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Damian
Nous sommes restés là, de longues minutes, allongés dans l’herbe en haut de la colline, à observer les étoiles scintiller dans le ciel nocturne. Le silence entre nous est confortable, empreint d'une paix rare. Le bruit de l’after en contrebas est lointain, presque comme un écho, nous laissant seuls avec nos pensées et ce vaste ciel au-dessus de nous.
Je remarque qu’Arya frissonne légèrement. La nuit s'est rafraîchie, et malgré son apparence sereine, je peux voir qu'elle commence à ressentir le froid.
— Tu as froid, dis-je doucement, brisant le silence.
Elle hoche la tête, un léger sourire aux lèvres, mais je vois bien qu'elle essaie de minimiser son inconfort.
— Viens, je vais t’accompagner à ma loge. Je dois avoir des fringues à ta taille qui t’aidera a mieux supporter la fin de cette nuit. Si ma journaliste privée tombe malade, qui parlera de moi à la presse ?, ironise-je, feignant une grande préoccupation pour l'impact sur ma carrière.
Elle hésite un instant, puis accepte avec un petit signe de tête. Nous nous relevons, quittant la tranquillité de la colline pour redescendre vers le festival. Je garde une main légère dans le bas de son dos, guidant notre chemin à travers l’obscurité et la foule qui commence à se dissiper.
La route jusqu’à ma loge est courte, mais elle semble s'étirer alors que nous marchons en silence. Il y a une certaine intimité dans cet instant, dans cette simple offre de lui apporter du réconfort.
Lorsque nous arrivons enfin à ma loge, j’ouvre la porte et l’invite à entrer. Elle est située à l’intérieur du bus qui nous sert lors de nos tournées. C’est modeste mais confortable.
— Fais comme chez toi, dis-je en me dirigeant vers un petit placard où je range quelques affaires. Je fouille rapidement et en sors une veste en cuir, doublée à l’intérieur pour la chaleur. Ce n’est pas grand-chose, mais ça devrait faire l’affaire.
Je la lui tends avec un sourire.
— Elle est un peu grande, mais elle te tiendra au chaud, promis-je.
Arya prend la veste et la passe sur ses épaules. Elle flotte légèrement autour d'elle, mais le sourire reconnaissant qu'elle m'adresse me rassure.
— Merci, Damian, dit-elle, ses yeux brillants de gratitude. Ça me va parfaitement. Alors, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? demande-t-elle, regardant autour d’elle comme si elle cherchait une nouvelle direction pour la soirée.
Je la regarde, un sourire malicieux se dessinant sur mes lèvres. L'ambiance dans la loge est intime, les lumières tamisées créent une atmosphère feutrée.
— Eh bien, Arya, que dirais-tu de profiter encore un peu de cette soirée ? dis-je, ma voix douce et suggestive.
Elle arque un sourcil, intriguée, mais il y a un éclat amusé dans ses yeux. Je me rapproche doucement, réduisant la distance entre nous. Je laisse mes gestes parler à ma place, subtilement, sans en faire trop.
— Tu sais, parfois, c’est agréable de simplement se laisser aller, sans trop réfléchir, ajoutai-je, mes mots pesés et enrobés d'un charme délibéré.
Je suis maintenant assez proche pour sentir la chaleur de son corps à travers la veste en cuir que je lui ai prêtée. Mes doigts effleurent légèrement la manche de la veste, un geste presque anodin mais qui porte une certaine charge.
— C’est rare de trouver quelqu’un avec qui on peut se détendre comme ça, murmurai-je, mes yeux cherchant les siens.
Arya me regarde, un mélange de surprise et de curiosité dans son regard. Je peux voir qu'elle hésite, mais il y a aussi une certaine attirance, quelque chose de non-dit qui flotte entre nous. Je la laisse respirer un instant, lui donnant l'espace de se demander ce qu’elle veut vraiment.
Je m’approche un peu plus, mon souffle caressant à peine sa joue alors que je me penche vers elle. Il n’y a pas de précipitation dans mes mouvements, juste une lenteur calculée, comme un prédateur approchant sa proie.
— Dis-moi, Arya, qu’est-ce qui t’a poussé à venir ici ce soir ? Je suis sûr qu’il y a plus qu’un simple article à la clé, murmuré-je, mes yeux ne quittant pas les siens.
— Je suis ici pour comprendre… mieux connaître le groupe, répondre à la demande de mon professeur qui m’a confié cet article, dit-elle avec difficulté, essayant de rester honnête. Je n’avais pas prévu… de me retrouver dans une telle situation.
Je me rapproche encore, la tension entre nous devient presque palpable. Je peux sentir la chaleur de son corps, à présent réanimé du froid.
— Parfois, il suffit de se laisser porter par l’instant, dis-je doucement, mes lèvres à quelques centimètres de son oreille. De voir où les choses nous mènent sans trop se poser de questions.
Je m’écarte légèrement, juste assez pour que nos regards se croisent à nouveau. Le silence entre nous est lourd de sous-entendus, chaque seconde qui passe semble accentuer l'intensité du moment. Je peux voir qu’elle est partagée, tiraillée entre la prudence et l’envie de se laisser aller.
Je ne force rien, je ne dis rien de plus. J’attends, laissant l’attraction entre nous faire son œuvre. Mon but est simple : la rendre vulnérable, l’amener à abaisser sa garde, à se dévoiler, tout en la laissant croire qu’elle contrôle encore la situation.
— Tu es bien plus intéressante que je ne l’imaginais, murmurai-je enfin, une lueur dans les yeux. Peut-être que cette soirée a encore quelques surprises à nous offrir, qu’en dis-tu ?
Je laisse la question flotter dans l’air, un sourire charmant aux lèvres. Je sais que le moment est crucial, que ses prochaines actions détermineront la suite. Mais pour l’instant, je reste en retrait, prêt à jouer le jeu jusqu’au bout.