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Veröffentlicht am 15, Aug., 2024 Aktualisiert am 15, Aug., 2024 Romance
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Arya

Je suis réveillée par un boucan d’enfer. À demi nue, allongée dans un lit qui m’est inconnu, j’émerge lentement de la brume du sommeil. Les sons extérieurs sont un mélange de voix bruyantes, de rires étouffés, et de bruits de pas trébuchants. Mes yeux s’ouvrent en grand, et je me rends compte que je suis seule avec Damian dans sa chambre aménagée. 

Je tente de me redresser, mais la couverture se coince autour de moi, me rappelant brutalement la situation dans laquelle je me trouve. En jetant un coup d’œil autour de la pièce, je vois Damian endormi à mes côtés, dans une posture détendue et paisible. Malgré la situation embarrassante, un certain soulagement m'envahit en voyant qu'il est encore là, calme et protecteur.

Les bruits extérieurs se rapprochent, devenant de plus en plus distincts. Une éclatante rire féminin pénètre la pièce, suivi d’un grondement masculin. La porte du bus s'ouvre avec un grincement métallique, et je peux maintenant distinguer les voix des membres du groupe. Ils sont visiblement ivres, leurs rires résonnent dans l’espace exigu du bus.

La confusion s'empare de moi alors que j'essaie de reconstituer les événements de la veille. Tout ce dont je me souviens est la chaleur de l’étreinte de Damian, les sensations intenses, et l’abandon total aux émotions. Maintenant, je me trouve dans une situation délicate, et le bruit croissant des festivités ne fait qu’accentuer mon malaise.

Je glisse hors du lit avec précaution, cherchant à préserver ce qui me reste de dignité. J’attrape rapidement une couverture pour me couvrir, essayant d’éviter de croiser le regard de Damian, qui reste encore plongé dans son sommeil.

Les membres du groupe entrent bruyamment dans le bus. Selena, le bras enroulé autour de Kai, est complètement ivre, ses yeux brillants de fatigue et d'alcool. Kai lui-même est en train de tituber légèrement, son rire étouffé se mêlant à celui de Selena. Ils semblent avoir du mal à rester debout, se soutenant mutuellement comme si chaque pas était un défi.

— Alors, on dirait que notre invitée s'est bien amusée hier soir !, lance Kai, un sourire malicieux sur le visage en remarquant ma présence. 

Ses yeux se posent sur moi avec une curiosité non dissimulée. Selena éclate de rire, puis se tourne vers moi, son expression à la fois amusée et embarrassée. 

—  Arya ! On ne voulait pas te réveiller comme ça… 

Je tente de sourire, mais c’est difficile de cacher la confusion et le stress que je ressens. 

— Je… Je suis désolée pour le dérangement. Je ne m’attendais pas à me réveiller dans cette situation.

Kai semble prendre cela avec humour, se penchant légèrement vers moi tout en gardant son bras autour de Selena. 

— Pas de souci, c’est juste une nuit comme une autre avec nous.

Je hoche la tête en direction de Damian, qui commence à remuer dans son sommeil. La perspective d'une conversation nocturne sur ce qui s'est passé la veille me met mal à l'aise, mais il semble que je n'aie pas beaucoup d'options. L’alcool m’a suffisamment enivrée pour me rendre faible. Selena doit être fière de me voir suivre ses pas. Je prends une profonde respiration, tentant de calmer les battements rapides de mon cœur.

— Merci, Kai, dis-je en essayant de faire preuve de courage. 

Il rit, amusé, ce qui parvient à tirer Damian de son sommeil. Je m'approche du lit avec un mélange d'appréhension et de détermination. Damian bouge lentement. Ses yeux rencontrent les miens, et je peux voir une lueur de surprise traverser son regard avant que son expression ne se ferme, devenant froide et impassible. Le sourire qui jouait sur ses lèvres s'efface, remplacé par une rigidité que je ne lui avais pas encore vue.

Je reste figée, le cœur battant, attendant de voir comment il va réagir. La légèreté de la nuit précédente s'est complètement évaporée, remplacée par un malaise palpable. Damian se redresse lentement dans le lit, passant une main dans ses cheveux en désordre, son regard se détournant de moi comme si ma présence le dérangeait.

Les bruits des autres membres du groupe, qui continuent de plaisanter bruyamment à l'arrière du bus, contrastent avec le silence pesant entre nous. Je sens une boule se former dans ma gorge, mon esprit cherchant désespérément à comprendre ce qui a changé entre hier soir et ce matin.

— Arya, commence-t-il d’une voix froide, presque détachée, je pense qu’il vaudrait mieux que tu partes maintenant.

Ses mots tombent comme un couperet. Il ne me regarde même pas en disant cela, son attention fixée sur un point indéfini de la pièce. L'intonation de sa voix laisse peu de place à l'interprétation. Je suis soudainement envahie par un mélange d'humiliation et de tristesse.

— Oh… d'accord, balbutiai-je, tentant de dissimuler ma déception et mon embarras.

Je me lève lentement, la couverture toujours enroulée autour de moi, et commence à chercher mes vêtements éparpillés au sol. Chaque mouvement me semble lourd, comme si l'air même était devenu plus dense. Je m’habille en silence, essayant de ne pas croiser son regard, mais je ne peux m'empêcher de ressentir la froideur de son attitude.

— Tu es pas si différentes des autres, murmure-t-il avant de se retourner pour se rendormir.

Les rires à l'arrière du bus semblent s'estomper alors que je m'approche de la porte, l'air matinal frais me rappelant que la nuit est bel et bien terminée. Avant de sortir, je jette un dernier coup d'œil à Damian, espérant un mot, un signe qui indiquerait que ce n'est pas aussi froid qu'il le laisse paraître.

Mais il reste immobile, les yeux baissés, ne me donnant aucun signe que les choses pourraient être différentes. L'espace d'un instant, je pense à dire quelque chose, à lui demander pourquoi il agit ainsi, mais je sens que ce serait vain.

Je tourne la poignée de la porte, l’ouvrant sur le festival qui s’éveille lentement sous la lumière du matin. Je quitte le bus, laissant derrière moi une nuit qui, malgré tout, m'a changée.

Alors que je m'éloigne, je me promets de ne pas regarder en arrière, de ne pas laisser cette expérience me briser. Mais les paroles froides de Damian résonnent encore dans mon esprit, laissant une empreinte amère que je sais difficile à effacer.

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