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Épisode 4 : Je suis foutue...

Épisode 4 : Je suis foutue...

Publié le 4 juin 2024 Mis à jour le 20 août 2025 Romance
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Épisode 4 : Je suis foutue...

POV Logan


― Où tu étais, mon chéri ? Je t’ai cherché partout.


Morgan. Sa voix grinçante me hérissa les poils de la nuque, comme un présage maléfique, avant que son parfum étouffant ne m’enveloppe, tel un serpent venimeux prêt à frapper. Le cœur battant à tout rompre, le souffle court, je serrai les poings face à la tension et l’agacement qui montaient en moi.


Putain, elle ne peut pas me foutre la paix ?


Dans un cri de joie insensée, Morgan, insensible à mon malaise, s’agrippa à mon biceps, lacérant ma peau nue avec ses ongles de sorcière. Et derrière nous, les portes de la bibliothèque se refermaient lentement, le bruit résonnant comme un écho funeste, tandis que le regard de Lili, brûlant et confus, pesait lourdement sur mon âme.


Je me sentais totalement perdu. Jamais je n’avais eu envie de réconforter une fille, sauf peut-être Anny. Mais ça n’avait rien de romantique. Rien de possessif. Jamais je n’avais ressenti cette chaleur, à la fois agréable et suffocante. Ni cette douleur cruelle en voyant Lili figée de terreur. La peur d’être seule avec moi. Comme si je représentais une quelconque menace pour elle.


Me vider la tête, c’était tout ce dont j’avais besoin, même si j’étais conscient que ça ne changerait rien. Échapper un instant à toute cette merde pour transpirer pendant quelques heures dans la salle d’entraînement des Faucons ne serait qu’une distraction passagère. Sécher le reste des cours pour frapper le sac jusqu’à épuisement et m’effondrer, essoufflé, ne m’accorderait qu’un faux-semblant de quiétude désespérante. Mais c’était mon univers. Mon terrain. Là où j’excellais.


―Tu veux qu’on aille dans un coin tranquille ? roucoula Morgan à mon oreille.


Non. Absolument pas. L’idée de me retrouver seul avec elle me donnait des sueurs froides. Et j’avais appris à mes dépens qu’elle n’était pas du genre à laisser tomber. Que cette diablesse ne cesserait de me harceler et me suivrait partout, même dans les vestiaires des mecs.


Et merde !


Je poussais un soupir en me faisant craquer la nuque. L’après-midi promettait d’être long et pénible et les cours étaient sans doute l’unique illusion de répit que je pouvais espérer.


D’un geste furieux de l’épaule, je me libérai complètement de Morgan et me précipitai vers la salle informatique, le bruit de mes pas résonnant dans le silence du couloir.


Bien évidemment, mon désintérêt ne sembla pas la décourager. Elle me rattrapa, m’entoura de ses bras et plaqua sa poitrine contre moi, comme si elle souhaitait qu’on fusionne.


―Qu’est-ce que tu veux ? soufflai-je exaspéré.


Une moue indéfinissable déforma son visage peint.


― Oh, ne sois pas comme ça, minauda-t-elle. C’est parce que j’ai dit à tout le monde que nous sommes ensemble ?


Ses mots me clouèrent sur place. Je me stoppais net la faisant presque tomber sur ses hauts talons. Être ensemble, elle et moi ? C’était une blague de mauvais goût !


Elle devrait se réjouir, car elle avait enfin réussi à capter mon attention. Je me tournai vers elle avec un air incrédule. Il était temps que je mette les choses au clair entre nous.


Malgré la fureur dans mes yeux, Morgan m’adressa un sourire provocateur et commença à jouer avec mes cheveux.


―Morgan, nous ne sommes pas ensemble.


Mon ton était implacable, ne laissant aucune place à l’ambiguïté. Son regard vacilla un instant, mais elle se reprit vite ses esprits. Sa bouche gluante de gloss s’ouvrit à plusieurs reprises sans émettre le moindre son, m’offrant enfin la possibilité d’exprimer mon point de vue :


― Il n’y a jamais eu de nous et il n’y en aura jamais. Les rumeurs sur moi sont vraies : je ne couche jamais deux fois avec la même fille. Et tu ne seras pas l’exception. Je n’ai rien dit à midi parce que je voulais pas t’humilier devant tout le monde. Mais écoute-moi bien : tu as eu ce que tu souhaitais samedi soir, maintenant fous-moi la paix !


Froid et direct. Brutal. Une douche glacée qui, je l’espérais, calmerait ses ardeurs. Mais une fois de plus, j’avais sous-estimé la ténacité de Morgan Johns.


