

Saisons
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Saisons
Saisons
J’avais long et sombre le cheveu
Les cernes jusqu’à la moelle
La patte maigre et de grands yeux
Pour pleurer de viles étoiles
La nuit j’avais froid j’étais en quête
D’une solitude plus longue
Avec mes voix dans la tête
Je m’arrachais parfois les ongles
Et puis
Les vents de l’espoir étaient nés
Le printemps me prit comme une fleur
J’écrivais toutes mes années
Et ces nuits blanches de douleur
Je cessais d’aimer à mesure
Que mes voix formaient une écriture
Je vivais enfin le doux droit d’exister
De calciner tous mes étés
Loin derrière moi j’avais laissé
Les brumes hivernales dont j’avais
Le jour quand il faut vivre assez
J'étais la lune mauvaise des marais
Je criais doucement ma douleur
Sans éprouver le moindre mal
Je noyais lentement mon cœur
Sans une agonie et


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