Episode 32 : Un nouvel indice
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Episode 32 : Un nouvel indice
La cachette idéale. Une grotte naturelle creusée il y a des dizaines d’années, sombre et fraîche. L’air y était étrangement humide et chargé d’une odeur écœurante de moisi, mais il était respirable…
Notre moto avait fini sa course contre l’une des parois de roche. Un atterrissage tout en douceur, digne de ma chère Léila ! Bien sûr, à moins d’un miracle, notre deux-roues n’irait pas plus loin. La fourche était foutue et le pneu avant bousillé. Et dans ce désert, aucune chance de trouver des pièces de rechange.
Comme d’hab, je m’étais pris un sacré coup sur la tête. J’avais fait un putain de vol plané, passant par-dessus Léila avant de m’emplafonner sur un énorme rocher. De quoi me sonner quelques heures…, mais mon réveil avait été beaucoup plus brutal que mon endormissement ! Deux claques qui me firent siffler les oreilles.
– Putain ! On t’a jamais dit qu’après un accident, il ne fallait pas brutaliser la victime. Surtout quand c’est son crâne qui a reçu le choc. Merde ! J’ai déjà assez mal comme ça !
– Shut….
Léila posa un doigt sur mes lèvres et me fit signe d’écouter. Mis à part les acouphènes dus à ses gifles, je n’entendais absolument rien. Je lui demandai silencieusement ce qui se passait. Elle me regarda sévèrement sans me répondre. Ce qui avait le don de m’énerver !
Elle se releva, me laissant comme un con au sol, et disparut dans les profondeurs de la grotte. Et merde ! J’essayai, à mon tour, de me mettre sur mes deux jambes, mais finis le cul par terre dans un bruit sourd. Oups… Le choc avait été violent et j’avais de sacrés vertiges. Impossible pour moi de tenir debout.
Dans le silence angoissant, je perçus enfin un bruit. Un cri strident suivi d’un hurlement de douleur. Ce n’était pas très loin. Et quoi que ce soit, ça devait être gros. Des pas lourds résonnèrent. Ils venaient en ma direction. J’étais mort… Mon flingue vide. Mon corps capricieux. Je n’avais aucune chance si je devais me battre.
Le ciel se dégagea soudain, laissant entrer le soleil dans la grotte. Je vis alors avec horreur un monstre géant, ressemblant vaguement à un rat, me foncer dessus. Crocs et griffes dehors. Et merde… Heureusement pour moi, la lumière l’éblouie le stoppant net dans son sprint infernal. Il commença à reculer comme si l’éclat du jour le brûlait avant de s’effondrer. Léila apparut alors, son poignard ensanglanté, le sourire aux lèvres.
– On a mangé, le bleu ! De quoi se faire un véritable festin !
Elle s’avança vers la sortie en essuyant sa lame pour contempler la beauté du firmament. La tempête était passée, continuant son chemin vers le nord, vers notre ennemi, nous offrant ainsi un peu de répit.
– Parfait. Ça te laisse le temps de te reposer un peu.
Léila se retourna avant de continuer :
– Je dépèce la bête pendant que tu reprends le dossier et que tu cogites sur cette affaire de tableau. T’en penses quoi ?
Elle semblait lire dans mes pensées… Le seul hic, je n’avais aucun de nos documents. Il était resté dans le vaisseau. Et je n’étais pas certain de pouvoir vraiment compter sur mon cerveau pour recoller tous les morceaux.
– Pas de panique, le bleu ! J’ai tout ce qu’il faut.
Elle se pencha vers le cadavre de la moto et en extirpa une pochette contenant tout ce que nous avions rassemblé lors de notre dernière enquête. Elle me la jeta avant de s’attaquer à l’immonde créature qui gisait au sol.
Je sortis les différentes pièces : photos, notes et l’image que Florigan nous avait gentiment laissée avant de se barrer. J’avais manqué quelque chose. C’était évident. Un détail m’avait échappé, mais lequel.
J’observai avec attention chaque pixel de l’image. Analysant chaque élément : bâtiments, roches, végétations, nuages, vagues…, je passai tout au crible. Quand soudain ça me sauta à la gueule ! Comment j’avais pu passer à côté de ça ?
– Je te tiens, enfoiré !
Léila s’approcha de moi, les mains couvertes de sang. Je lui souris avant de lui montrer l’image.
– Oui et alors ? Tu vas me dire ce que tu as trouvé ou tu vas continuer à me regarder avec cet air à la con ?
– C’est chiant quand on répond pas, hein ?!
Je ne pouvais pas m’empêcher de jubiler…, surtout si ça devait la foutre en colère. Elle tirait une gueule, c’était jouissif ! Je fis durer quelques secondes mon plaisir avant de lui balancer ce que je venais de découvrir :
– Des coordonnées GPS. Là, sur la façade du bâtiment Trump. Tu les vois ?
– Ouaip… et ça nous emmène où ?
– Aucune idée. À toi de me le dire ! C’est toi l’intelligence artificielle de notre fine équipe…
– Tu peux vraiment rien faire sans moi, le bleu. Voyons voir… 6.44 de latitude et 0.9 de longitude. Où ça va encore nous envoyer ces conneries ?
Texte de L.S.Martins (35 minutes chrono, sans relecture).
Image par Atiq Rehman de Pixabay : La Grotte Roche Lumière Du Soleil - Photo gratuite sur Pixabay
Margot Eden hace 2 años
Moridan n'est pas épargné hi hi !
L. S. Martins hace 2 años
C'est certain que ce n'est pas le genre de héros à avoir une vie facile ! ;-)