famille
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famille
J’savoure ma famille.
Quand j’vais bien c’est elle que j’souligne.
Si je suis dev’nu verligne,
C’est pas seulement grâce à ma tignasse.
Ils m’foutent pas la pression pour travailler.
Ils savent bien q’j’suis quand même pas mal perdu.
Q’j’me cherche, à force de vouloir pas être vu.
J’crois, q’j’vais rester longtemps dans mon poulailler.
J’oublierai jamais c’qu’à fait ma mère,
À pas vouloir d’emploi pour mieux s’occuper d’moi.
Elle a due encaisser les critiques de mon grand père,
Mais, c’est elle qu’avait raison, après il s’est excusé de vive voix.
Merci merci merci merci.
Maman !
Jamais ma r’connaissance rétrécie,
Même si, mon handicap m’fait dire des conneries, vraiment !
Merci merci merci merci.
Maman !
Jamais ma r’connaissance rétrécie,
Même si, mon handicap m’fait dire des conneries, vraiment !
J’ai d’la chance d’avoir ma mère mon père mes sœurs.
Parce que putain ils m’connaissent par cœur !
Quand j’écoute c’qui s’passe ailleurs,
Bah, j’me dis q’là où j’suis c’est cool.
Un jour j’vais devoir partir,
M’envoler me construire,
L’oiseau s’éloignera du nid,
Pour trouver le sien afin d’avancer dans la vie.
Mais pour l’instant, j’savoure ma famille.
Quand j’vais bien c’est elle que j’souligne.
Si je suis dev’nu verligne,
C’est pas seulement grâce à ma tignasse.