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Silence, on cogne : Enquête sur les violences conjugales subies par des femmes de gendarmes et de policiers. (Documents Français)by Sophie Boutboul, Alizé Bernard

Silence, on cogne : Enquête sur les violences conjugales subies par des femmes de gendarmes et de policiers. (Documents Français)by Sophie Boutboul, Alizé Bernard

Published Jan 8, 2021 Updated Jan 8, 2021 Culture
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Silence, on cogne : Enquête sur les violences conjugales subies par des femmes de gendarmes et de policiers. (Documents Français)by Sophie Boutboul, Alizé Bernard

Prix or Price : 15,99€ en numérique (357 pages) et 22€ en broché

  • Éditeur : Grasset (20 novembre 2019)

Langue de lecture : Français

Nombre de livres dans la série : one shot

Note Booknode : Liste de diamant

Note Amazon, Babelio, Goodreads & Netgalley : 5*

 

Quelques mots sur les auteures :

Sophie Boutboul est journaliste indépendante. Elle écrit sur les violences faites aux femmes, aux enfants et sur les discriminations en France et à l'étranger pour Mediapart, Le Monde, Le Parisien, Le Monde Diplomatique, Paris-Match.


Alizé Bernard est attachée commerciale. Elle a été victime de violences conjugales perpétrées par son ex-conjoint, ex-gendarme mobile et gendarme réserviste. Elle est mère d’un enfant.

A few words about the authors :

Sophie Boutboul is a freelance journalist. She writes about violence against women, children and discrimination in France and abroad for Mediapart, Le Monde, Le Parisien, Le Monde Diplomatique, Paris-Match.


Alizé Bernard is a commercial attaché. She was a victim of domestic violence perpetrated by her former spouse, a former mobile and reserve gendarme. She is the mother of a child.

Résumé :

Alizé Bernard a été victime de violences conjugales. Si elle savait les difficultés qu’ont les femmes à parler et à se faire entendre, elle n’imaginait pas combien le statut de son conjoint rendrait son combat pour s’en sortir plus difficile encore. Car ce dernier était gendarme. Or comment faire quand celui qui vous bat se sert de son statut, représentant de l’ordre, de sa place dans l’institution policière, de sa connaissance des procédures et des liens supposés de solidarité avec ses collègues, pour vous intimider, vous dissuader de vous défendre et faire valoir vos droits ? A Sophie Boutboul, journaliste travaillant sur les violences faites aux femmes, elle a accepté de raconter son histoire ; les mois de silence, isolée en caserne, persuadée que nul n’accepterait de la croire, la peur démultipliée devant un homme incarnant la loi et disposant d’une arme de service, puis les années de luttes, seule, pour faire valoir ses droits malgré les obstacles qu’elle dénonce  ; les tentatives de dissuasion de certains gendarmes, les procédures non respectées, l’absence de sanction hiérarchique, l’indulgence de certains juges. L’impression de se battre contre un système.
Au récit de son combat étape par étape, répond, en alternance, l’enquête qu’a menée Sophie Boutboul. Car le cas d’Alizé n’est pas isolé. Chaque année, des femmes meurent sous les coups et les balles de leur conjoint policier ou gendarme. Pendant un an et demi, elle a sillonné le pays pour recueillir le témoignage de femmes ayant connu le même chemin de croix  : les tentatives de dissuasion, les menaces, les procédures caduques, la protection, voire l’impunité, dont certains ont joui du fait de leur statut. Pour en comprendre les raisons, elle a rencontré des avocats, juges, magistrats, les membres d’associations aidant des femmes dans le même cas, les familles des victimes, mais aussi des policiers et des gendarmes reconnaissant les conséquences de leur métier sur leur vie personnelle et l’absence de mesures pour les prévenir, et les hauts placés de l’IGPN et de l’IGGN, les instances d’inspection de la police et de la gendarmerie. Elle expose les failles d’un système qui ne pense pas la place des femmes auprès d’hommes exposés à la violence et les risques que cela implique. C’est un texte engagé qu’Alizé Bernard et Sophie Boutboul signent là. Pour permettre aux femmes victimes de telles violences de savoir qu’elles ne sont pas seules. Ouvrir le débat et proposer des pistes de réflexion, des solutions, pour protéger les victimes de ces violences particulières.

