À ta fontaine de jouissance

Pubblicato 19 mar 2024 Aggiornato 27 mar 2024 Poetry and Songs

2 min

Collé contre ton corps de chaleur et frissons
Tes lèvres sur mes lèvres ont la douceur du miel
Ton souffle dit encore et tes yeux polissons
Font monter une fièvre un désir torrentiel

À tes épaules glisse ta robe légère
Et ta fine dentelle la suit dans sa chute
Ta poitrine en malice aux pointes messagères
M’invite de plus belle à ce jeu qui débute

Au chemin de ta joue je longe ton oreille
Et au creux de ton lobe y dépose un baiser
Puis au long de ton cou mes lèvres font pareil
Tantôt embrassent et gobent à t’en faire mouiller

Mes mains contre tes flancs délicates en caresses
Poursuivent la descente à ton corps qui s’enflamme
Un mamelon brûlant en un cri d’allégresse
En ma bouche indécente dégorge et te pâme

Tout ton bassin ondule à presque en défaillir
Je l’attrape en mes mains tes bras prennent mon cou
La table se macule à l’eau de ton plaisir
Quand je pose à dessein tes fesses sans à-coup

Au nombril je prends à m’occuper de lui
Ce temps qui se dissout quand le désir s’affole
Tes cuisses lentement s’entrouvrent à ton envie
Tandis que mes genoux se posent sur le sol

Là ton pubis glabre laisse entrevoir la fleur
Qui s’offre désinvolte à mon plaisir gourmand
Il n’est plus de palabres et c’est avec ardeur
Que ma langue récolte ton ruissellement

Frétillant d’impatience ton bourgeon bien droit
Manifeste à loisir son besoin d’être happé
Et c’est avec aisance que ma langue le choie
Tu n’es pas loin de jouir et commence à trembler

Tout à ton clitoris je lape ton écume
Une main sur tes fesses une autre entre tes jambes
En ton antre se glisse un doigt qui te consume
Il sait avec justesse allumer ce qui flambe

Du cunni prodigué ton vagin électrique
Déclenche à foison des spasmes continus
La jonction le point G et c’est toute euphorique
Que tu cries l’explosion l’orgasme contenu

Tu te cambres tu jouis tu te crispes et m’enserres
À ta vulve trempée je m’attarde un instant
Et lorsque tu supplies en tes bras je m’insère
Et mange les baisers de ton contentement