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Girl (Lukas Dhont, 2018)

Girl (Lukas Dhont, 2018)

Pubblicato 21 mag 2020 Aggiornato 21 mag 2020 Cultura
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Girl (Lukas Dhont, 2018)

"Girl" est un film qui en abordant un sujet sensible a déchaîné les passions. D'un côté ceux qui l'ont encensé (notamment les critiques qui lui ont décerné de nombreux prix (Caméra d'or, queer palm, meilleur premier film au festival de Londres, plusieurs Magritte etc.), de l'autre, ceux qui l'ont rejeté à commencer par les principaux intéressés, les transgenres, du moins ceux qui ont eu assez d'influence pour faire entendre leur voix. "Girl" ne prétend toutefois pas représenter la communauté dans son ensemble mais un parcours individuel inspiré d'une danseuse transgenre d'origine flamande bien réelle, Nora Monsecour qui a conseillé le réalisateur. Autre aspect important qui a mon avis invalide une partie des critiques et qui est occulté par la problématique transgenre, le film raconte l'histoire d'une trans de 15 ans qui par son entraînement acharné et le traitement qu'elle suit espère infléchir sa transformation dans le sens qu'elle souhaite. Le fait de beaucoup se regarder dans le miroir et de se focaliser sur les manifestations génitales de la puberté n'est donc pas déplacé dans un film qui traite autant de l'adolescence que de la transidentité. Et le fait que ce soit un acteur et danseur androgyne qui interprète le rôle n'est peut être pas réaliste mais sa composition n'en est pas moins remarquable.

Néanmoins le film n'est pas exempt de maladresses. Personnellement, j'en vois au moins deux. La première, c'est le fait que la mue de l'héroïne s'apparente à un chemin de croix dépourvu de joie. Lukas Dhont me semble avoir trop lu "La petite sirène" pour s'acharner à ce point sur la souffrance physique que s'inflige Lara par la danse. Une souffrance qui est montrée par ailleurs de façon aussi complaisante que dans "Whiplash" qui pourtant n'a rien à voir avec la transidentité mais qui illustre cette façon navrante d'associer art, compétition acharnée (avec les autres et/ou avec soi) et masochisme. On peut se demander d'ailleurs si Lara aime la danse ou si elle n'instrumentalise pas cet art pour modeler (ou plutôt torturer) son corps selon la conception qu'elle se fait de la féminité. Quoiqu'il en soit le réalisateur n'a aucun recul critique sur ce qu'il filme. La deuxième maladresse, c'est la manière dont le monde extérieur est dépeint. L'entourage de Lara est dépeint comme "compréhensif", "tolérant" etc. mais je l'ai ressenti comme intrusif,  cherchant à connaître voire diriger de façon intolérable sa vie privée (je ne parle pas de ses soi-disant copines qui l'air de rien la mettent à l'écart et l'humilient mais du père qui entre dans la chambre quand elle est nue, lui pose des questions sur son orientation sexuelle et de son docteur qui la pousse à avoir une vie amoureuse, mais de quoi je me mêle?) Il est d'ailleurs étonnant que Lara qui vit de nos jours dans un pays développé avec de nombreux moyens pour rencontrer des personnes vivant la même expérience reste totalement coupée d'elles comme si elle était seule sur terre.

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