Congratulazioni! Il tuo sostegno è stato inviato con successo all'autore
avatar
La Fureur de vivre (Rebel Without a Cause, Nicholas Ray, 1955)

La Fureur de vivre (Rebel Without a Cause, Nicholas Ray, 1955)

Pubblicato 6 ott 2020 Aggiornato 6 ott 2020 Cultura
time 3 min
0
Adoro
0
Solidarietà
0
Wow
thumb commento
lecture lettura
0
reazione

Su Panodyssey puoi leggere fino a 10 pubblicazioni al mese senza effettuare il login. Divertiti 2 articles da scoprire questo mese.

Per avere accesso illimitato ai contenuti, accedi o crea un account cliccando qui sotto: è gratis! Accedi

La Fureur de vivre (Rebel Without a Cause, Nicholas Ray, 1955)

"La Fureur de vivre", film culte et film maudit est aussi un témoignage d'une incroyable puissance sur la fracture générationnelle des années cinquante. Cette époque fut marquée aux USA par le triomphe de l'American way of life, un modèle de société fondé sur une classe moyenne consumériste et matérialiste aux valeurs très conservatrices. C'est dans cette société qu'une nouvelle classe d'âge est apparue, celle des adolescents, se caractérisant à la fois par un pouvoir d'achat lui permettant d'affirmer une culture spécifique et un allongement de la durée des études. Une jeunesse trop à l'étroit dans les cadres normatifs des parents ce qui a expliqué son rôle essentiel dans l'avènement de la contre-culture.

C'est à cette jeunesse et à son mal-être que s'intéresse Nicholas Ray au travers des trois personnages principaux du film. Jim Stark (James DEAN devenu le symbole de l'éternel ado rebelle autant par son charisme et son jeu que par sa mort prématurée peu de temps avant la sortie du film), Judy (Natalie WOOD) et Platon (Sal MINEO) sont trois adolescents mal dans leur peau qui font connaissance dans un commissariat. Chacun d'eux réclame désespérément des repères que leurs parents semblent incapables de leur donner. Le père de Jim est une carpette écrasée par sa femme, celui de Judy ne sait que la rabrouer et la frapper, ceux de Platon (dont le prénom renvoie à sa fascination homo-érotique pour Jim Stark) ont démissionné et se contentent d'envoyer de l'argent à leur fils, confié aux soins d'une gouvernante.

Freud avait écrit au début des années trente "Le malaise dans la civilisation". Ce titre apparaît parfaitement approprié à une société qui n'offre que le néant à ceux qui représentent son avenir. Chaque scène culte est une représentation de ce grand désert affectif et existentiel: celle du planétarium souligne la solitude de ces jeunes et annonce la fin du monde, la course de voitures se termine dans un gouffre, la maison abandonnée est une sinistre caricature du foyer que cherchent Jim, Judy et Platon. Les figures d'adulte sont systématiquement discréditées. Soit elles sont faibles et ridicules soit elles sont brutales et répressives et souvent les deux.

lecture 468 letture
thumb commento
0
reazione

Commento (0)

Devi effettuare l'accesso per commentare Accedi

Ti piacciono gli articoli su Panodyssey?
Sostieni gli autori indipendenti!

Proseguire l'esplorazione dell'universo Cultura
"Rencontre avec Joe Black"
"Rencontre avec Joe Black"

Cette rencontre avec Joe Black, c’est aussi la rencontre avec un être totalement immature à bien des niveaux ; touchant, com...

Al De Leerey
2 min
Et puis parfois, ça coince
Et puis parfois, ça coince

J'entame l'écriture de ma 77e nouvelle destinée à un concours (pour une mise en perspective, j'ai commencé à m'intéresser au...

Frédéric Polizine
1 min
Quel est le sens de l'écriture ?
Quel est le sens de l'écriture ?

Nous pourrions considérer l’acte même de l’écriture comme une contrainte, une manière imparfaite de transposer la pensée in...

Matteo
3 min
Pardon
Pardon

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joiePèlerinage chrétien initialement...

Bernard Ducosson
1 min
Brief
Brief

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joieEn opposition au grief : brief c...

Bernard Ducosson
1 min
Fracture et lumière
Fracture et lumière

souffle après souffle, tu visIl est des aubes qui ne s’annoncent pas par le lever du soleil, mais par un...

Emmanuelle Roue
4 min

donate Puoi sostenere i tuoi scrittori preferiti

promo

Download the Panodyssey mobile app