mes irréelles idées
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mes irréelles idées
ne pense pas être, vis. n'imagine pas vivre, profite
ne songe pas à demain pour rêver, sois irréel jusqu'à la fin.
bois et gerbe, enivre toi pour t'effacer sans oublier.
perdant conscience, déconnecté, seulement savourer l'inexistant.
les multitudes n'ont pas d'ego individuel,
voici venu le temps de la légion des éphémérides,
à contre-courant du temps, sans espoir de division
vivre l'instant en évitant les illusions du vent.
un chat perché en vaut un autre et moi je n'y sais rien,
sans expression aucune je peine en ma sombre clarté,
sans savoir s'arrêter ou quand recommencer,
minuterie désaccordée.
une séquenceur déprogrammé là où j'étais hier mais où irais-je demain ?
on utilise le pouvoir tel qu'on l'entend, c'est incolore et neutre.
personne ne peut te le pomper ou l'effacer car malgré tout,
c'est le miroir de ta réalité. personne ne peut te la violer
car c'est toi qui penses à travers eux, d'où ces échos paranoïaques que tu perçois
sont émanations de ton propre high, il faut le diriger, le manier, le projeter
car tu fais parti de ceux qui rêvent le réel plus qu'ils n'y vivent de leurs yeux
dans la foule tu peux choisir de subir ou d'imposer ta volonté,
tellement facile de se sentir exister lorsqu'on est un dictateur de l'inconscient.
comment savoir si l'on agit mal ou bien ? si l'on s'agite bêtement où si l'on est guidé malgré soi vers la bonne volonté par une bonne intentionnalité ?
les attitudes involontaires oxymores de la contradiction
les fautes volontaire par esprit de transgression.
on les repère on les devine on les exploite, qui se tait et qui s'impose ?
tu devrais tenter de clarifier les airs de ton ego car sinon tu finiras chez les tarés.
un loup traqué en vaut un autre alors je dissimule mes volontés.
zazen est mon réel et coordonné mon satori, conscience shikantatza.
ici et maintenant, de semaines en saisons j'écris mes réflexions
l'univers est tel une mosaïque à désassembler, baroque et défoncé
lucidité approximative d'un macrocosme clairsemé où mes traits persistent
pour soulager sans faire vomir son âme dans le lunaire fiel imaginaire,
état végétatif sans raisonnement, réflexions haine ou oppression,
camisole chimique qui conditionne les connexions
visions divines qui libèrent la cognition,
endormis les instincts des nuits entière à songer comment les briser les enclos
qui enfermaient nos identités spectrales émanations astrales dissidentes de leurs gammes qui m'ont poussé à m'enfermer dans un sentiment de confort astral dissimulé au lieu de simplement vivre mon existence en pleine conscience
les psychotropes nous emmènent en des vers que seuls les éveillés peuvent supporter,
on en s'adapte on en sort pas car chaque substance à ses pouvoirs et sa divinité.
je rêves des choses que je n'assumais pas...
les lots d'un narcisse qui s'ignorait en ambitions démesurées
mais la machine c'est emballée lorsque j'ai transgressé le réel car nos réalités sont la somme de nos perceptions du vivant et du sacré.
il me faut maintenant rendre vie à mes idées pour les voir enfin se manifester.