus en plus que je ne traduis pas Denton Welch, mais bel et bien l'édition que j'ai en main, et dont les choix éditoriaux qui ont été faits, même si ils ont été faits avec les meilleures intentions du monde, me frustrent terriblement.

lecture 79 lectures
thumb 1 commentaire
1
réaction

Commentaire (1)

avatar

Benjamin Mimouni il y a 1 an

C'est intéressant de voir ta réflexion en cours.

Tu peux soutenir les auteurs indépendants qui te tiennent à coeur en leur faisant un don

Prolonger le voyage dans l'univers Culture
COME IN ! 
COME IN ! 

  Light each day enters, and political stage is coming to be clearer : no Deep State, a fantasy

Cecile Voisset
3 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur