Ne sera ivre que l'odeur d'un souvenir
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Ne sera ivre que l'odeur d'un souvenir
Ne sera ivre que l’odeur d’un souvenir
Seulement une fois une fois que s’est bouclée
L’horloge omnivore du passé
Complètement un tour complet et terminé
Ne sera ivre que l’odeur d’un souvenir où l’amour se respirait le temps d’aimer
Aimer comment savoir correctement Aimer correctement
Comment comment aimer sans percevoir l’univers si différent
Sans se sentir d’une grande solitude une pensée seule et absurde dans le vent
Et puis d’un brin d’hiver comment cueillir ce qu’il reste d’un été
Où il faisait gai d’être jeune et vert et d’avoir encore ses dix-sept ans
Où il était doux d’être vivant et il fallait encore rêver
Où étais-je alors d’une aube différente chaque matin
Ce dernier cadeau de la mémoire la brise d’un ravin
Brisée
Mémoire
Lame noire et aveugle qui fait l’ombre
Un ail-vampire persiste à se coincer sous mes ongles
Sature et oblitère ma grande indifférence dans un je t’aime
Ah mon amour et désormais j’ai trop de peine
A voir Paris partir et le temps qui passe sur la Seine
La ville saigne dans mon coeur
Sur la Seine coulent les heures
Temps qui coule dans mes veines
Ah mon amour j’ai trop de peine
A te voir partir et le temps qui passe sur la Seine