Fuck'arts
On Panodyssey, you can read up to 30 publications per month without being logged in. Enjoy29 articles to discover this month.
To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free!
Log in
Fuck'arts
Mon amour de la magie, ma passion des Futharks,
Mon amour du son est égale à ma rage à l'existence.
Mon mépris du systême est égal au mal argentique et la ruine des transports en communs.
Je vis la médecine holistique et j'ai vécu la prison psychiatrique.
Je ne suis qu'un parasite au coeur d'un systême que je renie.
Je me dis que la vie est une solitude acerbe où se mêlent l'aigreur de l'innertown et mes souvenirs des spirales enfumées au travers des métropoles de l'éxistence.
Plutôt mourir le silence que de sortir de mon sanctuaire sous l'influence d'un putain de charme, je cherches l'âme des libertés occultes ,
une juste laïcité dans l'appendice des civilisations urbaines.
La ville court les morts et l'on perpétue en secret les rites ancestraux préservés de la lumière par les skaldes d'antan.
La conscience est bénie mais les mages sont meaux-dits.
Autant se torcher le cul avec une feuille à rouler plutôt que d'aller pointer aux assedics.
Autant flamber des molotovs que saisir l'expression d'une justice insuffisante pour un crédit social embrumé.
Autant pourrir les caisses de la caf qu'aller pointer à l'usine pour un salaire misérable.
Souffrir d'amour ou vivre la guerre ? Aller de l'avant et sabrer encore la lune des endémies neuroleptiques.
Et les clochards vident les caisses de l'état sous l'oeil complaisant des magnats cosmopolites qui déversent leurs merdes sur les ondes et dans les bacs à journaux.
Ici la vie est morne et je me nourris des jours meilleurs où il était possible de mendier quelques francs en vue d'une canette de fiel.
C'est ainsi que l'on vomit sa vie d'errant sur les ondes désabusées : sans être inquiété par les ragots et les sarcasmes qui polluent le silence.
La conscience et les souvenirs enfouis sont parfois inaccessibles à l'intellect juste.
Toutefois le chaos tue la solitude et les souvenirs affluent rapidement après un bon spliff,
pourtant rien n'est facile et je lutte pour ne pas sombrer, m'arrêter de rêver.
Autant prendre l'amertume d'une bière qu'aller chercher l'affection d'une putain.
Je cherche les restes de la dignité macabre, les étoiles du matin désenchanté qui t'emmenent au bout de la nuit.
Discours fiévreux de l'injustice, misère affective et désolation des dealers que j'ai arnaqués.
Rigueur mentale dans la pénombre pour l'existence du sors-scié :
respirer, se cacher mais éxister.
Rien ne m'apporte plus que la musique, la dissolution dans les sons acides et numériques, chaires analogiques des succubes de mon inconscient.
Face à leur culture fétide j'oppose les lueurs de l'underground et le moveman, cruel petit pays inconscient de ses torrents enflammés.
Ras Tafarai !
On ne voie que le courant mais la vague reste dans l'ombre malgré les efforts de certains activistes pour faire évoluer les choses.
Et si ma vie est maudite de conviction dissidente alors je préfère crever sans nom.
Le dharma, mes expériences, la bodhi, je ne serais JAMAIS un LATHA.
J'ai déjà eu 75 000 francs d'amendes à la sncf que je n'ai jamais payées., mes idées chamanistes m'ont déjà fait enfermer 5 fois en asile mais je m'y sens comme à l'hôtel, c'est bête pour vous bandes de cons.
Mohican des temps modernes, parasite en l'état d'être.
Euthanasie des justes, le néo-esclavagisme sera vaincu par "bombe gnostique" et ce monde cafardeux où l'on survit est fait pour s'éteindre car la génése vient du chaos.
Tout cela est inutile : il faut abolir l'argent et le culte des égos.
On se bat pour l'éducation et le respect de la dignité humaine.
L'hôpital m'a violé ma dignité lorsque je paraissais handicapé : ils en ont profité et je leur ai fait payer.
On se bat contre l'exclusion de la marginalité : il faut des différences sinon point de diversités.
L'oppression sera écrasée par sa propre violence et le mépris à coups de bouteilles.
Je ne suis qu'un avocat fumiste des savoirs ancestraux.
Nous sommes invisibles et nos actions imperceptibles : pour les guerriers du silence ce n'est qu'une bouteille dans l'océan.
Les vitkars n'ont pas d'existence et rien ne contredit la vérité que de dire que les sorciers sont des hommes universels.
On agit par delà les consciences, dans des mondes imperceptibles et pourtant reliés au travers du réel.
Alors je suis certain que nous sommes justes et véritables dans un occident en déclin.
Mieux vaut pisser que se soumettre à l'autorité.
Liberté est conviction et je suis persuadé qu'ils sont libérés de la cognition logique des choses.
Mais les magiciens sont des hommes libres.
Mourir pour ses idées ; en voilà une belle connerie !
On sacrifie l'amour pour une conception au lieu de le faire vivre.
Peu importe la semence pourvu que l'arbre germe :
il faut pourrir le système, voire le combattre de l'intérieur en ravalant sa fierté pour mieux le voir s'éteindre.
Si je meurs demain je sais que j'aurai bien agi car la vie ne vaut d'être vécue sans péripéties et je sais que les djinns me protègent car les anges m'ont trahi.
Plutôt crever que de subir encore l'hypocrisie et la condescendance : pérrir avec mépris.
Que seront'ils au 22eme siècle ?
Qu'auront nous fait du 21eme ?
Encore la guerre.
On auras des vaisseaux stellaires, des armes radioactives et électro-magnétiques.
La Terre sera tellement pourrie qu'on l'aura désertée.
Les réseaux informatiques seront réduits à une interface de connexion cérébrale où se croiseront des milliers de lemmings avachis sur leurs sofas.
Possédés et de toute manière lls resteront esclaves de leur intérim culturel.
Les américains continueront de diverger en silence à propos de ground-zero et peut-être aura t-on découvert une planète qui de toute façon sera colonisée.
J'en sais rien et je m'en fous :
à bas les vieux,
mort aux vaches
et niques les cons !