Son corps entier s’électrisa de rage. Ses griffes s’enfoncèrent dans mon cuir chevelu sensible tandis qu’un rictus hideux déformait la beauté de son visage. L’effroi me saisit alors qu’elle se pencha pour me susurrer des mots empoisonnés à l’oreille :


― À ton tour de m’écouter, Logan. Ce sera fini entre nous quand je l’aurai décidé. Et ne t’avise pas de me rejeter, parce que je peux faire de ta vie un enfer. Et pas seulement la tienne…


Après le choc initial, un rire nerveux et incontrôlable me submergea. Je la repoussai alors que je retrouvais doucement mon calme. Toute cette histoire était d’une absurdité criante. J’en avais plus qu’assez de la comédie et des caprices de cette folle lunatique. Depuis notre première année de lycée, elle n’avait cessé de me courir après, ignorant mes refus perpétuels avec un culot monstre.


L’atmosphère changea soudainement comme si le venin qui imprégnait l’air s’était évanoui, balayé par un vent de désespoir accablant. La créature mesquine et diabolique devant moi n’était plus que l’ombre de ce qu’elle était : le démon avait retrouvé son apparence d’ange. Son visage, tordu par la rage, révélait une douleur insupportable. Son regard, illuminé par la cruauté, était à présent embué et flou et lorsqu’il se posa sur un point derrière moi, Morgan s’effondra en sanglots.


― Pour…. Pourquoi ris-tu alors que je viens de t’avouer que je t’aime ? Pourquoi es-tu si méchant avec moi ? Je t’ai donné ma virginité, et toi, tu m’humilies…


Je l'observai se replier sur elle-même, cacher ses larmes derrière ses mains manucurées à travers lesquelles je pouvais apercevoir son sourire écœurant et perfide. Ses pleurs secouaient ses épaules affaissées, agitaient tout son corps. Je sentais la colère monter en moi face à cette scène pitoyable. Je reculai, désirant m’éloigner de sa présence maudite.

Elle plongea alors son regard dans le mien et j’y perçus toute la noirceur qu’elle dissimulait. Puis, dans un gémissement déchirant, semblable au cri d’une bête blessée et acculée, elle se précipita vers les toilettes me laissant coi au milieu du couloir.

Si je n’avais pas été aussi abasourdi, j’aurais presque pu applaudir sa performance. Elle avait joué le rôle de la jeune fille en détresse presque à la perfection. Une comédienne de génie. Dommage pour elle qu’aucun public n’était présent pour apprécier ce spectacle.


Le bruit sourd d’une porte qui se claque me fit sursauter. Je me retournais à peine pour apercevoir le regard déçu de Lili, qui, avant même que je ne puisse dire quoi que ce soit, détourna les yeux et s’éloigna. En passant à côté de moi, elle murmura un « désolée » tout juste audible, puis continua son chemin vers la salle informatique. Merde !


― Lili, attends ! lançai-je en la poursuivant.


Mais avant que je ne puisse l’atteindre, la sonnerie retentit et une vague de lycéens envahit les couloirs. Lili s’évanouit dans la foule, sans me donner la moindre chance de lui faire comprendre ce à quoi elle avait assisté. Ce que j’éprouvais.


Résigné, je m’adossai contre les casiers, lâchant négligemment mon sac à mes pieds, et me passais les mains dans les cheveux pour effacer la sensation glaçante laissée par les doigts de Morgan sur mon cuir chevelu. Un long soupir s’échappa de mes lèvres. L’heure qui venait de s’écouler n’avait été qu’une succession de déceptions et de frustrations. Je devais me ressaisir, et sans tarder !


Morgan attira mon attention d’un geste de la main. Entourée de ses groupies, toute trace de détresse avait déjà disparu de son visage. Ses yeux brillaient de malice et son maquillage était impeccable. Qui aurait pu croire qu’elle avait pleuré quelques minutes plus tôt ? Après un clin d’œil, elle m’envoya un baiser léger suivi d’un sourire narquois, comme si tout ceci n’était qu’un jeu pour elle.


― Tu t’es foutu dans une sacrée merde ! s’esclaffa Anny à côté de moi. Il a fallu que tu craques, et maintenant, elle te tient par les couilles…


En temps normal, la sagacité et la franchise de ma cousine étaient deux qualités que j’appréciais et valorisais. Mais pour l’heure, j’aurais préféré qu’elle se taise simplement.


― Qu’est-ce que je risque ? me moquai-je.


― Toi ? Rien, je suppose. Mais ta prochaine conquête a intérêt à être solide… grommela Anny. Alors, reste loin de Lili.


Parfait ! C’était exactement ce que j’avais en tête. Ne plus jamais lui adresser la parole pour la sortir de mon organisme. Pour ne plus penser à son sourire…


Les mâchoires crispées, j’avalai difficilement la boule qui m’étouffait. L’idée de ne plus entendre la douce voix de ma Lili, de ne plus respirer son parfum délicat, me tordait les tripes. Me rongeait de l’intérieur. Je pouvais tromper ma cousine, mais pas moi. Je savais que je ne pouvais pas m’éloigner de cette fille. Depuis la première fois où mes yeux s’étaient posés sur elle, elle hantait mes pensées. Jour et nuit. C’était de la pure folie. Elle n’avait rien fait de spécial pour éveiller mon intérêt, un simple sourire quand Anny nous avait présentés. Un sourire qui m’avait ensorcelé. Il y avait en elle une fragilité qui m’avait profondément touché, réveillant ma nature protectrice et possessive. Attisant une envie instinctive de la prendre dans mes bras et de veiller sur elle pour toujours. Pour que plus jamais elle ne souffre.


Putain, qu’est-ce qui va pas chez moi ?

POV Lili


Mon cœur battait d’une manière désespérée, se languissant déjà de Logan, tandis que mon esprit s’égarait dans les sombres méandres de mon passé. Sa présence me hantait douloureusement. Je sentais encore sa chaleur accablante dans mon dos, son souffle pesant sur ma nuque. Mes joues étaient brûlantes, rougissantes d’une excitation vaine et d’une honte écrasante.


Je n’avais pu résister à le regarder partir, captivée par ses fesses si parfaitement moulées dans son jean noir. Mes yeux se perdaient sur sa silhouette musclée, subtilement révélée sous son t-shirt blanc. Malgré l’orage de colère menaçant au-dessus de lui, sa démarche demeurait détachée, empreinte d’une assurance troublante.


Même lorsque la voix plaintive de Morgan résonna dans les couloirs du lycée, je restais figée, incapable de détourner le regard. Pas avant que les portes de la bibliothèque ne se referment sur ce maudit couple. Logan était avec Morgan. Alors, pourquoi s’intéresser à moi ? Était-ce encore un pari stupide de l’équipe ?


Les minutes défilèrent et je peinais à me concentrer sur mes notes. L’odeur de Logan persistait dans l’air, me tourmentant. Je devais me ressaisir. Je ne pouvais pas le laisser m’atteindre. Pas alors que je commençais à reprendre goût à la vie. Mon père avait tout sacrifié pour moi. Je n’avais pas le droit de tout gâcher en tombant sous le charme d’un autre play-boy. D’un autre prédateur.


Après avoir rassemblé mes affaires, je quittai la bibliothèque, déterminée. Je comptais m’installer en salle informatique pour avancer dans mon travail et effectuer quelques exercices sur ordinateur avant le début du cours. J’espérais que l’ambiance froide et studieuse me permettrait de rester focalisé sur mes tâches, plutôt que sur Logan et son comportement énigmatique.


Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’était de tomber sur Morgan et Logan enlacés derrière la lourde porte du CDI. Les yeux de la pom-pom girl croisèrent les miens alors qu’elle murmurait des mots doux à Logan, ses longs doigts manucurés dans ses cheveux noirs. Cette vision me brisa le cœur. J’étais pathétique.


Les poings serrés, je m’apprêtai à les contourner et les ignorer lorsqu’un rire glacial emplit le couloir me figeant instantanément. Logan repoussa Morgan avec une violence soudaine, une aura menaçante planant autour de lui assombrissant l’ambiance.


Acculée, Morgan fondit en larmes.


― Pour…. Pourquoi ris-tu alors que je viens de t’avouer que je t’aime ? Pourquoi es-tu si méchant avec moi ? Je t’ai donné ma virginité, et toi, tu m’humilies…


Je ne supportais pas Morgan. C’était une fille superficielle et cruelle, pourtant, je ne pouvais m’empêcher de compatir à sa douleur. Personne ne méritait d’être traité avec tant de mépris, pas même elle. Et Logan la regardait avec un dégoût écœurant, comme si elle était la chose la plus répugnante au monde. Quel connard !


La colère bouillonnait en moi alors que Morgan se recroquevillait sur elle-même, totalement anéantie par l’indifférence glaciale de Logan. Puis, dans une plainte poignante, elle s’enfuit vers les toilettes des filles, me laissant seule avec ce monstre.


N’ayant aucune envie de traîner plus longtemps en sa compagnie, je m’avançais d’un pas et la porte de la bibliothèque claqua derrière moi dans un bruit étouffé. Merde. Moi qui voulais être discrète… Logan sursauta et ses yeux accrochèrent les miens.


Sans perdre un instant, je m’agrippai à mon sac, baissai la tête et filai vers la salle de cours, murmurant un « désolée » après l’avoir bousculé légèrement.


― Lili, attends ! cria Logan en me poursuivant.


Je pouvais presque sentir ses doigts s’enrouler autour de mon poignet lorsque la sonnerie retentit. Une horde d’élèves se déversa dans les couloirs, nous poussant dans des directions différentes. Dans un soupir de soulagement, je trouvai refuge dans la classe, prenant place derrière l’un des ordinateurs au premier rang. Mes mains tremblaient, mon cœur faisait un vacarme étourdissant et ma respiration était tout sauf calme. Pas par peur, cependant. Non, une colère sourde grondait en moi, grandissante à chaque instant.


Sa réputation de tombeur ? Un secret pour personne, bien évidemment ! Tout le monde savait qu’il prenait un plaisir malsain à collectionner les conquêtes, sans jamais leur accorder plus d’une nuit. Mais il y avait une différence monumentale entre écouter les ragots de filles éconduites et être témoin direct de cette immonde mascarade. Morgan lui avait confié son cœur et son corps, et lui, il n’avait rien trouvé de mieux que de la rejeter avec un sourire narquois, se moquant éperdument de la douleur qu’il infligeait.


Je m’étais laissé subjuguer par ses yeux verts captivants et son sourire angélique. Une fois de plus, je n’avais pas su déceler le monstre derrière ce superbe visage. À l’instar d’Éric, il était charmeur, affable et aimable… Jusqu’à ce qu’il obtienne ce qu’il désirait. Au moins, Morgan était consentante. Elle avait choisi de se donner à Logan, même si c’était d’une naïveté absolue. Comme les autres avant elle, elle s’imaginait sans doute qu’elle pourrait le conquérir. Qu’elle serait celle qui toucherait son cœur et le changerait.


― Hé, Lili ! Tu vas bien ?


Ryan prit place sur la chaise à ma droite et m’observait avec un sourire amical. J’étais si perdue dans mes pensées et ma colère que je ne l’avais pas entendu s’approcher.


― Ça te dérange si je m’assois ici aujourd’hui ? J'ai besoin de ton aide… je suis vraiment nul en programmation…


― Aucun problème, Ryan, répondis-je sentant ma bonne humeur revenir. Je ne savais pas que tu étais aussi dans ce cours.


Avec un air complice, il se pencha vers moi et me lança un clin d’œil avant de murmurer :


― C’est parce que tu n’as jamais regardé au fond de la classe…


Ryan faisait également partie de l’équipe de football du lycée. Il avait un charme indéniable, mais pas autant que son coéquipier. Tandis que Logan était tout en muscles, lui était plus élancé. Ses cheveux blonds étaient coupés très courts, contrairement à ceux de son meilleur ami, d’un noir profond, tombaient un peu plus long sur le dessus. Ses yeux bleus pétillants, très différents des yeux verts perçants et intimidants de Logan, lui conféraient une allure douce et chaleureuse. Ryan était bien moins dangereux que Logan. Bien moins dangereux pour mon cœur…


Un grognement menaçant venant de ma gauche me fit sursauter. Logan apparut et posa violemment son sac sur la table, puis il tira la chaise bruyamment pour s’y asseoir.


― Je vous dérange pas ? gronda-t-il.


Ryan se recula confortablement dans son fauteuil et éclata de rire avant de répondre à un Logan furieux.


― Relaxe, mec. Je demandais juste à Lili de m’aider pour le cours. Tu sais que si je rate encore ce semestre, le coach va me mettre sur la touche.


― Et tu pouvais pas trouver quelqu’un d’autre ?


Ryan fronça les sourcils, passa son bras autour de mes épaules et m’attira doucement vers lui.


― Pourquoi, mec ? La concurrence te fait peur ?


Logan frappa la table avec force et siffla de colère, provoquant un sourire chez Ryan. Étonnamment, il ne semblait pas du tout intimidé par l’aura imposante et dominante de son ami. Pour ma part, j’étais de plus en plus mal à l’aise face à ces deux titans qui se défiaient du regard.


Par chance, notre professeur arriva enfin et mit un terme à ce combat de coqs. Je me libérai du bras de Ryan, mais avant que je ne puisse m’installer correctement devant mon ordinateur, Logan, dans un geste audacieux, glissa ma chaise près de la sienne de sorte que nos jambes s’effleurèrent intimement. La chaleur de son corps embrasait ma peau, éveillant en moi une délicieuse vague de sensations.


Je suis foutue.



Texte de L.S.Martins (45 minutes chrono, sans relecture).

Image par elizabethaferry de Pixabay

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Commentaires (4)

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Luce verif

Luce il y a 1 an

la suite la suite la suite 😉

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Bel imbroglio des sentiments et de la raison.

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