Summary :

Alizé Bernard was a victim of domestic violence. While she knew how difficult it is for women to speak out and be heard, she had no idea how much more difficult it would be for her husband's status would make her struggle to get out of it even more difficult. Because he was a gendarme. But what can you do when the person who beats you uses his status as a representative of order, his place in the police institution, his knowledge of procedures, and his supposed bonds of solidarity with his colleagues to intimidate you, dissuade you from defending yourself and assert your rights? To Sophie Boutboul, a journalist working on violence against women, she agreed to tell her story; the months of silence, isolated in the barracks, convinced that no one would accept to believe her, the fear multiplied in front of a man who embodies the law and has a service weapon, then the years of struggle, alone, to assert her rights despite the obstacles she denounced; the attempts to dissuade certain gendarmes, the procedures not respected, the absence of hierarchical sanction, the indulgence of certain judges. The impression of fighting against a system.
Sophie Boutboul's account of her fight, step by step, is alternately answered by the investigation she conducted. For Alizé's case is not isolated. Every year, women die under the blows and bullets of their police or gendarme spouses. For a year and a half, she traveled across the country to gather the testimony of women who have experienced the same path of the cross: deterrence attempts, threats, obsolete procedures, protection, and even impunity, some of which they have enjoyed because of their status. To understand the reasons for this, she met with lawyers, judges, magistrates, members of associations helping women in the same case, the families of the victims, but also with police officers and gendarmes who recognize the consequences of their profession on their personal lives and the lack of measures to prevent them, and with high-ranking officials of the IGPN and IGGN, police and gendarmerie inspection bodies. It exposes the shortcomings of a system that does not consider the place of women with men exposed to violence and the risks that this implies. It is a committed text that Alizé Bernard and Sophie Boutboul sign there. To allow women victims of such violence to know that they are not alone. To open the debate and propose avenues for reflection, solutions, to protect the victims of this particular violence.

Ma chronique :

Je tiens particulièrement à remercier les éditions Grasset et le site Netgalley qui m'ont permis de lire ce livre.

On y retrouve Alizé Bernard qui est victime de violences conjugales. Les femmes qui subissent ce genre de violences ont surtout peur d'en parler, à se faire entendre, mais pour Alizé c'est à cause du statut de gendarme de son mari qu'elle n'ose pas en parler. Surtout qu'avec les collègues, les procédures il a toutes les cartes en mains. Alizé va accepter d'en parler à une journaliste Sophie Boutboul, elle va nous raconter à travers ce livre son calvaire vécu isolée dans une caserne, en pensant que personne ne la croirait, elle à vécu des années de lutte, des années de procédures totalement bâclées, a voir que son mari ne subit aucune sanctions. Le cas d'Alizé n'est pas le seul car chaque année des femmes meurent sous les coups de leur conjoint policier ou gendarme, même tuées par balles. La journaliste à parcouru la France pendant un an et demi pour rechercher des cas comme celui d'Alizé en exposant les failles du système que vivre avec des hommes vivant dans un monde de violence avec les risques que cela impliquait pouvait faire perdre la vie à de nombreuses femmes. En écrivant ce livre Sophie Boutboul à voulu montrer qu'en proposant des pistes de réflexions, qu'en essayant de trouver des solutions pour qu'il y ai moins de victimes possible qui subissent des violences conjugales.

Un livre lu d'une traite tellement j'ai accroché à ce livre si émouvant, prenant. L'auteure à travers ce livre nous montre ce que subissent chaque jours, chaque années les femmes comme Alizé et cela je ne le supporte pas. Chaque femmes à le droit de vivre dans le bonheur et non dans la violence.

My review :

I would particularly like to thank Grasset Editions and the Netgalley website for allowing me to read this book.

We find Alizé Bernard who is a victim of domestic violence. Women who suffer this kind of violence are mostly afraid to talk about it, to be heard, but for Alizé it is because of her husband's status as a gendarme that she does not dare to talk about it. Especially since he has all the cards in his hands with his colleagues. Alizé is going to accept to talk about it to a journalist Sophie Boutboul, she is going to tell us through this book about her ordeal lived isolated in a barracks, thinking that nobody would believe her, she lived years of struggle, years of totally botched procedures, to see that her husband does not suffer any sanctions. Alizé's case is not the only one, because every year women die under the blows of their police or gendarme spouses, even killed by bullets. The journalist traveled throughout France for a year and a half to research cases like Alizé's, exposing the flaws in the system that living with men living in a world of violence with all the risks that this entailed could result in the loss of many women's lives. In writing this book, Sophie Boutboul wanted to show that by proposing avenues for reflection, by trying to find solutions so that there are fewer victims who suffer domestic violence.

A book read in one go, so much so that I hung on to this book, so moving, taking. Through this book, the author shows us what women like Alizé go through every day, every year, and I can't stand it. Every woman has the right to live in happiness and not in violence.

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